Freelance

Comment expliquer quel est mon métier ? ~ ¿Cómo explicar cuál es mi oficio?

Lorsqu’on se lance en freelance dans une activité de traducteur – rédacteurcommunity manager il faut aussi être prêt à savoir développer et argumenter le pourquoi du comment. C’est-à-dire, quelles sont mes principales tâches professionnelles. Autrement dit, qu’est-ce que je fais de mes journées… !

Actuellement il y a plein d’activités professionnelles qui ont leur mot à dire grâce à la sphère numérique. Avant c’était plus simple, par exemple, un traducteur traduisait des livres, point à la ligne. Un rédacteur était celui ou celle qui écrivait, notamment, pour des journaux, magazines… papier, bien sûr ! Pour ce qui est du social media, pas la peine d’insister sur comment était avant puisqu’avant, n’était pas.

Alors voilà, je me trouve parfois confrontée à l’exercice de devoir décrire mon métier. A ma grand-mère je fais court et je lui explique que « je traduis et je rédige » et j’ajoute « sur Internet, tu sais… » bon, elle a l’air de comprendre ! Lors de rendez-vous professionnels je dis « je traduis, surtout des sites Web et des Ebook, aussi tout ce qui est wording des Web. En plus, on fait appel à moi pour créer du contenu Web et veiller aux bons mots-clé pour le référencement naturel, parfois il s’agit d’un travail de réecriture-adaptation si un texte original existe déjà dans une de mes trois langues. Et enfin, j’aide des entreprises à animer leurs réseaux sociaux, surtout pour des entreprises espagnoles en France ou françaises en Espagne. ». Si je suis en soirée avec des gens de mon âge j’ai tendance à dire que « je suis traductrice, rédactrice, community manager ».

J’avais déjà parlé du cliché des traducteurs qui restent toute la journée en pyjama. Voilà pourquoi aujourd’hui je me dois d’expliquer qu’être traducteur ne signifie plus, de nos jours, traduire que des livres. Mes journées ne sont pas du tout monotones. Je peux traduire pendant 3 heures, ensuite faire de la création Web et aussi consacrer un peu du temps de ma journée aux réseaux sociaux. Je peux passer mes matinées à parler de Séville si mon client est dans le tourisme et les après-midis à traduire des mots du jargon informatique, écrire sur la mode ou les hôtels ou parler de l’industrie alimentaire.

Et moi je trouve que c’est fascinant ! Internet, le Web 2.0 et les outils numériques n’ont fait que nous ouvrir de nouvelles portes et activités professionnelles, à nous de les exploiter correctement !

Lanzarse en esa aventura de ser traductor – redactorcommunity manager freelance significa, también, saber explicar y argumentar el por qué, el cómo y el cuándo de nuestra actividad profesional. Es decir, a parte de demostrar nuestras capacidades profesionales, deberemos, también, ser capaces de explicar a qué dedicamos nuestras horas…

Actualmente, hay muchas profesiones que existen gracias al mundo digital. Antes todo era mucho más simple, por decirlo de alguna forma. Por ejemplo, un traductor traducía libros, punto final. Un redactor era aquella persona que escribía, sobre todo para revistas y periódicos… en papel, ¡evidentemente! En cuanto a lo de social media, pues no vale la pena insistir porque antes, simplemente, eso no existía.

Y cuando me toca confrontarme al ejercicio de describir mi oficio, pues tengo varios recursos. A mi abuela le cuento brevemente que « traduzco y escribo » y suelo añadir « en Internet, sabes… » y bueno, ¡parece que lo entiende! En citas más bien profesionales digo que « traduzco, sobre todo sitios Web y Ebooks, pero también lo que se llama en argot el wording de dichos sitios Web. Además también me solicitan para escribir y crear contenido Web, elegir las buenas palabras-clave (Keywords) para el posicionamiento natural (SEO). A veces se trata de un trabajo de re-escritura-adaptación si ya existe un texto original en alguna de mis tres lenguas de trabajo. Y, también, ayudo a algunas empresas a animar y gestionar sus redes sociales, especialmente empresas españolas en Francia y empresas francesas en España ». Si alguien se interesa por mi oficio durante una fiesta o una velada entre amigos, con gente de mi edad, simplemente respondo « soy traductora, redactora y community manager ».

Ya había hablado del mito del traductor en pijama. Por lo que sentí también hoy la obligación de acabar con la creencia de que un traductor sólo traduce libros. Mis días no son nada monótonos. Puedo traducir durante 3 horas y luego ponerme a escribir y crear textos para Internet y dedicar también un rato a las redes sociales y hacer que se hable de las empresas que me han contratado. Por las mañanas puedo hablar de Sevilla si mi cliente trabaja en el turismo y por las tardes puedo traducir palabras de la jerga informática, escribir sobre la moda o el vino o hablar de la industria alimenticia.

