Vie à l'étranger

Un Noël à Minorque, les avions, la famille… tout en vrac !

Le temps est venu à la détente, aux retrouvailles, à une petite pause, le temps de prendre le temps, un tout petit peu, en courant toujours mais en essayant de se poser, aussi.

J’avais voulu vous écrire vendredi dernier et puis dimanche aussi et puis les jours ont passé à une vitesse très folle. Un temps à rallonge qui en fait est tout court tout court, des journées à faire des milliers de choses, le temps s’est étiré, ou pas.

C’est notre Noël à Minorque, tous les ans pareil, tous les ans différent. Comme vous aussi, comme votre Noël, je pense.

Noël à Minorque

 

Ce Noël qui commence toujours par les valises et les avions

Vendredi 18/12 tout était prêt, ou presque. Samedi 19/12 une fête dans la famille de ChériGuiri nous attendait. Et la nuit a été très courte, beaucoup trop avec un réveil qui sonne avant 4 heures pour prendre un avion à 6 heures. Les yeux piquent, PrincesseThelma se lève sans problème, -chérie, faut se lever, faut prendre l’avion pour aller chez « l’avi » et « iaia », ah oui, dit-elle ! et d’un bond elle sort du lit. Un premier vol qui nous amène à Palma de Mallorca, un vol Volotea vide, 32 personnes à bord, oui, j’ai pu les compter tellement on était en petit comité, un atterrissage tout en beauté face à ce disque orange qui s’éveillait de la mer ! Sublime. Nous voilà un peu plus chez nous, nous voilà un premier coucou aux Baléares ! Tout se passe bien, PrincesseThelma et moi, en grand binôme, nous en sommes à presque notre dixième vol ensemble.

Et puis, dans ma tête, ces longues 5 heures d’attente qui nous attendaient. J’avais prévu une petite virée en centre-ville de Palma, à savoir, pour les mamans, que je voyage désormais sans poussette, à 2 ans et demi, nous avons une vieille Maclaren en stock à Minorque, notre Peg Perego, elle reste en France. Une maman qui voyage seule avec son bébé, il faut qu’elle essaye de voyager léger. Le temps du Manduca est loin derrière nous aussi. Mais c’est un âge difficile, ça veut marcher et d’un coup ça veut plus marcher. J’avais prévu, cette fois-ci un sac à dos (ouais, comme les ados, je ne suis pas trop fan mais ça laisse les mains libres, et c’est finalement super pour mettre l’ordinateur aussi), elle avait également son petit sac à dos avec ses doudous. Bref, j’avais aucune envie de ces 5 heures devant moi, on espérait arriver à Minorque à 14 heures passées, alors, levées depuis 4 heures ça faisait beaucouuuuup de fatigue.

Et puis, le beau cadeau de Noël ! Quand j’étais en train d’enregistrer les valises pour notre 2ème vol, la gentille hôtesse de Air Europa, m’a regardé, a regardé PrincesseThelma jouer avec le chariot et se trainer par terre et m’a dit « tu ne vas pas attendre 5 heures pour arriver chez toi… attend, il y a un vol de 8h30 qui a du retard », elle passe un coup de fil et ô joie, il y a de la place pour nous ! vite, vite, passez par le porte B, par les inter-îles (c’est comme ça qu’on appelle les vols qui relient les îles des Baléares entre elles), le vol décolle vers 9h20. J’envoie vite vite vite un message de voix Whatsapp (le Whatsapp est roi en Espagne) à ma maman, je préviens de la même façon ChériGuiri qui s’inquiète toujours pour nous et un grand ouffff de soulagement ! Car si nous sommes un binôme de choc déjà expertes en avions, et bien, si je pouvais m’en passer, je m’en passerais ! Mais les îles, c’est ça ! Nous nous sommes retrouvées dans un de nos avions inter-îles, de tout petits avions à hélices, ah, vous connaissez pas ? ça fait beaucoup de bruit mais apparemment ça plane très bien. Avec un couple de jeunes étudiants qui rentraient aussi au bercail, nous étions les seules en « civil » car le reste de fauteuils était occupé par 2 équipes de foot et 1 équipe de volleyball qui venaient disputer des matchs des tournois régionaux (oui, c’est ça aussi d’habiter sur les îles, on va pas sur le terrain de foot en bus mais en avion !). Du coup, le gentil steward a été très aimable avec nous, petit plaid et oreiller pour PrincesseThelma. Elle s’est endormie tout joliment, c’est dommage que le vol ne dure que 20 minutes !

La famille, les retrouvailles, les courses, le boulot

Et puis tout s’enchaîne, tout va très vite, très vite, lundi aussi j’avais pensé à vous écrire mais les heures sont passées et je n’ai pas eu le temps. On se retrouve dans cette maison de famille toujours effervescente, les oncles et tantes qui rentrent et sortent, ma cousine de 12 ans qui est en adoration avec PrincesseThelma, une PrincesseThelma qui ne veut que sa « iaia » et moi qui jongle entre les uns et les autres et les petits messages à ChériGuiri qui est resté pour quelques jours à 1000 km de nous, parce qu’il y encore des choses à gérer en France.

La vie ici est à la fois en ébullition et prélassante. La vie est un peu différente à celle que nous menons tout tranquillement dans notre campagne française où nous nous déplaçons de point A à point B en voiture, ici on va à pied, la plupart du temps. Alors, on essaye de savourer, de prendre toujours le bon côté des choses, de s’arrêter à papoter avec l’un et avec l’autre qu’on croise au détour d’un trottoir, de rentrer dans un bar pour prendre une boisson et partager des olives, des cacahuètes, de vivre intensément la vie, même pas le temps de prendre des photos… Ferreries, cette petite ville de 5 000 habitants est vivante, très vivante.  C’est un « pueblo » à l’espagnole ! Et les enfants se retrouvent à la place pour jouer au foot, pour faire de la balançoire…

Entre temps, les activités professionnelles continuent, car parfois, on a l’impression que cela ne s’arrête jamais, un coup de fil d’un client, une commande de contenu Web à terminer, le travail de community manager à toujours effectuer. Sans pause, sans répit, avec le sourire.

Et prendre le temps de faire du shopping avec maman adorée, avec papa aussi, aller à Ciutadella et à Mahón, se balader, acheter de belles chaussures made in Menorca, se faire coiffer par la coiffeuse de toujours, celle qui maitrise bien mes boucles et…

… puis, attendre l’arrivée de ChériGuiri pour le 25 au soir, une première dès que nous sommes ensemble, un Noël partagé entre l’ici et le là-bas, et se serrer fort dans les bras !

Je vous souhaite à vous tous un Noël fait sur mesure, des jours de fête comme vous les entendez, sans jamais oublier que le plus important est d'être en accord avec soi-même et sourire, sourire, sourire, aujourd'hui et toute l'année !

Je vous dis à très très vite et vous embrasse bien fort !

Margarida

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