Vie à l'étranger

Le temps d’un week-end à Nantes ~ Un tranquilo fin de semana en Nantes

imágenes de Nantes

Le temps d’un week-end, laisser le téléphone portable dormir dans son sac et se promener les mains ballantes. Le temps d’un week-end, savourer les doux rayons de soleil de l’arrière-saison, et se laisser émouvoir par les premières gouttes de pluie de ce mois d’octobre encore naissant. Le train est arrivé et le temps s’est arrêté, comme si ces années écoulées n’étaient plus qu’un joli clin d’oeil. Elle et lui, elle et moi.

De deux à quatre…

vista de nantes el loire

Quand l’amitié évolue et que la vie s’installe et court son temps. Parce que c’est un peu ça. Un doux week-end passé à flâner, à s’émerveiller, à découvrir et ré-découvrir la jolie ville de Nantes. Avec son design et son architecture, ses bijoux historiques, ses espaces verts, ses petits délires, ses couleurs, ses fleuves, l’eau et le soleil, son ciel éblouissant.

Deux amies et une petite famille…

la fabrique artistes Nantes

Des rires, des partages, nous nous sommes écoutées, nous nous sommes racontées. Nous avons profité de ces sourires tout mignons et bien tendres. Autour d’un plat, avec une tasse de thé et un peu de chocolat chaud. Savourer, déguster les histoires et se régaler de petites attentions. Pas après pas. Marcher, parler. Papoter amour et travail, famille et enfants. Rêver, toujours, parce que les rêves deviennent un jour réalité. Et que la vie se construit tous les jours.

fachadas Nantes

A Nantes, ce week-end, une histoire d’amour, une histoire d’amitié, une histoire de famille.

Et puis, ce train, de nouveau là, fait entrée en gare pour clore une parenthèse plus qu’enchantée.

Elefante Nantes

Un fin de semana tranquilo, un momento de paz. Dejar dormir el móvil en el fondo del bolso y pasearse los brazos colgando. Durante un fin de semana saborear los dulces rayos de sol de este final de verano y dejarse conmover por las primeras gotas de lluvia de este mes de octubre aún naciente. El tren llegó y el tiempo se paró, como si estos años que han pasado no fueran nada más que un entrañable guiño de ojo. Ella y él, ella y yo.

Castillo de los Duques de Bretaña

De dos a cuatro…

Cuando la amistad evoluciona y que la vida se instala y vive sus días. Porque es un poco eso. Un dulce fin de semana callejeando, maravillándose, descubriendo y re-descubriendo la bonita ciudad de Nantes. Con su diseño y su arquitectura, sus joyas históricas, sus espacios verdes, sus pequeños delirios, sus colores, sus ríos, agua y sol, un cielo deslumbrante.

arquitectura en Nantes

Dos amigas y una familia…

Risas, momentos de compartir, nos escuchamos, nos explicamos. Gozamos de estas sonrisitas tan monas y tan tiernas. Alrededor de un plato, con una taza de té y un poco de chocolate caliente. Saborear, degustar las historias y disfrutar de los mimos y atenciones. Un paso detrás de otro. Caminar, hablar. Hablar de amor y de trabajo, de familia y de niños. Soñar, siempre, porque todos los sueños acaban haciéndose realidad. Y sobre todo, porque la vida se construye todos los días.

En Nantes, este fin de semana, una historia de amor, una historia de amistad, una historia de familia.

QUai Antilles

Y luego, ese tren, otra vez ahí, que entra en la estación y da por acabado un paréntesis más que encantado.

Tiovivo Nantes

Bilinguisme

Un seul parent peut-il faire passer 2 langues ?

Pour qu’un enfant devienne trilingue dès la naissance, plusieurs possibilités se présentent :

1. Les deux parents sont de langues différentes et, en plus, ils habitent dans un pays étranger d’une langue troisième (anglais + allemand en France) ;
2. Les deux parents sont de la même langue mais ils habitent dans un pays étranger et avec deux langues co-officielles (espagnol + espagnol au Canada) ;
3. Les parents, de deux langues différentes décident de prendre une personne de langue étrangère pour faire garder son enfant (grec + chilien avec au pair chinoise) ;
4. Les parents sont de langues différentes et l’un des deux est, lui-même, bilingue.

Le cas de figure numéro 4 est le nôtre, c’est notre train-train quotidien. Les Mots de Marguerite est bilingue espagnol-catalan (dès la naissance si ainsi on peut le dire. En vrai je suis bilingue parce que je suis née dans une région où deux langues co-officielles cohabitent sans trop de problème : les Iles Baléares, un peu à l’image du Québec) et le papa est français, on habite en France.

