C’est ce sable qui prend des tonalités différentes en fonction du filtre avec lequel on le regarde qui m’inspire.
Le sable chaud et le sable froid, le sable fin et le sable gros, blanc ou rougeâtre, le sable comme synonyme de liberté, du sable à ne pas en finir. Tout comme nos rêves, tout comme nos vies.
Marcher sur le sable, pieds nus. Le sable qui s’enfuit d’entre nos mains. Ce sable qui se glisse dans nos sacs pour continuer à savourer la sensation de paix et de liberté.
Le sable qui se fait caresser par la mer. Ce sable qui a connu tellement d’histoires d’amour, des tas de premières fois et des étreintes pleines d’affection. Le sable, l’eau et le soleil,mes trois éléments.
Oui, c’était le ciel hier après-midi. Oui, c’était la mer hier après-midi. Il fait beau, un petit coin de paradis. Le coeur qui s’envole, un coeur imaginatif, qui rêve et qui continue de rêver, encore et toujours.
Un ciel aussi bleu que l’azur de la mer. Un petit air d’été avant l’été. Quelques jours d’avant-goût estival sans pour autant oublier les projets et le travail. Moi à ça je dis oui, toujours oui, c’est un peu partir pour mieux revenir.
Alors que cette semaine que j’annonçais remplie de jolis moments s’achève, que ces jolis moments ont été bien présents, qu’il nous reste encore deux jours pour profiter de ce mode “en cours de préparation” qui nous rend tous et toutes tellement contents, alors que c’est le chassé-croisé pour beaucoup d’entre nous… et bien, nous, ici, nous commençons à rêver de notre séjour en Espagne.
Cette Espagne qui, malheureusement, a tellement changé. Cette Espagne qui sombre un peu dans la misère. Cette Espagne qui semblerait revenir en arrière à la place d’avancer en avant (oui, c’est incorrect et redondant -grammaticalement- de dire ça mais regardez comme ce pays voisin avance en arrière). Cette Espagne que j’ai du mal à reconnaitre. Ce pays que j’aime autant, ce pays qui est le mien, population qui passe une particulière Semana Santa, pénitence qui servirait-elle à quelque chose ? L’Espagne du soleil, ce soleil qui, j’en suis sûre, contribue à faire garder le sourire des gens qui ont du mal à arriver à la fin du mois. Parce que le soleil, astre roi, croyez-moi, c’est lui qui leur donne toutes les vitamines, force et énergie pour ne pas sombrer dans le plus grand des désespoirs. Sous le soleil on oublie tous les malheurs.
Quand nous arriverons, la pénitence sera loin derrière eux, plus de processions, plus de pasos (auteuls portés à dos d’homme) ni passions convertis actuellement, peut-être, en simple symbole du folklore que même Antonio Banderas vient honorer. Quand nous arriverons, loscapirotes (cagoules) seront déjà rangés.
Et à la place, les plages commenceront à s’habiller en été. Premières baignades pour les autochtones qui veulent profiter des lieux encore à moitié désertiques.
L’été arrive, la crise sera plus facile à supporter.
Née sous le soleil de l’île de Minorque, en Espagne.
Je suis tombée amoureuse de la langue française, à l’adolescence. J’ai voulu connaître la France
et la Belgique. Je l’ai fait et j’y suis restée. Un peu, beaucoup. Des allers et des retours. Des séjours à Barcelone et à Montpellier, à Lorient et à Madrid. À Bruxelles mais aussi à Paris. Et puis, un jour, l’amour m’a amenée jusqu’à Nantes.
Les langues, fil conducteur de mon histoire, sont ma vie et ma force. Alors en 2013 j’ai décidé de créer ArtiLingua, mon entreprise de traduction, rédaction et communication. J’accompagne aussi des familles dans le bilinguisme simultané précoce des enfants.
À part ça, j’aime ma Minorque et ma Bretagne, les mots, les images tendres et les tutus, mon ChériGuiri et ma Petite Princesse, mon vernis à ongles. Je suis une fille, maman, enthousiaste dans la vie et dans le travail.
Ici on aime les mots, les langues et le bilinguisme
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