¡Y para mí todo eso es simplemente extraordinario! Internet, Web 2.0 y las herramientas digitales no han hecho nada más que abrir nuevas puertas y actividades profesionales. Ahora nos toca a nosotros saber explotarlas correctamente.

 traduire pour internet web 2.0

Langues

La LANGUE de l’amour est universelle. Oui mais… ~ La LENGUA del amor es universal. Sí, pero…

Deux regards étrangers qui se sont croisés, deux chemins parallèles qui marchaient au rythme de plusieurs langues. Un objectif commun : l’amour. L’amour naissant et l’amour grandissant. L’amour, le cher et tendre, celui qu’il faut préserver de tout malheur. L’amour qui a besoin, parfois, de communiquer.

J’aurais aussi pu intituler cet article MON MARI ET MOI NE PARLONS PAS LA MÊME LANGUE, mais bon, c’est finalement mon côté poétique qui finit toujours par faire surface. En effet, on dit que l’amour est un langage universel et bien que je sois d’accord sur ce principe, il me semble convenable de nuancer un peu le sujet.

langues étrangères

Certes, l’amour a juste besoin de gestes, on peut se comprendre d’un regard, l’amour est un sentiment universel qui ne nécessite pas de beaucoup d’explications. L’amour est irrationnel, c’est un sentiment souvent inexplicable, cela vient du corps et du cœur, l’amour qui naît de nos âmes.

Oui mais… le quotidien s’installe, les obligations sont présentes. Il faut se parler avec les outils que nous possédons, c’est-à-dire nos langues : langues étrangères ou langues maternelles. C’est un peu comme si je vous disais « on ne peut pas vivre d’amour et d’eau fraîche ». Le langage universel de l’amour est bien beau mais il faut remettre pieds sur terre et se parler, pour de vrai A-E-I-O-U ! Parce que sinon la vie risque d’être bien compliquée. Les impôts ne vivent pas de notre langue universelle de l’amour, ni le boulanger, ni la maîtresse, ni les médecins, ni les belles-familles.

Alors voilà, il faut se rendre à l’évidence…

Moi je parle SA langue, lui, il ne parle pas MA/MES langue(s). Le quotidien se vit dans SA langue, sauf entre ma fille et moi. Il comprend des mots, il capte le contexte, à condition qu’on ne soit pas nombreux à parler. Les conversations à plusieurs, ce n’est pas la peine, pas pour l’instant. Il fait des efforts, je le sais. Parfois aussi, il a mal à la tête tellement il tend les oreilles pour essayer de donner un sens aux sons que nous émettons. C’est ce qui arrive quand nous visitons ma famille.

parler langues étrangères

Et c’est par voie de conséquence que j’ai l’impression d’avoir 2 vies : une en français où il est présent et une autre en catalan et espagnol où il est juste spectateur. Par bonheur, l’amour est plus fort que tout mais il y a des moments où je rêve très fort qu’il communique aisément dans MA langue. Parce que le quotidien est là et que cela devient un besoin. Il ne peut pas prendre le téléphone et dialoguer avec mes parents, moi je peux téléphoner à ses parents et leur expliquer la journée. Parfois je m’interroge, et si je tombe malade et que je ne peux pas communiquer ?

Prendre des cours serait une solution. Mais encore une fois le quotidien décide : emploi du temps chargé, horaires de travail, distance, etc.

Le quotidien d’une famille bi-trilingue peut aussi être ça ! Souvent, on n’y pense pas, souvent on ne voit que la richesse des familles multiculturelles. C’est très bien, toujours le côté positif, toujours voir les avantages d’une situation. Mais aujourd’hui, pour une fois, j’ai voulu esquisser un peu que ne pas parler la même langue est un petit obstacle à surmonter.

Je vous invite aussi à lire ces articles écrits il y a quelque temps :

Dans notre vie, parfois, on croise des regards étrangers
Se disputer en langue étrangère
Écrire en langue étrangère
Des maux sans traduction

Mon ChériGuiri a lu cet article, il est toujours à mes côtés, on partage, on dialogue, on fait en sorte que cette adage « l’amour est un langage universel » soit bien présent chez nous !

Pour celles et ceux qui vivent dans une situation pareille, n’hésitez pas à partager vos avis !

Dos miradas extranjeras se cruzaron, dos caminos paralelos que andaban a ritmo de varias lenguas. Un objetivo común: el amor. Un amor naciente y creciente. El amor, estimado y tierno amor, ese amor que hay que preservar de cualquier desgracia. Un amor que también necesita, a veces, comunicar.

Habría podido titular este artículo MI MARIDO Y YO NO HABLAMOS EL MISMO IDIOMA, pero bueno, al final siempre acaba ganando mi lado más poético. Se dice, efectivamente, que el amor es un lenguaje universal y por mucho que esté de acuerdo con este principio, creo conveniente añadir algunos matices.

