Vie à l'étranger

Enfin les trois réunis de nouveau

Vivre un pied sur chaque pays. Songer de l’ici et du là-bas. En Bretagne ou à Minorque, s’aimer fort, très fort. Et regarder les étoiles briller sur le même ciel pour apprendre à vivre séparés le temps de quelques semaines. Des longues journées bien courtes en fait. Se laisser envahir par une espèce de nostalgie mélancolie mal du pays mal d’amour, de sentir ce manque fort de la personne que l’on aime et du papa génial toujours présent.

Famille réunie

Nous sommes tombés amoureux et avec nous nos patries se sont aimées, plus fort encore. Pour ne pas oublier nos familles, nos coutumes et toutes ces choses de là d’où l’on vient qui nous ont forgé et nous rendent forts. Et lui et moi.

Et elle au milieu. Cette Petite Princesse franco-espagnole, bretonne-minorquine qui s’adapte à la vitesse d’un éclair. Une petite fille souriante et pétillante qui dit Oui dit Si. Un bébé voyageur qui a presque l’impression d’avoir plusieurs chambres. Une petite fille qui dit Au revoir papa dans le terminal de l’aéroport et qui dit Hola papa quand il descend du bateau après une longue traversée pour nous rejoindre.

Et il est là (enfin) et on l’attendait avec les bras ouverts. Nous avons profité de cette famille minorquine, de cette île aux eaux turquoises, de cet accent du sud, nous nous adaptons, nous vivons séparés quelques semaines dans l’année pour savourer de jolis retrouvailles. Des semaines séparés qui ne font qu’arroser un amour grandissant.

Parce qu’on a appris qu’une vie à l’étranger c’est ça aussi. Une vie et deux pays. Une vie biculturelle bilingue plurilingue. Nous avons appris à être une petite famille à trois qui savoure chaque instant de l’ici ou du là-bas. Nous sommes français, nous sommes espagnols, nous sommes bretons et minorquins.

Mais avant-tout, nous sommes amour et oui, enfin le trois !

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Vie à l'étranger

Expatrié : tu rentres en vacances « chez toi » mais tu as besoin de t’acclimater

Arrivées, débarquées et déjà dans le train train quotidien des habitants. Ile de la calme, de la paix, île tranquille qui se transforme en été. Comme tant d’autres lieux insulaires. Mais nous n’avons pas encore joué aux touristes.

Les vacances de l'expatrié

Dans le tourbillon de la chaleur

Nous y voilà dans le tourbillon de la chaleur. De cette chaleur collante étouffante qu’on adore aimer-détester. Cette chaleur qui fait sentir qu’on vit un « vrai été », disent les anciens. On m’avait prévenue : il fait très chaud ! Et c’est vrai (Virginie B vous donne quelques conseils pour cohabiter avec cette chaleur). Alors que ça devrait être facile parce qu’on a eu la chance de vivre une canicule en nord-Loire mais bon, comment vous dire… la canicule nord-Loire fait rire à côté de ça. ça c’est l’humidité qui colle, les températures qui même en minimales ne descendent pas de 28°C, les ressentis à 40°C. Voici donc le point météo de Les mots de Marguerite !

S’acclimater… une question de temps

Parce qu’un point météo est parfois important. Un point météo parce qu’on s’acclimate… et que le temps y est pour beaucoup dans cette acclimatation. Descendre du nord, vol directe (une merveille, un truc de fous quand on voyage avec un bébé -enfin, quand on paye plein pot pour un enfant de tout juste 2 ans pour qui le siège dans l’avion ne sert que le temps de… le temps de quelques secondes, bref, ça, c’est un autre article-) laisser le ciel gris derrière nous (oui, la canicule avait duré, en vrai, que quelques quatre jours) et sentir la routine, les habitudes, les horaires tout chamboulés bouleversés renversés et laisser le soleil pénétrer dans nos peaux, nos yeux et nos coeurs !

