Mots éparpillés

Mots éparpillés : Octobre 2014

C’est avec joie que nous étrennons le premier rendez-vous interblogueur « Mots éparpillés ». Je commence par ma participation.

Cet article participe au rendez-vous mensuel « Mots éparpillés » de Margarida Llabres et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist. 

Mots éparpillés

Dichotomie. Dilemme. Décisions. Contradiction. Ceux qui en font beaucoup et ceux qui en font trop peu. Comme eux, il y a moi aussi.

Le sport. Faire travailler le corps, et l’esprit aussi, il parait.
Dormir. Quand on dort on enregistre les idées, il parait. J’aime tout. Ou peut-être pas.

Pourquoi disent-ils, « pour toujours » ? Pourquoi devrais-je pour toujours faire du sport ou pour toujours faire une sieste ?

A moitié ouvert et à moitié fermé. Pour toujours, cette vie à mi-chemin, un entre-deux. Un je veux faire mais je n’ose pas. Et si, finalement, tout était plus facile ? Et si, pour mieux vivre, on décidait de partager les deux ? De ne pas tomber dans les dichotomies, de fuir aux dilemmes. De vivre les décisions non pas comme un « pour toujours » mais plutôt comme un instant présent. Parce que là, tout de suite, ce sera plus facile. Si je veux faire du sport, j’en ferai. Et si je veux m’attarder à une sieste, aussi.

Les contradictions je n’aime pas. Les pour toujours, non plus. Vivre ce n’est pas cela. Vivre c’est un peu tout ça.

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Découvrez les autres participations de ce mois-ci :

Florence Gindre de « FG-Florence Gindre »,
Patrizia de « Patrizia… Mizamots »,
Chamunda (Claire) de « Ecrire un roman »,
Stéphane Dary de « Les écrits de Stéphane Dary »,
Loutre de « La Catiche »,
Agnès Audibert de « Mes livres, mes lecteurs et moi ».

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Le 15 de chaque mois, nous vous soumettons une photo de ces mots éparpillés pour que vous les libériez le 15 du mois suivant par un texte.

Pour participer, rien de plus simple :

  • écrire un texte inspiré de la photo (entre 100 et 300 mots) et le publier sur votre blog le 15 du mois suivant.
  • intégrer dans votre article la phrase « Cet article participe au rendez-vous mensuel « Mots éparpillés » de Margarida Llabres et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist. » (sans oublier d’activer les liens vers les blogs)
  • nous faire savoir que vous avez écrit en commentant chez nous que votre article est en ligne.

De notre côté, sur nos blogs respectifs, nous mettrons les liens des participants à la suite de notre propre texte.

En juillet prochain, nous publierons un e-book de toutes vos participations, téléchargeable sur nos blogs. Si vous souhaitez que votre texte n’y apparaisse pas, merci de nous le signaler lorsque vous mentionnez votre participation dans les commentaires.

Voici la photo pour les textes du 15 novembre :

Mots éparpillés novembre

Mots éparpillés

Avis aux blogueurs ! Nouveau projet inter-blogueur : MOTS ÉPARPILLÉS

Avec Florence Gindre, rédactrice, biographe familiale et coach en écriture, nous lançons le rendez-vous mensuel inter-blogueurs : « MOTS ÉPARPILLÉS ».
Il s’inspire du principe des « Mots sauvages » de Cécile Benoist.

Des mots égarés ornent le paysage. Certains sont éphémères, d’autres pérennes, ils attirent notre regard quelques instants. Parfois ils nous inspirent et nous transportent ailleurs. En les capturant dans une photo, nous les figeons mais nous ne leur enlevons pas leur pouvoir d’évasion.

Ils se libèrent en nous différemment. C’est cela que nous voulons explorer.

Le 15 de chaque mois, nous vous soumettons une photo de ces mots éparpillés pour que vous les libériez le 15 du mois suivant par un texte.

Pour participer, rien de plus simple :

  • écrire un texte inspiré de la photo (entre 100 et 300 mots) et le publier sur votre blog le 15 du mois suivant.
  • intégrer dans votre article la phrase « Cet article participe au rendez-vous mensuel « MOTS ÉPARPILLÉS » de Margarida Llabrés et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist. » (Sans oublier d’activer les liens vers les blogs)
  • nous faire savoir que vous avez écrit en commentant chez nous que votre article est en ligne.

