Ces mots qui nous ont accompagnés tout au long de ces deux dernières années. Chaque mois, une image et des mots qui se sont glissés entre les touches de nos claviers. Un moment de partage et de convivialité. Du temps pour l’imaginaire, les vocables, les paroles, les langues et la vie. Cette vie qui, elle aussi, est parfois éparpillée.
Avec Florence Gindre, on aujourd’hui envie de vous dire un grand M E R C I. Merci de nous avoir accompagné tout au long de ce projet (inspiré de celui de Cécile Benoist “Mots Sauvages“) et de nous avoir fait sourire et rigoler avec ces mots, ce pouvoir des mots.
Vous pouvez télécharger librement l’eBook que nous avons préparé avec amour et enthousiasme.
Prenez-les ces mots, ils s’éparpillent, ils sont à vous !
Je vous rappelle que sur la sidebar à droite du blog, il y a un encadré où vous pouvez télécharger facilement l'eBook, parce que cet article va défiler pour rentrer dans les archives du blog. Une manière plus facile de revenir vers l'eBook, pour les retardataires dissipés et autres vacanciers...
Le temps de rien, le temps de tout. Ce temps chéri, aimé, adoré, estimé, ahurissant aussi.
Le temps d’être avec vous et de grandir, marcher, danser et m’en aller.
Le temps pour moi, pour savourer, pour aimer, pour rigoler et pour voler.
Le temps qu’on aime et celui qu’on déteste.
Le temps qui passe et file et dit coucou et puis s’en va.
Le temps pour le temps. Le temps des secondes, des minutes, des heures.
Le temps des attentes.
Le temps des retrouvailles et des étreintes.
Le temps des hirondelles et des amours et des étés.
Et puis le temps des hivers, des chocolats chauds et des feux de cheminé.
Le temps.
Le temps des adieux.
Le temps des mots éparpillés et ramassés, enjolivés et bien gardés.
Le temps de vous dire MERCI
DÉCOUVREZ LES AUTRES PARTICIPATIONS DE CE MOIS-CI :
Le 15 de chaque mois, nous vous avons soumis une photo de ces mots éparpillés pour que vous les libériez le 15 du mois suivant par un texte.
Nous tenons à remercier toutes les personnes qui, mois après mois, ont participé à ce rendez-vous.
Dans quelques semaines, début du mois prochain, nous publierons un e-book de toutes vos participations, téléchargeable sur nos blogs et, sans doute, une version papier sur Amazon. Si vous souhaitez que votre texte n’y apparaisse pas, merci de nous le signaler lorsque vous mentionnez votre participation dans les commentaires.
Voici aujourd’hui le sixième et avant-dernier rendez-vous interblogueur “Mots éparpillés” de la saison.
Effectivement, Florence n’aura pas de connexion internet les prochains mois (voyage oblige), le prochain rendez-vous est donc fixé à son retour, pour le 15 juin.
Je l’ai vue, là, figée contre ce mur, entourée de jolies fleurs aux couleurs éclatantes. Hermétique, imperméable, impénétrable et soudain un petit sourire au coin de la bouche. C’était une fille sympa, une fille bien et rigolote. Mais quelque chose m’a empêché d’aller vers elle. Je n’ai pas trouvé le courage ou alors le courage n’a pas voulu de moi.
Cette fille, je la connaissais déjà, sans vraiment la connaître. Ma sœur n’arrêtait pas d’en parler, apparemment, d’après ma sœur chérie, elle était une râleuse, de celles qui foutent la merde, en plus.
Elles étaient ensemble au lycée. Ma sœur, joyeuse, belle, très belle, elle était convoitée de tous les garçons. Que si Martin, que si Jean ou Bastien. Rouges à lèvres, ongles impeccables, dernier sac à la mode. Ça, c’est ma sœur. Elle est aussi très intelligente. Je ne lui en veux pas, non, la nature est ainsi faite mais il faut dire que parfois je la trouvais un peu trop dure, un peu je-sais-tout et tout-va-bien-pour-moi, un peu nombriliste, peut-être ?
