Vie à l'étranger

Se créer des souvenirs … ici et là-bas

Se créer des souvenirs ici et là-bas

 

J’ai toujours su que je ne pourrais pas passer un été sans ma Méditerranée. Je n’arrête pas de le dire et plus le temps passe (plus je vieillis), plus je suis convaincue de ma propre affirmation.

Un été sans ciel bleu du petit matin au soir, sans eaux cristallines, sans sable fin et blanc entre mes orteils, sans sueur de celle qui colle bien à la peau, sans devoir prendre un éventail parce qu’on a cette petite sensation d’étouffer, sans les gens qui râlent car on n’arrive plus à dormir tellement il fait chaud… Un été sans tout ça, ce n’est pas un été pour moi.

Mon été doit être fait de cette sueur, de ces gens qui râlent, du rythme de vie cadencé par le soleil, par ces journées à la plage à faire le lézard, par les trois douches par jour et les quatre fois qu’on se change d’habits en fonction de ce que l’on fait, parce qu’on a été à la piscine un peu le matin et qu’on va à la plage l’après-midi et puis que le soir on va se balader tous bien-vêtus sur le petit port méditerranéen et faire un peu le m’as-tu vu…. Mon été doit être ainsi composé !

Mais la vie a voulu que j’habite en Nord-Loire, pas loin de la mer, pardon, de l’océan, là où l’on va pour se balader et non pas pour lézarder, aller à la mer et se coller contre un mur selon les heures de marée. Là où il peut faire bien frais le matin et bien chaud l’après-midi voire même pas chaud du tout, cela dépend des années, le climat… ce facteur qui nous échappe !

Se créer des souvenirs ici et là-bas

Etant donné que je ne peux pas passer un été sans ma Méditerranée, on s’y installe bien longtemps, un bon mois et demi, deux petits mois, comme vous préférez. Mon métier fait sur-mesure me le permet et mon Chéri, qui a pris goût aussi aux avarcas et à ces étés ainsi composés, est désormais habitué à ces petits rituels sudistes.

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Les souvenirs d’une famille biculturelle

La question se pose alors des souvenirs que notre petite famille bi-culturelle se fait ici, là où l’on habite. On n’a jamais passé un été ici, ma fille ne sait pas ce que c’est qu’un mois d’août en nord-Loire, ni même un 14 juillet.

Les souvenirs d’été d’enfance sont importants, c’est pour cela que depuis qu’elle est née, nous avons créé ce petit rituel d’un week-end entre amis au camping. Je suis très contente car c’est un moyen d’avoir des photos autres que le bleu azur méditerranéen et même si moi, je ne peux pas me passer de l’Espagne pour les « grandes vacances » (vacances de free-lance, comprenez bien), je veux qu’elle ait l’occasion de se créer des souvenirs un tantinet estivaux ici en France, alors voilà, on y va par petite touches, des week-ends prolongés, des moules-frites à la côte, des maillots de bain et des polaires en même temps, un peu de tout ça pour qu’elle puisse tout savourer !

Et c’est à Soulac-sur-Mer qu’on se créé désormais ces souvenirs, des souvenirs précieux qu’elle gardera à jamais gravés dans son coeur, je l’espère !

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Inspiration

Un enfant sur le sable

Enfant sur le sable, c’était le bonheur ! Tous les jours, ou presque, sur le sable. De juin à septembre ma vie se passait sur les plages. Sur ces plages de sable fin et eaux turquoises.

Penser au sable c’est regarder en arrière et me retrouver, moi enfant, en faisant des châteaux, en allant puiser de l’eau dans la mer pour arroser les pieds de ma mère, elle était contente, ça la rafraichissait parce que le sable, au mois d’août est trop brûlant. C’est dans ces eaux turquoises où toute petite j’ai appris à nager et remettre les pieds sur le sable c’était se sentir sauvée. Quoique les eaux sont tellement transparentes que le sable était toujours là. Ce sable toujours présent.

On jouait aussi à nous enterrer dans le sable, c’était tellement chouette, parce qu’après avoir creusé on trouve du sable frais, et ça fait du bien ! On faisait aussi des galipettes sur le sable, c’est bien car si on tombe ça fait pas mal 🙂 et on roulait par les dunes, on était crevés de monter et descendre mais on adorait ! On faisait aussi « les croquettes », on se panait avec le sable, et là nos parents étaient moins contents, difficile de faire partir ces petits grains qui se mettent partout…

Pour moi le sable c’est penser aussi à l’école, toutes nos sorties de fin d’année étaient à une de ces multiples calanques, les parents restaient à l’ombre des gros pins, et nous les enfants on s’amusait avec notre sable, ce sable qui nous était réservé. Le sable est seulement méchant quand il y a trop de tramontane, ça fait mal !

Le sable c’est aussi en emporter un peu à la maison et le voir couler sous la douche, tous les soirs au retour de la plage. Mais le sable il est gentil, il est toujours la à nous attendre tous les étés 🙂

Enfant sur le sable, c’était le bonheur ! Le sable c’est mon sable du sud !

Merci à Lucky Sophie et Eureka pour son défi du jeudi qui m’a transporté à des moments de mon enfance !

 

Platja del nord, Cavalleria

 

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