Niño trilingüe nacido de padres de lenguas distintas

La question s’est tout de suite posée : comment je vais/je peux faire pour transmettre mes deux langues (minoritaires dans ce cas-là puisque ce ne sont pas les langues du pays) à ma fille ? En suis-je capable ? Est-ce une chose faisable dans le quotidien d’une vie de famille tout à fait normale ? Les questions qui se posent, sont pour moi, plus de l’ordre de la logistique que de savoir si c’est bon et bien pour Petite Princesse, car cela je n’en doute pas une seconde.

Habituellement, chez les familles bilingues on utilise la méthode connue sous le nom de OPOL (One Person, One Language) afin que l’enfant distingue bien « quoi » parler et à « qui ». Maintenant que Petite Princesse a 16 mois j’essaye d’intensifier plus l’introduction de cette troisième langue, bien que je le fasse depuis sa naissance, je sens en moi maintenant le besoin de rendre plus longs et plus fréquents ces moments où je lui parle en espagnol (la troisième langue car c’est le catalan la langue de cœur).

Quelles sont les stratégies (déjà) mises en place ?

– À OPOL on y a ajouté quelques personnages : tous les doudous, peluches et poupées de la maison parlent, bougent et chantent en espagnol.
– Petite Princesse n’a pas encore vu trop de télé (elle ne tient pas en place, elle a la bougeotte :-)) mais tout un tas de DVD de dessins animés l’attendent, en espagnol, bien sûr.
– Je privilégie l’achat de livres en espagnol. Des livres en français il y en a bien chez la nounou et il y en aura des tas à l’école !
– Dès qu’on croise un espagnol, ici ou là-bas, je me dépêche à dire à cette personne : parle-lui en espagnol.
– Vu que je suis bilingue par « cohabitation de langues », mon catalan a quelques emprunts linguistiques de l’espagnol, je ne m’efforce pas de les effacer devant ma fille (et de parler un catalan plus académique), je reste naturelle dans ma langue, je me dis que cela peut l’aider à apprendre ces 2 langues comme je l’ai fait : naturellement…
– Dans la voiture, Petite Princesse et moi n’écoutons que des CD en espagnol (et catalan aussi, j’aime trop :-))

Quelles sont les stratégies que je compte mettre en place quand elle sera plus grande ?

– Participation à des ateliers en espagnol
– Acheter des jeux de société en espagnol (comme le Trivial et autres jeux de questions et raisonnement)
– L’inscrire à des activités d’été en Espagne, à Minorque, en lui disant « il faut parler espagnol à ceux qui te parlent en espagnol » (pour qu’elle ne passe pas au catalan)

Un único progenitor transmite dos lenguas

Est-ce que nous avons déjà des résultats ?

Non, c’est trop tôt pour avoir des résultats dans les 3 langues. En revanche, on sait qu’elle comprend sans problème et le français et le catalan. Elle réagit tant à ChériGuiri qu’à moi-même ou à ses grand-parents catalans au téléphone. Nous n’avons pas de théories scientifiques pour vous expliquer que « Au revoir » elle le dit toujours en français, où qu’elle soit et qu’importe la langue et que « Dóna » (donne-moi) elle le dit tout le temps en catalan. Aussi elle prononce « agu » (de « aigua » en catalan « eau ») et le mot « mamà » elle le dit avec l’accent catalan et pas français ce qui me rend très fière (bien sûr!). En ce qui concerne les doudous, qui lui font tout un spectacle en espagnol chaque matin avant de partir chez la nounou, et bien, on dirait en tout cas que ça l’amuse parce qu’elle est morte de rire ! C’est déjà ça, non ?

Je dirais donc que tout est sur la bonne voie. Nous n'attendons rien de particulier, juste lui transmettre des langues et des cultures, nous ne sommes pas là pour qu'elle devienne polyglotte à 3 ans. Nous ne nous mettons pas de pression, ni à nous ni à elle... C'est ainsi que nous espérons réussir cette aventure du trilinguisme !

niños trilingües

adquisición de lenguas extranjeras desde el nacimiento

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Freelance

L’art de soutenir les débuts d’un freelance ~ El arte de apoyar los inicios de un freelance

Lors de mes derniers articles sur les raisons qui m’ont amenée à faire le choix de devenir freelance j’ai rarement parlé de tous les gens qui m’ont soutenue. Or je trouve que c’est important d’être bien entourée quand on se lance dans une aventure comme celle-ci. Un des piliers fondamentaux de ma vie est ma famille, d’où l’importance de me sentir soutenue, aidée, protégée, comprise et encouragée par l’homme qui partage ma vie depuis 5 ans.

