Interprétation

Être interprète dans les festivals

C’est un fait, il n’y a pas une mission d’interprétation pareille. Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Et c’est exactement cela ce qui est bien dans notre métier. On ne connaît pas la routine.

La semaine dernière, par exemple, après quelques jours à La Défense en mode CEE (Comité européen d’entreprise), j’ai filé direction la belle ville d’Angers pour travailler au festival de cinéma Premiers Plans.

Encore une fois, j’ai activé le mode caméléon intrinsèque aux interprètes : après les EBIT, investissements et holdings, j’ai enclenché le mode cinéma !

Cette année, c’est la lauréate catalane Carla Simón qui est venue à Angers pour parler de sa filmographie, notamment Estiu93 (Été 93) et Alcarràs (Nos Soleils, Ours d’or – 2022).

La préparation des festivals n’est pas une préparation quelconque

Les festivals, je les prépare à fond, car le public a toujours des questions surprenantes auxquelles il va falloir faire face avec sourire et audace. Oui, oui !

La salle 1 du Pathé a une capacité de plus de 400 personnes et je vous assure que la salle était comble, même qu’ils ont dû jouer des tours pour faire rentrer tout le monde !

Je me suis préparée en regardant tous les films de la réalisatrice Carla Simón, y compris ses courts-métrages et, en plus, je me suis intéressée beaucoup à sa vie (oui, ça a un côté people, j’avoue !) puisque ses films sont clairement liés à sa vie personnelle !

Savoir adapter la préparation (la documentation, mais aussi le mental) de la mission en fonction de sa typologie est extrêmement important dans notre métier.