Minorque

Histoires de sable

C’est ce sable qui prend des tonalités différentes en fonction du filtre avec lequel on le regarde qui m’inspire.

Le sable chaud et le sable froid, le sable fin et le sable gros, blanc ou rougeâtre, le sable comme synonyme de liberté, du sable à ne pas en finir. Tout comme nos rêves, tout comme nos vies.

Marcher sur le sable, pieds nus. Le sable qui s’enfuit d’entre nos mains. Ce sable qui se glisse dans nos sacs pour continuer à savourer la sensation de paix et de liberté.

Le sable qui se fait caresser par la mer. Ce sable qui a connu tellement d’histoires d’amour, des tas de premières fois et des étreintes pleines d’affection. Le sable, l’eau et le soleil,mes trois éléments.

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Cap vers le sud

Vers le Sud…ou presque ! Quelques kilomètres plus loin, en descendant, en s’approchant mais bien loin encore du Sud on y trouve comme un premier goût d’été, de ces étés passés à manger des glaces, en sandalettes et en maillot de bain presque vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Ce sable blanc et presque fin qui se met entre les orteils et partout partout, ce sable qui gratte et pique comme le soleil qui commence à nous bronzer, presque comme si demain je devais remettre les pieds ici.

De l’eau transparente, bleue, toute belle et presque chaude, j’y vais j’y vais pas, un va-et-vient de la mer, petite marée descendante et presque inexistante, pour plus de saveur du Sud. Presque.

Des heures de détente et de farniente, posée sur ce sable rêveur et transporteur d’images plus belles les unes que les autres.

La traversée de ce pont sur ces eaux magnifiques qui m’ont mis la larme aux yeux, j’étais chez moi, presque. Presque.

Presque… cap vers le Sud !

Bon week-end ensoleillé !

Noirm

 

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Un enfant sur le sable

Enfant sur le sable, c’était le bonheur ! Tous les jours, ou presque, sur le sable. De juin à septembre ma vie se passait sur les plages. Sur ces plages de sable fin et eaux turquoises.

Penser au sable c’est regarder en arrière et me retrouver, moi enfant, en faisant des châteaux, en allant puiser de l’eau dans la mer pour arroser les pieds de ma mère, elle était contente, ça la rafraichissait parce que le sable, au mois d’août est trop brûlant. C’est dans ces eaux turquoises où toute petite j’ai appris à nager et remettre les pieds sur le sable c’était se sentir sauvée. Quoique les eaux sont tellement transparentes que le sable était toujours là. Ce sable toujours présent.

On jouait aussi à nous enterrer dans le sable, c’était tellement chouette, parce qu’après avoir creusé on trouve du sable frais, et ça fait du bien ! On faisait aussi des galipettes sur le sable, c’est bien car si on tombe ça fait pas mal 🙂 et on roulait par les dunes, on était crevés de monter et descendre mais on adorait ! On faisait aussi « les croquettes », on se panait avec le sable, et là nos parents étaient moins contents, difficile de faire partir ces petits grains qui se mettent partout…

Pour moi le sable c’est penser aussi à l’école, toutes nos sorties de fin d’année étaient à une de ces multiples calanques, les parents restaient à l’ombre des gros pins, et nous les enfants on s’amusait avec notre sable, ce sable qui nous était réservé. Le sable est seulement méchant quand il y a trop de tramontane, ça fait mal !

Le sable c’est aussi en emporter un peu à la maison et le voir couler sous la douche, tous les soirs au retour de la plage. Mais le sable il est gentil, il est toujours la à nous attendre tous les étés 🙂

Enfant sur le sable, c’était le bonheur ! Le sable c’est mon sable du sud !

Merci à Lucky Sophie et Eureka pour son défi du jeudi qui m’a transporté à des moments de mon enfance !

 

Platja del nord, Cavalleria

 

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