De notre côté, sur nos blogs respectifs, nous mettrons les liens des participants à la suite de notre propre texte.

En juillet prochain, nous publierons un e-book de toutes vos participations, téléchargeable sur nos blogs. Si vous souhaitez que votre texte n’y apparaisse pas, merci de nous le signaler lorsque vous mentionnez votre participation dans les commentaires.

Voici la photo pour les textes du 15 octobre :

 Mots éparpillés

 Laissez libre cours à votre inspiration !

Vie à l'étranger

De retour chez soi : fin d’une expatriation ?

Ceux qui suivent ce blog connaissent très bien l’intérêt que je porte à « la vie à l’étranger ». Nous avons déjà eu l’occasion d’échanger des idées au travers, notamment, d’une série de trois articles intitulés Des réponses à quelques questions (II) : ExpatTag, #ExpatTag : premières conclusions et A la quête de chez soi – #ExpatTag (conclusions). Mais également par le biais d’articles un peu plus intimistes comme Accoucher à l’étranger, La critique peut-elle sortir de la bouche d’un étranger ?, Vivre à l’étranger et faire partie de la culture locale.

Cela fait à peu près 12 ans que j’habite à l’étranger. Pour l’instant la question de retourner chez moi n’est pas à l’ordre de jour. Cependant je me demande comment je réagirai à un éventuel énième déménagement mais cette fois-ci à ma ville natale, par exemple. Serai-je capable de réapprendre la vie auprès de ceux que je connais mais qui en même temps ont du changer tellement ? J’y vais très souvent, pour des vacances, mais serai-je ouverte à une vie là-bas les 365 jours de l’année ? Et les habitudes du quotidien, manger à telle heure, règles de vie avec les collègues, etc, m’adapterai-je à ce connu-inconnu ? Et les autres, ceux qui sont restés là-bas, comment m’accueilleraient-ils ?

Alors quand il y a quelques semaines je suis tombée sur cet article de Florence Gindre j’ai eu envie d’en savoir plus. Je suis allée vers son blog FG – Florence Gindre où j’ai pu lire davantage sur le livre qu’elle avait écrit : « De retour chez soi ». Je lui ai glissé un petit mot en guise de commentaire et quelques jours plus tard elle m’a écrit pour me dire que je remportais un de ses exemplaires. Top, c’était top. J’avais hâte de découvrir ce qu’elle disait à propos de ce sujet qui me tient à cœur, hâte de savoir comment elle avait vécu son retour…

De retour chez soi

Parce que le livre « De retour chez soi », de Florence Gindre parle de son retour dans son pays d’origine. Florence a été expatriée à plusieurs reprises, sa dernière destination a été Prague, ville qu’elle a eu du mal à quitter. Elle parle d’impatriation, un excellent mot pour définir et décrire ce retour, souvent vécu avec une boule au ventre, dans le pays d’origine. Un mélange de sentiments qui s’installe dès le moment même où elle apprend que toute la famille sera amenée à retourner en France. Elle y parle des au-revoir, des préparatifs du déménagement, des fêtes de départ, de comment ses enfants le vivent. Et aussi de la nouvelle maison. De l’arrivée en France, des premiers jours, des premières semaines, la paperasse. L’aménagement passé et ses premiers pas ici donnés, elle et ses deux enfants décident de rendre visite aux copains qu’ils ont laissé à Prague. Un voyage-retour qui fait du bien mais qui n’est pas facile à vivre. Florence retrace ici d’une manière tout à fait naturelle ce que peut-être nous aussi on va vivre un jour…

Quelques-unes des phrases de F. Gindre dans « De retour chez soi » :

– « Les fêtes de départ sont très bonnes psychologiquement car elles constituent un rite de passage entre deux périodes de vie »

– « Alors que nous savions que nous ne vivrons plus jamais les mêmes choses, que nous n’aurons plus jamais les mêmes liens »

– « Je suis encore en contact avec elles, suis au courant de ce qui leur arrive. Mais je suis en dehors de leurs vies quotidiennes à présent »

Si le sujet de l’expatriation et la vie à l’étranger vous intéresse je vous invite à lire ce livre, vous vous y sentirez identifié très facilement.