Cette fameuse angoisse de la feuille blanche, que tout écrivain paraît ressentir à certains moments de sa vie professionnelle (si on peut dire ça comme ça), existe, oui bel et bien
J’en ai entendu parler à maintes reprises. Parfois on peut croire qu’il s’agit seulement d’une petite phrase prétentieuse pour faire voir que ce n’est pas un métier facile..
Je pense plutôt que tout ce qui à a voir avec l’inspiration, les métiers artistiques, qui ne dépendent que du propre cerveau risquent, donc, un jour de se trouver face à cette feuille blanche, comme ce pentagramme qui ne veut pas terminer de se dessiner, ou cette statuette en argile qui est à moitié finie.
C’est la matière grise qui rend blanc le bout de papier.
Ô mère inspiratrice, ô mère de toutes les muses, venez, descendez, dansez autour de moi pour que je puisse enfin finir mes “devoirs” à temps.
El vaixell, les escales, les anades i les vingudes, el fet de nedar entre dos oceans. La il.lusió de les retroballes, les papallones a l’estomac, l’anyorança, els somriures i les llàgrimes, donen pas, de vegades, a contes com aquests:
Guardo d’ella un poc de la seva veu, que ressona en el meu cap, quan amb una mica de misteri li demano la seva opinió sobre algún tema concret, tot i sabent, de sobres, que no m’agradarà sentir el que diu. Són frases que surten d’una veu rompuda, gastada pel pas del temps, com si, sigui l’hora que sigui, sembli despertar del bell mig d’un somni.
Guardo també la imatge de les seves celles, daurades i arquejades que per sobre dels seus ulls blau-cel exerceixen de guardians de tots aquells que anem encara passejant àgil i innocentment. Entre els dits, aguanta una de les agulles llargues i gruixudes o curtes i més primes que empra per teixir els trossos d’història que encara s’han d’escriure.
Veig també encara aquella gran tassa de porcellana amb petites flors blaves que semblen nedar dins d’aquella sopa de llet amb trossos de pa, com si es tractés del més gran dels àpats. I és que només les filletes que han fet bonda tenen el privilegi d’assistir a aquest ritual matiner, orgulloses de contemplar un objecte tan fràgil, una mirada tan débil.
Els meus records guarden també l’olor d’aquella cuina embatumada d’estris i menjars allà on passaven la majoria d’esdeveniments importants, com si el fet de tenir la panxa plena ajudi a millor assaborir les alegries o a ofegar més fàcilment les penes de la vida diària.
Guardo l’amor de l’un per l’altre quan endiumenjats i ben perfumats s’afanyaven a fer el volt del dia, mà dins mà, o cabells al vent damunt la vella motocicleta. Un amor que encara no s’ha exhaurit, que perdura i s’escampa a través les flors que aquests dies llueixen com el més resplendent dels estampats del camp menorquí.
Si és veritat que els dies passen emportant-se amb ells manats d’alegries, de rialles, d’enigmes per resoldre i de noves experiencies, també em demano a cada instant si arriba el dia en què el cor deixa de penar.
Et en ces journés printanières qui s’annoncent timidement, entre nuage et éclairci, un peu de poésie…
Quoi qu’il se passe Quoi qu’on en dise, Le soleil continuera à se lever tous les jours Pour remplir nos cœurs de joie et de bonheur, D’amour et de tristesse De sourires et de tendresse.
Des petites étincelles verront le jour Par le regard de cet autrui qui est en nous Mais qui est aussi ailleurs, Parce que jadis il errait Dans des camps pleins de fleurs Toujours arrosés de l’eau pleine de vie.
Quoi qu’il se passe Quoi qu’on en dise, Le soleil continuera à se lever tous les jours Pour remplir nos cœurs de joie et de bonheur, De plaisirs et de douleurs De mystères et d’enchanteurs.
Jamais avant autant de rayonnements Avaient caressé le plus profond de l’être Or la vraie amitié ne s’enfouit pas Elle jaillit de l’âme secrète Pour chanter les vieilles promesses Bien gardées sous l’ombre d’une falaise.
Quoi qu’il se passe Quoi qu’on en dise, Le soleil continuera à se lever tous les jours.
Née sous le soleil de l’île de Minorque, en Espagne.
Je suis tombée amoureuse de la langue française, à l’adolescence. J’ai voulu connaître la France
et la Belgique. Je l’ai fait et j’y suis restée. Un peu, beaucoup. Des allers et des retours. Des séjours à Barcelone et à Montpellier, à Lorient et à Madrid. À Bruxelles mais aussi à Paris. Et puis, un jour, l’amour m’a amenée jusqu’à Nantes.
Les langues, fil conducteur de mon histoire, sont ma vie et ma force. Alors en 2013 j’ai décidé de créer ArtiLingua, mon entreprise de traduction, rédaction et communication. J’accompagne aussi des familles dans le bilinguisme simultané précoce des enfants.
À part ça, j’aime ma Minorque et ma Bretagne, les mots, les images tendres et les tutus, mon ChériGuiri et ma Petite Princesse, mon vernis à ongles. Je suis une fille, maman, enthousiaste dans la vie et dans le travail.
Livres que j’ai traduits
Fondatrice et coordinatrice des Rencontres, avec le Centre Culturel Franco-Espagnol de Nantes
Ici on aime les mots, les langues et le bilinguisme
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