Es cierto, el amor sólo necesita gestos, podemos entendernos con una simple y cómplice mirada, el amor es un sentimiento universal que no se puede explicar. El amor es irracional, sale del cuerpo y del corazón. El amor que nace de nuestras almas.

plusieurs langues à la maison

Sí pero… la rutina se instala y las obligaciones se hacen cada vez más presentes. Por lo que no nos queda más remedio que hablarnos y comunicar con las herramientas que tenemos, es decir, nuestras lenguas: lenguas extranjeras o lenguas maternas. Es como si os dijera que no se puede « comer de amor ». El lenguaje universal del amor es muy bello, cierto, pero hay que poner los pies en la tierra y hablarse, hablarse de verdad A-E-I-O-U! De no ser así, corremos el riesgo que la vida se nos complique. A los impuestos no les vale nuestro lenguaje universal del amor, ni al panadero, ni a la profesora, ni a los médicos ni a las familias políticas.

O sea que es mejor admitir las cosas como son…

Yo hablo SU lengua, él no habla MI/MIS lengua(s). Nuestra rutina se vive en SU lengua excepto entre mi hija y yo. El, entiende palabras, capta el contexto siempre y cuando no haya muchos interlocutores. Las conversaciones triangulares, de momento, es mejor dejarlas aparcadas. Se esfuerza, lo sé. A veces, también, le duele la cabeza de tanto abrir sus antenas para intentar dar sentido a los sonidos que salen de nuestras bocas. Todo eso es lo que ocurre cuando visitamos mi familia.

Por todo ello, tengo a menudo la impresión de gozar de 2 vidas: una en francés en la que él está presente y otra en catalán y español en la que él tiene un rol de espectador. Por suerte, nuestro amor es más grande que todo pero hay momentos en los que sueño profundamente en que él pueda comunicar fácilmente en MI lengua. Porque la vida es así y que se convierte en una necesidad. Él, no puede coger el teléfono y conversar con mis padres, yo, puedo llamar a los suyos y explicarles cómo ha ido el día. A veces me pregunto: ¿y si un día enfermo y no puedo comunicar?

Tomar clases sería una solución. Pero una vez más la rutina es la que decide: agendas cargadas, horarios de trabajo, distancia, etc.

lengua del marido

¡La vida diaria de una familia bi-trilingüe también es eso! A menudo, no pensamos en esos aspectos, a menudo, sólo vemos la riqueza de las familias multiculturales. Y está muy bien, puesto que siempre es mejor ver el lado positivo y las ventajas de cada situación. Pero hoy quise esbozar un poco que no hablar la misma lengua es un pequeño obstáculo que superar.

Os invito a leer también estos artículos que escribí hace ya un tiempo:

Mi hija será trilingüe (ES)
Viure i escriure en llengua estrangera (CAT)
Un entorn bilingüe pels nadons (CAT)
Cuando la lengua extranjera se impone (ES)

Y acabaré diciendo que mi ChériGuiri ha leído este artículo, que siempre está a mi lado, que compartimos y dialogamos y hacemos todo lo posible para que este refrán de « el amor es un lenguaje universal » esté presente cada día en nuestro hogar.

Mots éparpillés

Avis aux blogueurs ! Nouveau projet inter-blogueur : MOTS ÉPARPILLÉS

Avec Florence Gindre, rédactrice, biographe familiale et coach en écriture, nous lançons le rendez-vous mensuel inter-blogueurs : « MOTS ÉPARPILLÉS ».
Il s’inspire du principe des « Mots sauvages » de Cécile Benoist.

Des mots égarés ornent le paysage. Certains sont éphémères, d’autres pérennes, ils attirent notre regard quelques instants. Parfois ils nous inspirent et nous transportent ailleurs. En les capturant dans une photo, nous les figeons mais nous ne leur enlevons pas leur pouvoir d’évasion.

Ils se libèrent en nous différemment. C’est cela que nous voulons explorer.

Le 15 de chaque mois, nous vous soumettons une photo de ces mots éparpillés pour que vous les libériez le 15 du mois suivant par un texte.

Pour participer, rien de plus simple :

  • écrire un texte inspiré de la photo (entre 100 et 300 mots) et le publier sur votre blog le 15 du mois suivant.
  • intégrer dans votre article la phrase « Cet article participe au rendez-vous mensuel « MOTS ÉPARPILLÉS » de Margarida Llabrés et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist. » (Sans oublier d’activer les liens vers les blogs)
  • nous faire savoir que vous avez écrit en commentant chez nous que votre article est en ligne.

De notre côté, sur nos blogs respectifs, nous mettrons les liens des participants à la suite de notre propre texte.

En juillet prochain, nous publierons un e-book de toutes vos participations, téléchargeable sur nos blogs. Si vous souhaitez que votre texte n’y apparaisse pas, merci de nous le signaler lorsque vous mentionnez votre participation dans les commentaires.

Voici la photo pour les textes du 15 octobre :

 Mots éparpillés

 Laissez libre cours à votre inspiration !