Langues

Des maux sans traduction

Parfois, certains mots deviennent des maux quand on n’arrive pas à les traduire.

Souvent, ces mots devenus des maux restent pour longtemps sur la pointe de la langue.

Toujours, ces mots devenus des maux logés sur le bout de la langue, terminent par trouver une issue… et non pas une traduction !

Traduire des mots ça peut être facile, par contre, traduire des idées concrètes et des notions exactes s’avère plus compliqué. Même les langues les plus proches ont des notions mentales distinctes. C’est le rapport entre la langue et la pensée.

Parfois je n’ai plus les mots, parfois mon cerveau est entre trois systèmes de signes différents, les signifiés s’emmêlent avec les signifiants et il n’y a plus rien qui marche 😉

Parfois, je voudrais inventer mon propre langage.

Souvent, j’utilise mon propre langage en dépit des autres 🙂

Toujours, j’arrive à parler, à lire, à écrire

Vivre dans une autre langue jusqu’au point de ne plus savoir laquelle est « l’autre », la première ? la deuxième ? la troisième ?

Traduire comme métier c’est un apprentissage, ce n’est pas parce que je connais et je parle une langue que je sais traduire… bien traduire.

Traduire comme vie n’est pas une vie. Il faut vivre sans traduire, on pense dans la langue, on parle dans la langue, on ne traduit pas la langue qu’on parle. Et si on se trompe, tant pis 🙂

Je ne traduis pas ma vie puisque je vis ma vie !

moaux sans trad

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Inspiration

Jeu de mots

Je vous livre aujourd’hui un petit jeu de mots réalisé à partir de la lettre P. J’avais déjà fait cet exercice mental, linguistique et littéraire en espagnol et je dois dire que j’en étais plus fière. Comme quoi les langues ne sont pas pareilles et ne peuvent pas recevoir le même traitement. En espagnol ce petit paragraphe avait donné quelque chose de chantant, de mignon et ce côté poétique je ne le retrouve plus en français. Hélas.

Par ce paragraphe je fais passer un message, je veux dire que je ne me suis pas restreint à coller des mots qui commencent par P, bien au contraire je suis allée creuser dans mon cerveau pour trouver des mots en P qui m’aident à exprimer ce que je voulais dire.

Pourquoi j’ai choisi le P ? Et bien je n’ai pas de raison, juste comme ça, après dix secondes de réflexion j’ai cru que c’était la lettre avec laquelle je pourrais jouer le plus… Peut-être que je devrais faire cet exercice tous les jours avec une lettre différente !

Et en cadeau une photo de marionnettes, prise à Prague… qui commence par P !

A vous de lire maintenant :

Parce que pour pouvoir penser, passons précisément par période pittoresque ; Peindre par propres pas, paysages poétiques, précieuses paroles par petits pinceaux.

Peignons personnes parfaitement poétiques, pensons parenthèses pleinement participatives. Participantes puisque planète pâlit, pour palier principaux problèmes périphériques

Pentagramme, polka, peuples prêts pour passer pathétisme, pour provoquer passages privilégiant ponts prévisibles. Prestige puits polyglottes, perpétuant pérennité personnes pensives, parlantes, plaisirs privilégies.

Prisons pénibles, presser privations personnelles pour pouvoir partir, places puissantes.

Pétunias, pensées…

Praga