L’expatrié qui est chez soi sans vraiment l’être

Et devoir faire avec (je pense à Pom de Pin in Wonderland qui, en tant qu’expatriée, n’a pas envie de rentrer dans son pays cette année ou à Calliframe qui, elle, elle attendait impatiemment son retour en France et encore à Fafa Expat qui profite de ses vacances aussi dans son « chez soi » français). Parce qu’on nous accueille les bras ouverts, la famille nous attend avec le grand sourire et le tout plein de papotages mais dans une vie quotidienne qui pour eux ne change guère. Alors voilà, nous (je) avons besoin de quelques jours d’adaptation parce qu’on est chez soi sans plus l’être, parce qu’on vient en vacances chez soi, qu’on a envie de passer du temps avec nos êtres les plus chers et les redécouvrir et savourer chaque instant, mais qu’une vie de free-lance fait qu’on doive aussi dégager du temps pour travailler… alors voilà, on s’acclimate chez soi comme on peut.

Et puis, dans trois jours on fera comme eux : on mangera à ses heures estivales du sud, on rentrera et sortira de la maison sans ordre ni désordre et la routine de la campagne nantaise nous paraitra loin, très loin et fin août, on ne voudra pas rentrer. Toujours entre les deux, moi je vous le dis, c’est ça la vie à l’étranger !

Parce que j’ai vécu 18 ans ici. J’en ai presque 36. On arrive à l’équateur. ça papillonne, ça tourbillonne. Je suis d’ici mais j’ai besoin de quelques heures, quelques jours d’adaptation. Et c’est bizarre !

C'était un article d'acclimatation, un peu sans queue ni tête, comme ces dernières heures vécues ici ! Avec un grand sourire et un peu de fatigue, beaucoup de soleil et un petit rayon gris, parce que #etonpenseàpapa qui est resté à 1 000 Km. Et on s'est posées sur le sable, sur cette plage d'enfance et ça commence à aller mieux, l'adaptation fait son effet...et ce, même à 39°C !

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Vie à l'étranger

Ici et là-bas

Il fait noir et sombre, les passants commencent à marcher la tête en avant, enveloppés dans de grosses écharpes, parfois tricotées avec amour, parfois rescapées d’une veille garde-robe, les mains dans les poches.

Depuis des semaines déjà que les jours raccourcissent et que la lumière commence sérieusement à diminuer. Elle est ici, assise derrière son bureau, le regard posé sur ses petites affaires. De temps à autre, elle lève la vue et elle se heurte à des tas de feuilles volantes qui passent quasi inaperçues sous ce brouillard venu du nord et d’un atlantique qui la surveille de loin. Une fois par jour, sa voisine ouvre les volets, mais elle est trop loin pour lui lever le bras en guise de bonjour.

Trop loin. La distance…

Doucement, l’air de rien et comme prise par un soupçon de nostalgie, elle se dessine une autre vie. Une vie à voix basse qu’ils pourraient mener ailleurs.

Mais ses petites affaires la ramènent à la réalité. A cette réalité qu’elle a construite avec tant d’amour et dont elle est si fière. Des minutes plus tard, quelques heures après que la voisine ait ouvert la porte, elle se retrouve maintenant absorbée par ce petit rouge-gorge qui semble vouloir jouer avec les pinces à linge coloriées et estivales, souvenir des jours de bronzage. Et elle part, loin très loin. Elle se chemine toute seule vers le sud, vers cette méditerranée aux odeurs de fête et de chevaux, vers ces rues de petites villes remplies de gens, de murs blancs et de volets verts, vers ces liens tissés inconsciemment, naturels et sans équivoque qui ne sont plus qu’un vieux souvenir. Elle se dit que là-bas tout serait plus simple pour elle, mais si ce n’était qu’une simplicité caduque ?

Soudain, elle tourne la tête et elle aperçoit une lueur de soleil qui la réveille paisiblement de son état de rêverie en se disant qu’elle est ici et que son là-bas restera à jamais son plus grand soleil.

plage à Menorca

Macarella Menorca

Chemin à MinorqueMacarella Menorca

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