Dès le début il a été partant pour l’idée que je devienne indépendante, professionnellement parlant (bien sûr !). Il m’a poussé à le faire, il a toujours su trouver les bons arguments pour que je finisse moi-même par me convaincre que c’était une bonne décision. Et surtout, il voulait que je me sente épanouie ! Il ressentait que depuis que j’avais quitté Paris et mon poste de Responsable éditorial il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond dans ma vie professionnelle. Il faut dire, qu’une fois la décision prise et les bases du projet posées, j’ai très vite récupérée une sérénité que j’avais perdue les dernières années : les matins j’affichais vite un sourire et surtout le soir j’étais ravie d’être là et de raconter les aventures de la journée, même que je n’avais vu personne mais mille et une péripéties m’étaient arrivées !

Il a toujours aussi été là pour m’accompagner dans mes démarches administratives, bien que solliciter un statut d’auto-entrepreneur soit très simple et facile, c’est toujours mieux d’avoir l’approbation d’un œil externe. Aussi, il répond toujours présent pour mes tableaux Excel et la compta (que je n’aime pas, j’aime les lettres et les mots, pas les chiffres !), il est là aussi pour les quelques moments d’incertitudes et de questionnements.

Il est là pour enfiler le costume des meilleurs des papas quand il faut que je reste enfermée dans le bureau pour avancer le projet sur lequel je travaille.

Lui, pas très aimant du Web 2.0 et de la vitesse sur laquelle les choses se passent sur les réseaux sociaux… il est toujours là pour écouter mes derniers évènements en tant que Community Manager, pour m’entendre expliquer comment j’ai du créer un scénario pour mon projet de rédaction en cours et pour partager mes joies quand je boucle et je livre une traduction.

Sa présence est importante, il m’appelle pendant une de ses pauses : alors, ça va ? du nouveau ? ohhhh, c’est top ma chérie ! Vas-y, fonce ! Ce sont ces mots, au quotidien, pas de longues phrases mais des mots qui viennent me rappeler pourquoi je fais ça et ô combien je suis heureuse !

Il fallait aujourd’hui que je parle de lui, de cet homme qui a caché une petite poignée de mes cartes de visite dans la voiture « parce qu’on ne sait jamais… »

… Et moi je sais qu’être bien entourée est un facteur clé pour réussir sa vie de freelance !

Merci ChériGuiri !

apoyar un freelance

A lo largo de los últimos artículos donde he ido evocando las razones que me llevaron a ser freelance, no he hablado mucho de la gente que me ha apoyado y animado a hacerlo. Pero esas personas, las que te rodean y dan fuerzas para lanzarte en esa nueva aventura ¡son muy importantes! Uno de los pilares fundamentales de mi vida es mi familia, de ahí la importancia de sentirme respaldada, ayudada, protegida, comprendida y alentada por el hombre que comparte mi vida desde hace 5 años.

Desde el principio apoyó la idea de que fuera autónoma. Me empujó a hacerlo, siempre supo encontrar los buenos argumentos para que yo misma terminara convenciéndome de que era una buena decisión. Y sobre todo, quería que me sintiera realizada. Él notaba que desde que había dejado Paris y mi puesto de Responsable editorial, había algo que no cuajaba en mi vida profesional. Una vez tomada la decisión y las bases del proyecto bien asentadas, encontré de nuevo y muy rápidamente la serenidad que sin darme cuenta había ido perdiendo en los últimos años. Me levantaba ya con la sonrisa y por las tardes-noche estaba encantada de estar aquí y de contar mis aventuras del día, que aunque no hubiera visto nadie siempre tenía mil cincuenta peripecias para explicar!

Siempre ha estado ahí para acompañarme en mis trámites administrativos. Solicitar un estatuto de auto-entrepreneur en Francia es muy simple, pero siempre es mejor tener el beneplácito de una mirada externa. Asimismo, siempre levanta la mano cuando pido ayuda para mis tablas Excel y la contabilidad (¡que no me gusta nada!) y también es de agradecer su presencia en los momentos de incertidumbre y de cuestionamientos.

Siempre está ahí para vestir el traje del mejor de los papás cuando tengo que quedarme encerrada en mi oficina para dar un empujón al proyecto sobre el cual estoy trabajando.

Él, no muy amante del Web 2.0 y de la rapidez con la que ocurren las cosas en las redes sociales… siempre está ahí para escuchar mis últimos acontecimientos como Community Manager, para oirme explicar como he tenido que crear un escenario para mi proyecto de redacción en curso y para compartir mi alegria cuando finalizo y entrego una traducción.

Su presencia es muy importante, me llama durante una de sus pausas: ¿todo bien?, ¿Novedades?, ¡ooohhh, qué bien! ¡dale caña! Estas son sus palabras, a diario, nada de frases largas sino palabras sencillas que me recuerdan por qué hago esto y ¡cuánto soy feliz!

Hoy tenía que hablaros de él, de este hombre que ha escondido un puñadito de tarjetitas de visita en el coche « porque nunca se sabe… »

… Y yo sé que estar bien rodeada es un factor clave para tener éxito en la aventura de ser freelance!

¡Gracias ChériGuiri!