Inspiration

Je sais, je veux et je peux

Ne pas savoir ce n’est pas ne pas vouloir,
Ne pas vouloir ce n’est pas ne pas pouvoir,
Ne pas pouvoir ce n’est pas ne pas vouloir,

Que dois-je donc faire ?

Si je sais et je peux et je veux.
Si je veux, je sais et je peux.
Si je peux, je sais et je veux.

Puis-je continuer à rêver ?

Quand je rêve, je vis,
Mais quand je rêve, je ne vis plus
Vivre et rêver
Rêver et vivre.

Je veux mais je ne peux pas
Je vis, je rêve, je veux et je peux

…mais je ne sais pas…

Et je veux que tu saches que toi, tu peux.

London

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Je croque ma vie

Parfois je me pose, je m’enferme en moi-même et je laisse aller mes pensées. Parfois aussi j’ai besoin d’un instant non éphémère de solitude, un temps de recueillement pour canaliser ces pensées qui, soit elles s’envolent, soit elles s’endorment tel le bébé que tous portons en nous. Il y a des fois comme ça. Des fois où l’envie de vivre passe aussi par cette quête de l’essentiel qui nous amènera, à long terme, vers la vérité des choses.

Je veux déguster la vie, je veux croquer chaque moment parce que chaque seconde a une saveur différente. Je veux toujours ouvrir grand les yeux pour tout voir et observer la beauté qui s’étale devant moi. Je ferme les yeux et je vois des morceaux de vous, des bribes de moi, des miettes de nous tous, ensemble, toujours ensemble.

Parce qu’ensemble, il fait mieux croquer la vie !

croquer

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Le (dur) retour du mois de janvier

C’est le retour, la rentrée, la reprise si difficile du mois de janvier. Le temps où l’on revient d’une pause chargée en visites familiales et de partage de jolis moments. Souvent nous avons aussi eu l’occasion d’oublier (un peu) notre train-train quotidien. C’est le moment où beaucoup de gens établissent une longue liste de résolutions pour la nouvelle année. Ce n’est pas mon cas, je n’ai jamais senti le besoin d’attendre la fin d’une année et le début d’une autre pour changer quoi que ce soit dans ma vie.

Mais pour moi le retour, le début du mois de janvier signifie, en quelque sorte, une nouvelle période de re-adaptation. Le temps de quelques jours je suis retournée dans mon pays, dans ma famille, dans la maison de (et avec) mes parents. Le temps de quelques jours, moi, mariée et jeune maman, je suis redevenue la petite fille de mes parents. Cela fait du bien. C’est vrai. Là-bas, parfois, j’ai l’impression que tout coule de source, tout est plus naturel, pas de subtilités de langue, moins besoin de justifier. Je rentre et je sors plus facilement. Dans ma petite ville tout est à portée de main, nul besoin de prendre la voiture pour aller acheter une baguette. Nul besoin de plier et déplier quarante mille fois la poussette pour la mettre et la sortir quarante mille fois de la voiture. J’ouvre la porte et je prononce des « bon dia », « com va? », les gens passent, je connais la vie des gens. Je sais où ils vont, d’où ils viennent.

Et puis il y a ce retour. Ces quelques larmes à l’aéroport, juste avant de franchir la zone réservée aux voyageurs. Des au revoir très rapides parce que je n’aime pas ce moment. La main de mon mari qui passe sur mon épaule, signe de caresse et de soutien. Mon regard qui volontairement fuit celui de mes parents. Un grand sourire de ma mère, toujours positive et rassurante mais qui cache aussi une immense tristesse à laquelle nous nous sommes habituées. Et ensuite les avions. D’abord un. Une escale. Ensuite un autre avion. Et nous arrivons. J’esquisse un sourire à ceux qui viennent nous attendre à l’aéroport. Mais en vrai je cache mes larmes. La porte de chez nous s’ouvre. Oui, c’est chez moi. Je me le répète. Je me le répète encore. Nous ouvrons les valises, nous rangeons tout rapidement, histoire de retrouver la routine au plus vite possible. Parce que le temps de la pause est fini. Game over.

Janvier. Le retour. Le dur retour.

Bureau160