Moi je suis mignonne : mignonne et sympa, au collège je ne m’en sors pas mal, non plus. Mais j’ai un peu moins de charisme que ma sœur. Et puis je suis la petite de la fratrie. C’est peut-être pour cela que pendant un certain temps, j’ai voulu faire comme elle.
Cet état d’esprit n’a duré que très peu car je me suis rendue compte que je me sentais bien mieux si je m’ouvrais aux autres, je ne savais pas conjuguer avec le tout-va-bien-pour-moi parce que, parfois, tout ne va pas bien. Comme pour cette fille-là, figée, et sympa mais hermétique. Rigolote mais un peu trop grosse. Voilà, c’est ça, j’avais trouvé : elle était un peu « trop grosse » aux yeux de toute cette bande de lycéens.
Doucement, je m’y suis approchée, je ne savais pas quoi faire ni quoi dire. J’ai demandé si tu vas bien, elle m’a dit non, ce n’est pas parce que j’ai des kilos en trop que j’ai envie de mourir d’amour, moi j’aime et je veux être aimée. J’ai sorti un mouchoir en papier.
Et je suis partie.
Pleurer.
Parler à ma sœur.
Parler à Corentin.
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DÉCOUVREZ LES AUTRES PARTICIPATIONS DE CE MOIS-CI :
Le 15 de chaque mois, nous vous soumettons une photo de ces mots éparpillés pour que vous les libériez le 15 du mois suivant par un texte. Pour participer, rien de plus simple :
– écrire un texte inspiré de la photo (entre 100 et 300 mots) et le publier sur votre blog le 15 du mois suivant. – intégrer dans votre article la phrase « Cet article participe au rendez-vous mensuel Mots éparpillés de Margarida Llabrés et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist. » (sans oublier d’activer les liens vers les blogs). – nous faire savoir que vous avez écrit en commentant chez nous que votre article est en ligne. … et ne pas hésiter à rejoindre le groupe Facebook dédié au projet Mots Eparpillés !
De notre côté, sur nos blogs respectifs, nous mettrons les liens des participants à la suite de notre propre texte. En juillet prochain, nous publierons un e-book de toutes vos participations, téléchargeable sur nos blogs. Si vous souhaitez que votre texte n’y apparaisse pas, merci de nous le signaler lorsque vous mentionnez votre participation dans les commentaires. Vous pouvez trouver l’e-book de l’édition 2014-1015 en cliquant ici !
Quand le rat n’est pas là, les pourris dansent, écrivit-elle un jour de rage.
Elle, cette femme forte et au caractère bien trempé, cette femme qui ne se laissait jamais aller.
Elle avait toujours beaucoup aimé les dictons, la langue, l’histoire et la tradition. Alors, le jour où elle comprit le sens du détournement donné à cet adage, elle sourit et à son tour elle voulut l’écrire pour le faire connaître à tout le monde.
Si elle avait un caractère si fort et à la fois si agréable c’est parce que la vie lui avait montré que souvent, hélas bien souvent, ce sont les pourris qui dansent et sautent de joie. Pour elle, c’était un cumul de circonstances : les chats, les rats, les souris et les pourris, elle les avait tous connus, tous fréquentés. Au choix, elle n’en prenait aucun.
Désormais elle dansait seule et heureuse de sa valse !
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POUR PARTICIPER, RIEN DE PLUS SIMPLE :
Le 15 de chaque mois, nous vous soumettons une photo de ces mots éparpillés pour que vous les libériez le 15 du mois suivant par un texte.
Pour participer, rien de plus simple :
– écrire un texte inspiré de la photo (entre 100 et 300 mots) et le publier sur votre blog le 15 du mois suivant.
– intégrer dans votre article la phrase « Cet article participe au rendez-vous mensuel Mots éparpillés de Margarida Llabrés et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist. » (sans oublier d’activer les liens vers les blogs).
