Une envie irréfrénable de trouver du temps pour soi. En cette période de fin d’année, je suis sûre que nous sommes nombreux à avoir comme une envie de rester dans un cocon, protégés et dorlotés.
La course de fin d’année comme celle du mois de juin, ai-je envie de dire. Un tas de choses à faire, à boucler, à finir, des endroits où être présents. Et puis, cette fatigue due à la saison hivernale, au manque de lumière, aux journées qui sont bien courtes.
En ce moment, je me sens un peu à bout de souffle, un peu je-ne-vais-pas-arriver-à-tout-faire et aussi un peu j’aurais-envie-de-me-mettre-dans-une-petite-grotte. Et quand cette envie d’avoir du temps pour soi est omniprésente mais que nous ne pouvons pas complètement le prendre, ce temps pour nous, nous pouvons toujours le serrer fort dans nos bras, ce temps, et l’aimer et le chérir. Et surtout, prendre soin de nous.
Le temps pour soi
Alors voilà, j’ai des articles en attente, des milliers de choses à vous montrer, à vous raconter. Un chéri resté là-bas, vigile de cette future maison qui nous attend pour la fin du mois de janvier. Un amour qui vit à distance. Des parents, ici, pleins de joie de nous avoir retrouvées. Plein de projets sur lesquels je travaille, jour après jour, lundi ou dimanche, un peu ou beaucoup, en France ou en Espagne. Des dizaines de cartons à faire qui m’attendent à mon retour. Des valises à ouvrir et à fermer. Des cadeaux à préparer, ici et là-bas, valser entre les dates du Noël ici et du Noël là-bas.. Un mois de novembre et de décembre passés sur les chapeaux de roues avec une tonne de choses à faire avant cette parenthèse minorquine de trois semaines. S’être essayé à la confection de petites cartes postales qui ont été vendues au marché de Noël de l’école de Thelma, une première pour moi, l’occasion de mettre un tout petit peu en valeur les Jolis-Mots. Une petite intervention en classe de Petite Section, aussi.
Toujours loin de quelque chose, de quelqu’un
Courir, dans tous les sens et savoir que l’esprit et le corps sont à bout de souffle. Sentir que je n’ai plus le temps pour mes copines adorées, celles qui sont loin trop loin. Et cette impression d’être toujours loin de quelque chose, de quelqu’un. S’attacher très fort à ce qui reste au plus près, à ce petit filleul nouveau-né, aux petites doses de bonheur quotidien, même minuscules quand on court un peu partout.
Et souffler, penser à soi et oublier un peu les autres. Aussi. Cela peut faire du bien. Retrouver ce temps pour soi. Et se recentrer.
⇒ Dites-moi si cela vous tente de recevoir une de ces petites cartes postales aux Jolis-Mots (pas celles au masking-tape qui ont été vendues) c’est avec un grand plaisir que je vais vous les envoyer, chez vous, à partir de la deuxième semaine de janvier. C’est pour moi une manière de donner vie, même si minuscule, aux Jolis-Mots, parce que je sais que les mots peuvent être GUIDES DE NOS PETITS BOUTS DE VIE et que, parfois, le simple fait d’avoir un petit joli mot ou une petite phrase mignonne en tête, peut nous faire sourire, faire sourire le coeur !
⇒ Pour cela il suffit de cliquer sur la case juste en dessous et remplir le petit formulaire de contact.
Je souhaite recevoir une carte aux Jolis-Mots
Cette impression d’être toujours loin de quelque chose….comme je la connais cette sensation.. elle est là pour toujours il faut vivre avec 🙁 . Joyeuses vacances sur ton île, joyeux moments complices avec ta princesse 😉 . Je me permets de partager cet article ici car si tu trouves le temps j’aimerais avoir ton avis (et peut-être celui d’autres parents) sur ce sujet. https://bbilingue.wordpress.com/2016/12/22/bilinguisme-pourquoi-ca-marche-ou-pas/
Merci et felices fiestas con jamón, lotería y turrón !! 😉
Coucou Anita,
Oh que oui, encore une fois, on se comprend bien ! Et ça fait plaisir/ça fait du bien !
Je te/vous souhaite également de très bonnes fêtes de fin d’année avec tout plein d’amour…bilingue 🙂
Je viens de lire ton article, il est top, super, j’aurais pu écrire les mêmes mots. Oui, oui, je t’assure… laisse-moi un petit moment de calme (plus) et je te donne mon avis sur le sujet.
Ahhaa, je n’aime pas le jamón :-)-oui, je suis une Espagnole bizarre- et pour la lotería c’est mort, el gordo n’a pas voulu de moi ! Hihihi !
Besos,
J’imagine comme il ne doit pas toujours être facile de tout conjuguer, ou de trouver l’équilibre Margarida. Il faut jongler, essayer, lâcher prise parfois. Tes mots et cartes sont superbes!
Mille merci pour cette attention adorable.
Je te souhaite une belle fin de séjour et un bon retour auprès de ton cher et tendre.
Grosses bises
Coucou Marie,
Jongler, essayer, lâcher prise parfois… ooh que tu as bien deviné les mots !
Merci pour tes petits compliments, mes cartes sont juste une petite chose minuscule de rien du tout mais je me suis dit que c’était mieux de les envoyer à quelqu’un que de les mettre dans un tiroir 🙂
Je réponds vite à ton mail.
Gros bisous à toi et belle journée !