Lifestyle

Les mots pour le dire, le sucre pour adoucir

Les mots pour le dire

S’envoler haut et fort, doucement mais assurément. Réfléchir et compter un, deux, trois, quatre… respirer un petit bout et pleurer et sourire et partir. Plus tard, revenir et rester. Prendre une feuille en papier et gribouiller. Oui, non, oui, non. Noir et blanc, et parfois gris. Je le savais, je le sentais et toi aussi tu me l’avais dit et puis cette joie immense et ce plaisir infini.

À l’aube de mes journées, dans le sombre ciel noir, ils viennent là, ils s’installent dans le moi, dans la profondeur des mes entrailles et se font une minuscule place au creux de mes pensées. Affolés, ils se retournent, ils me voient les yeux fermés, les cils allongés et la bouche dessinée. Je sursaute et ils s’ensevelissent au plus loin. Mais je les caresse. Avec mes mains entrelacées. Ô doux matin d’automne, que les feuilles sont vivantes ou bien mortes. Quand les plumes reviennent de je ne sais pas où. Au loin, tout près, et je leur dit bonjour avec une tasse de thé.

Ils s’entremêlent souvent, les délier est un plaisir de rage et d’exténuation, une jouissance à l’infini, une bouchée d’air frais, une jeunesse retrouvée. Pour le dire ou pour le taire. Et surtout pour le parfaire. Oui, les fignoler, minutieuses péripéties. As-tu vu le tour qu’ils mont joué ? As-tu vu le bonheur insensé ? Je n’aurais pas pu faire autrement, j’aurais pu dire autrement.

Le dire. Les mots. Le sucre. Et touiller. Le tout.

Et puis, le sourire d’apaisement.

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Et sinon, aujourd'hui, la quatrième newsletter du blog (et en même temps du site Artilingua) s'est envolée pour se glisser dans certaines de vos boîtes mails. Voili, voilò. La newsletter n'est pas un exercice facile, je trouve. J'y réfléchis beaucoup, au comment du pourquoi et à toujours m'améliorer. Pour c(eux)lles qui ne sont pas encore inscrit(e)s, vous pouvez toujours le faire en cliquant ici. D'un autre côté, j'ai envie de reprendre un peu la normale avec ce mon petit blog. Oui, oui, pour moi, ce rythme-là de publication, assez haché, assez épisodique, n'est pas suffisant. Mais croyez-moi, la vie m'a prise dans cette spirale de travail et de deadlines à respecter, de nouveaux projets qui se mettent en place, toujours avec envie, plaisir et beaucoup d'enthousiasme. Les heures qui me restent, avant d'aller me coucher, je passe à des choses de vie de maman, de vie de couple, de vie tout court. Et puis parfois, je suis fatiguée. Mais vous savez, je ne pourrais pas vivre sans ce blog, et je pense à vous 💕 !

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Mots éparpillés

Mots éparpillés : Janvier 2015

Voici le quatrième rendez-vous interblogueur « Mots éparpillés ». Je vous livre ma participation. Ce mois-ci, je vous livre des presque-pensée, une écriture presque-automatique…En vrac et sans plus !

Cet article participe au rendez-vous mensuel « Mots éparpillés » de Margarida Llabres et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist. 

mots éparpillés janvier 2015

L’innocence d’un enfant qui s’approche doucement mais sûrement de l’adolescence. Un enfant dans la rue, un enfant insouciant. Sait-t-elle déjà ce que c’est Facebook ? A-t-elle déjà eu l’idée d’écrire sur un mur ? Ironie futile du monde, que me veux-tu ? Je grandirais dans un monde libre où écrire sur les murs ne sera point un problème.

Un mur sale et salissant, la propreté des immeubles et des lieux publics. Où va-t-on ? Laissons-nous tout faire ? La permission n’a pas de limites. Un mur et des écritures. Un mur et des mots. Les mots, partout, toujours.

Des lignes noires sur un blanc cassé. De gauche à droite. En vitesse et maladresse. Les murs ont toujours parlé. Facebook, le nouveau-vieux arrivant. Existera-t-il quand cette fille aura grandi ?

Facebook, ce mur qui nous permet de communiquer, ce mur de la grande vitesse, des mots parfois non réfléchis ou, bien au contraire, longuement rédigés. Du mur en pierre au mur virtuel. Passage d’une vie en mouvance mais où l’écriture continue d’être reine.

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Découvrez les autres participations de ce mois-ci :

– Florence Gindre de « FG-Florence Gindre »,
– J’habite à Wadford, du blog homonyme,
– Patrizia de « Patrizia… Mizamots »,
– Stéphane de « Les écrits de Stéphane Dary »,
– Nicolaï de « Racontécrire. Nicolaï Drassof »,
– Cracoline de « Histoires diverses »,
– Pom de Pin du blog « Pom de Pin in Worderland »,
– Delphine de « We Love Words »,
– Murielle de « Murmurielle ».

Le 15 de chaque mois, nous vous soumettons une photo de ces mots éparpillés pour que vous les libériez le 15 du mois suivant par un texte.

Pour participer, rien de plus simple :

écrire un texte inspiré de la photo (entre 100 et 300 mots) et le publier sur votre blog le 15 du mois suivant.

intégrer dans votre article la phrase « Cet article participe au rendez-vous mensuel « Mots éparpillés » de Margarida Llabres et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist. » (sans oublier d’activer les liens vers les blogs).

nous faire savoir que vous avez écrit en commentant chez nous que votre article est en ligne.

De notre côté, sur nos blogs respectifs, nous mettrons les liens des participants à la suite de notre propre texte.

En juillet prochain, nous publierons un e-book de toutes vos participations, téléchargeable sur nos blogs. Si vous souhaitez que votre texte n’y apparaisse pas, merci de nous le signaler lorsque vous mentionnez votre participation dans les commentaires.

Voici la photo pour les textes du 15 février :photo février mots éparpillés

 

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Inspiration

De l’importance du silence

Le silence est souvent meilleur que beaucoup de mots. Le silence est un acte précieux que nous ne savons pas tenir. Savoir écouter est aussi important que savoir parler. L’ère de la communication nous empêche de savourer ce silence qui autrefois nous a apporté tellement de bénéfices. Actuellement nous vivons entourés de bruit, de dits et de non-dits, de rumeurs, d’informations à publier, de réactions à faire à la minute…Mais ne nous voilons pas la face, un peu de silence et de recueillement nous fait toujours du bien.

silence