– nous faire savoir que vous avez écrit en commentant chez nous que votre article est en ligne.
… et ne pas hésiter à rejoindre le groupe Facebook dédié au projet Mots Eparpillés !
De notre côté, sur nos blogs respectifs, nous mettrons les liens des participants à la suite de notre propre texte.
En juillet prochain, nous publierons un e-book de toutes vos participations, téléchargeable sur nos blogs. Si vous souhaitez que votre texte n’y apparaisse pas, merci de nous le signaler lorsque vous mentionnez votre participation dans les commentaires. Vous pouvez trouver l’e-book de l’édition 2014-1015 en cliquant ici !
Un coup d’œil rapide sur cette photo et voilà que des gros mots sautent à mes yeux : ouragan, tonne, tempête, rat, pourris…
Un malaise s’empare de mon cœur si tendre en cet instant, et je voudrais effacer ces mots, lourds, moches et synonymes d’éléments déchainés.
Alors d’un geste machinal j’essuie mes lunettes usagées et rincées de larmes amères et tout à coup les mots se mettent à danser, donnant de la légèreté à cette page beige.
La rat devient de l’art, les pourris lancent un beau soupir, l’ouragan se transforme en une belle et douce brise réconfortante et tony tempête, empruntant l’air (le R) restant des pourris, devient trompette pour sonner la victoire des mots.
La musique enveloppe mon âme toute entière et tout devient possible. Je me rends compte que Boulragan, et Tony Tempête sont peut être des personnages illustres d’une BD d’action qui lance ainsi sa promotion. Ma grande ignorance nécessite un long silence.
Mais qu’importe ! Les mots dansent toujours devant mes yeux et j’en profite pour les coucher avec passion sur le papier.
La fenêtre étant fermée, il a cru que la maison était vide. Depuis deux semaines, à chaque fois qu’il rentrait du travail, il s’arrêtait devant, pensif, la tête baissée. Et puis, sans rien dire, sans rien faire de spécial, il continuait son chemin.
Jusqu’au jour où il a décidé qu’il était temps de faire quelque chose. Il était temps de voir les choses d’en face et de faire tomber ce voile qui l’empêchait d’y voir clair. Depuis bien trop de mois il trimbalait avec une lui une lourde valise appelée tristesse.
Ce jour-là, alors, il passa devant ces volets blancs, vieux et clos. Il s’arrêta quelques secondes, dubitatif, il fait semblant d’aller vers la porte et d’appuyer sur la sonnette mais ces jambes lui en empêchèrent. Les larmes aux yeux, il consenti, par le silence des non-dits et il rentra amer chez lui en sachant qu’il ne saurait jamais pourquoi son amie l’avait quitté.
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– écrire un texte inspiré de la photo (entre 100 et 300 mots) et le publier sur votre blog le 15 du mois suivant.
– intégrer dans votre article la phrase « Cet article participe au rendez-vous mensuel Mots éparpillés de Margarida Llabrés et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist. » (sans oublier d’activer les liens vers les blogs).
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Née sous le soleil de l’île de Minorque, en Espagne.
Je suis tombée amoureuse de la langue française, à l’adolescence. J’ai voulu connaître la France
et la Belgique. Je l’ai fait et j’y suis restée. Un peu, beaucoup. Des allers et des retours. Des séjours à Barcelone et à Montpellier, à Lorient et à Madrid. À Bruxelles mais aussi à Paris. Et puis, un jour, l’amour m’a amenée jusqu’à Nantes.
Les langues, fil conducteur de mon histoire, sont ma vie et ma force. Alors en 2013 j’ai décidé de créer ArtiLingua, mon entreprise de traduction, rédaction et communication. J’accompagne aussi des familles dans le bilinguisme simultané précoce des enfants.
À part ça, j’aime ma Minorque et ma Bretagne, les mots, les images tendres et les tutus, mon ChériGuiri et ma Petite Princesse, mon vernis à ongles. Je suis une fille, maman, enthousiaste dans la vie et dans le travail.
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