Inspiration

Suis-je une mauvaise fille ?

On en entend parler, un peu, beaucoup, un peu beaucoup, beaucoup trop… oui, on est tous au courant : dimanche, ici en France, c’est la fête des mères. Oh que je suis contente ! Pas vous ? Vive les mères !!!

Quoi ? Vous me croyez narquoise ? et ben ici, un peu, c’est vrai, je dois l’avouer. Ou alors ce n’est pas que je sois narquoise mais tout simplement que je suis une mauvaise fille et je ne veux pas l’assumer 🙂

Je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi je trouve que cette fête des mères (ou des pères) est un peu comme le jour de la Saint Valentin, un simple intérêt des commerçants. Parce que moi ma mère je l’aime tous les jours et je n’ai pas besoin d’une journée spéciale pour fêter quoi que ce soit. Ma mère je lui achète des cadeaux quand je veux, je lui dis des mots doux quand je veux, je me fâche aussi avec elle et aussitôt on rigole ensemble… Nous, ma mère et moi n’attendons pas la fête des mères pour faire un gros repas.

Il me semble que ces fêtes de ceci ou de cela sont là pour nous rappeler qu’il y a des êtres chers à qui on doit leur faire des bisous de temps en temps, et franchement, je suis sûre qu’on est tous suffisamment grands et mâtures pour les câliner sans besoin d’une date sur le calendrier. Sauf quand j’étais petite et qu’à la maternelle je faisais des petites créations pour offrir à mon papa et à ma maman, et ben, depuis je ne leur ai plus jamais fait de cadeaux quand le calendrier « m’en obligeait ». Et puis parfois je le zappe, car la date change en fonction du pays et puis, c’est pas bien grave… je sais que pour eux le plus important est que je sois à côté d’eux, loin mais tout près.Cette année, à titre d’exemple, le hasard a voulu que je sois chez mes parents le jour des mères, comme d’habitude je n’avais pas de cadeau, en rigolant j’ai dit ça à ma mère et elle m’a répondu que « le plus beau cadeau est que tu sois là », c’est pas joli, ça ?

Et il faut aussi penser à tous ces gens qui ont eu, peut-être, une vie moins facile, pour qui penser à une mère ou à un père c’est quelque chose qui les rend triste, parce que ça existe aussi. Je me mets à leur place et ça doit être dur de se voir bombardés de messages publicitaires qui rappellent, peut-être, ce bonheur qu’ils n’ont pas eu.

Voilà. C’est pour tout cela que je trouve que les rapports mère – enfants sont des sujets sensibles et intimes. Je voulais juste dire que les mamans on les aime tous les jours de l’année et on pense à elles souvent, tant ceux qui ont eu une enfance merveilleuse que ceux qui ont eu un peu moins de chance. Tous, à notre manière on y pense à nos mères et à nos pères, parce qu’en fin de compte, mère il y en a qu’une !

mauvaise fille

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