Minorque

Minorque, des couleurs et des images (1)

Oui, c’était le ciel hier après-midi. Oui, c’était la mer hier après-midi. Il fait beau, un petit coin de paradis. Le coeur qui s’envole, un coeur imaginatif, qui rêve et qui continue de rêver, encore et toujours.

Un ciel aussi bleu que l’azur de la mer. Un petit air d’été avant l’été. Quelques jours d’avant-goût estival sans pour autant oublier les projets et le travail. Moi à ça je dis oui, toujours oui, c’est un peu partir pour mieux revenir.

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En Espagne, de la pénitence à la plage

Alors que cette semaine que j’annonçais remplie de jolis moments s’achève, que ces jolis moments ont été bien présents, qu’il nous reste encore deux jours pour profiter de ce mode « en cours de préparation » qui nous rend tous et toutes tellement contents, alors que c’est le chassé-croisé pour beaucoup d’entre nous… et bien, nous, ici, nous commençons à rêver de notre séjour en Espagne.

Cette Espagne qui, malheureusement, a tellement changé. Cette Espagne qui sombre un peu dans la misère. Cette Espagne qui semblerait revenir en arrière à la place d’avancer en avant (oui, c’est incorrect et redondant -grammaticalement- de dire ça mais regardez comme ce pays voisin avance en arrière). Cette Espagne que j’ai du mal à reconnaitre. Ce pays que j’aime autant, ce pays qui est le mien, population qui passe une particulière Semana Santa, pénitence qui servirait-elle à quelque chose ? L’Espagne du soleil, ce soleil qui, j’en suis sûre, contribue à faire garder le sourire des gens qui ont du mal à arriver à la fin du mois. Parce que le soleil, astre roi, croyez-moi, c’est lui qui leur donne toutes les vitamines, force et énergie pour ne pas sombrer dans le plus grand des désespoirs. Sous le soleil on oublie tous les malheurs.

Quand nous arriverons, la pénitence sera loin derrière eux, plus de processions, plus de pasos (auteuls portés à dos d’homme) ni passions convertis actuellement, peut-être, en simple symbole du folklore que même Antonio Banderas vient honorer. Quand nous arriverons, los capirotes (cagoules) seront déjà rangés.

Et à la place, les plages commenceront à s’habiller en été. Premières baignades pour les autochtones qui veulent profiter des lieux encore à moitié désertiques.

L’été arrive, la crise sera plus facile à supporter.

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Prêts à partir

C’est une nouvelle semaine qui commence et qui s’annonce remplie de jolis moments et de souvenirs à plus jamais gravés dans notre mémoire. Le soleil, un ciel bleu, des bonbons, des oiseaux, les fleurs… toutes ces petites choses qui vont nous aider à égayer le lundi, le mardi, le mercredi et ainsi jusqu’au lundi prochain.

Une semaine remplie de belles choses à faire : barrer tout ce qui a déjà été fait (ou va l’être) sur la to do list ; s’imaginer sur le sable pour la première fois avec elle et ses petites mains et ses petits pieds ; sortir les bagages et se laisser prendre par la nostalgie ; faire un tas avec les vêtements à amener, un autre avec les choses à donner, ça vient et ça revient ; préparer un long trajet en voiture ; penser à ce moment d’apesanteur quand on met les pieds de l’autre côté de la frontière et se sentir tout près de chez soi mais pas encore ; sourire devant ses toutes nouvelles et premières chaussures ; se laisser emporter par le soleil de printemps ; rêver des olives que je vais grignoter sur une de ces terrasses si populaires ; ne pas oublier les lunettes de soleil ; travailler avec ce trop plein d’énergie que seulement la perspective de ce départ sait aussi bien m’offrir ; prier pour ne pas sentir les mauvais côtés de la traversée ; s’imaginer à l’entrée de ce joli port, le port naturel le plus grand en Méditerranée, à l’aube du jour.

Parce que quand tout cela sera fait et sera rêvé, je serai certainement sur mon île adorée, entourée de mes proches, à arpenter des chemins et des sentiers et à sentir et savourer l’air salé…

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