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Comme cette enfance si heureuse

Comme cette enfance si heureuse

Devenir et être maman c’est faire des sauts en avant et en arrière. Jouer les mamans c’est aller de l’avant tout en regardant en arrière. Etre maman en 2015 est regarder en 1985.

Je suis devenue maman il y a 28 mois de cela. Et jamais avant je n’aurais pensé que je pouvais me replonger autant dans mon passé. Devenir mère c’est apprendre à l’être. Je suis devenue maman, je ne sais pas depuis quand je le suis. Le suis-je déjà ? Le serais-je bientôt ? C’est une question de légitimité. Peut-être.

Je joue aux mamans et je ris, je pleure, je me bats, je câline, je gronde, je serre dans mes bras, je fais le clown, je suis ferme… bref, j’essaye d’éduquer, j’essaye d’élever un enfant. J’essaye. Et si être maman c’était essayer ? Tout le temps essayer ?

Dans ces histoires de flash-back, je pense à ma mère, à mon père, à moi. Dans ces sauts en arrière je me vois heureuse, très. Les images s’affolent toutes ensemble ici devant mes yeux, dans mon coeur, dans ma tête. Et je serre ma fille dans mes bras, encore plus fort, toujours plus fort. Ces photographies labellisées « bonheur », ces images estampillées « félicité ». Réussirai-je à offrir une enfance aussi heureuse à ma fille ? Suis-je en train de tout mettre en ouvre pour qu’elle, à son tour, du haut de ses 36 ans, puisse un jour vanter son enfance si heureuse ? Et je souris et j’ai peur et je me cache sous mon oreiller. Je lui souffle des mots doux en guise de prière. Et je serre aussi le papa dans mes bras. C’est une histoire à deux, à trois.

Le bonheur d’enfance se transmet-il ? Je le désire plus que tout et je ferme les yeux et je compte… uno, dos, tres, mariposa de color de rosa (1)… et elle se fige, retient son sourire coquin, je la prends dans mes bras et je lui colle toute ma joie ! Et si c’était comme ça…

Et vous, jeunes mamans, pensez-vous à votre enfance ? Vivez-vous aussi avec tous ces flash-back qui vous replongent sans cesse dans la boîte à souvenirs ?

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(1) uno, dos, tres, mariposa de color de rosa est l’équivalent en espagnol du un, deux, trois, soleil !

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Enfants

Désormais, c’est moi la maman

Désormais, c'est moi la maman

 

La regarder sauter, virevolter, sourire, bouder, manger, jouer, découvrir, sautiller, rigoler… La voir grandir tous les jours.

Tomber amoureuse à chaque fois. Un amour maternel.

C’est l’amour d’une maman qui naît, évolue et se construit dès le moment où cette barre rose s’affiche. Et puis, il est là. Le bébé minuscule haricot petit pois noisette crevette cacahuète devient une petite fille à bouclettes, comme sa maman, comme moi.

Comme moi quand j’étais petite. Petite, moi. Et penser à ma maman qui me faisait des couettes et prenait soin de moi et me parfumait, me donnait à manger, jouait, rigolait. Ma maman. Ma fille.

Et je me dis que je suis maman. Désormais, la maman, c’est moi !

Et la joie s’installe et la peur aussi. Passer de petite fille à maman. Parce que c’est un peu cela. Enfin, non. Mais oui. Se rendre compte que le temps passe et qu’on n’est pas seulement la fille de maman mais la maman de. Et répéter des gestes, reproduire, en essayer des nouveaux. Et aimer très fort comme on nous a aimées. Savoir ce que c’est que d’aimer un enfant, comprendre des choses et ne pas trouver les mots.

Les mots d’une maman. Des mots qui guérissent, réconfortent, apaisent. Des mots qui font rigoler. Des mots pour chanter et danser. Des mots qui nous construisent. Des mots qu’on entend, enfant et qu’on re-dit, une fois maman.

Parce que désormais, c’est moi la maman. Et ça fait bizarre. Et ça fait plaisir. Et ça fait un mélange de responsabilité devoir bonheurs et tout un tralalala de choses vieilles et nouvelles. Vieilles parce que la fille que j’étais les a déjà vécues et nouvelles parce que je les vois vis ressent d’un autre point de vue.

Parce que j’ai plus de 30 ans mais je suis nostalgique de mes 10 ans. Parce qu’une sorte de faille spatio-temporelle s’est installée. Elle a 25 mois. J’ai 35 ans. Elle a 59 ans. De mère en fille, s’aimer, fort. Très fort. Et si être maman c’était appréhender le cycle de la vie ?

Désormais, c'est moi la maman et j'aime en amont et en aval.

Margarida

P.S.- J’ai demandé à ma maman si je pouvais mettre cette photo, qui date de l’été dernier. Je sais qu’elle n’aime pas trop se voir sur ce monde virtuel. Mais elle a dit oui. Parce qu’une maman, pour un enfant, ferait n’importe quoi !

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Enfants

Partir sans elle : première séparation avec son enfant

Ce sera la première fois. Comme toutes les premières fois, un mélange d’excitation et de peur, d’enthousiasme et de crainte. Très envie et pas envie du tout. Une peur sans en être une.

partir sans son enfant

Des kilomètres entre nous

Dans quelques heures, je vais monter dans un train qui m’amènera loin de chez moi. Loin d’elle. Dans quelques heures, je vais me séparer pour la première fois de ma Petite Princesse. Il parait qu’environ 426 km vont nous séparer, pour un peu plus de 53 heures, je les ai comptées. À quelques semaines des 2 ans de la petite, je vais partir seule, pour la première fois.

Et cela me fait tout bizarre. Oui, elle est déjà partie, deux petites journées, pendant les vacances scolaires mais j’étais à la maison. Je savais qu’en cas de besoin, je pourrais prendre la voiture, faire 70 km et l’embrasser très fort. Là, c’est un peu différent. Alors, si ChériGuiri a bien reçu une consigne c’est celle-ci : ne te sépare pas de tes deux téléphones et mets le volume fooooooorttt !! (oui, vous savez, mon homme n’est pas fan de l’ultra-connexion).

On devient maman, on perd un peu de liberté ?

J’appréhende et en même temps je sais que cela va me faire du bien aussi. Devenir maman change plein de choses, à commencer par une certaine perte de liberté. Je suis devenue maman à 33 ans. Jusque là, j’avais profité de beaucoup de liberté, de beaucoup de voyages, de beaucoup de déménagements et de plein d’amis un peu partout en Europe.

Quand je suis tombée amoureuse, j’ai perdu un peu de cette liberté. Quand je suis devenue maman, j’en ai perdu un peu plus. Mais tellement de bonheur en échange ! La perte de liberté était un des facteurs que je redoutais le plus à l’idée de penser à devenir maman. Maintenant, je m’en fiche de cette liberté.

L’espace de quelques jours, je vais donc, d’une certaine manière, retrouver du temps et de l’espace rien que pour moi. Et je me pose des questions : saurais-je en profiter pleinement ? me sentirais-je un peu perdue ? vais-je tout le temps, toutes les secondes, chaque minute, penser à Petite Princesse ?

Quoi qu'il en soit, toutes les mamans du monde passent par là. Il faut. C'est une étape de plus dans la vie. Et vous, comment l'avez-vous vécue cette première séparation avec votre enfant ?

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