Inspiration

Equation inspiration + magie + technique = Un Joli Texte

Écrire, réfléchir, chercher des mots, placer les virgules. Lire, relire, changer, sourire, se fâcher en trouvant une coquille. Écrire, cette activité pas banale qui fait tellement travailler l’imagination. Les neurones qui bougent affolées dans le cerveau en fouillant la matière grise. Hop, j’ai trouvé, je peux commencer ! Je me lance, j’ouvre une feuille blanche, quelques gribouillages sur un cahier pour ne pas perdre les idées. Un bruit, ça me dérange, un coup de téléphone, je n’ai pas envie, ok, je le prends, cinq minutes mais pas plus. Je reprends l’écriture, ça y est, je suis à fond dedans, je sais quoi dire, je sais quelle histoire raconter, je connais les mots dont j’ai besoin, je les colle les uns à côté des autres tel une gamine fignolant un collier de petites perles.

Et pourtant… à cette époque de l’année je ressens toujours un même sentiment de non inspiration, de ne pas savoir par où commencer. Tous les ans je reçois la commande d’un magazine qui veut que je fasse un petit article sur un événement de la vie culturelle et traditionnelle d’une certaine ville. L’évènement en question a lieu depuis des siècles. Croyez bien alors que tout a déjà été écrit et tout à déjà été dit. Mais non, cette année encore je vais trouver un super joli texte à écrire, il faut y croire.

Le travail d’écriture est un travail dur mais satisfaisant, loin de ce dont beaucoup de gens croient, écrire relève du domaine de l’artistique mais aussi du technique. J’oserai dire que ce côté technique est davantage présent chez moi par le fait de tenir ce blog et d’écrire plein d’autres choses dans une langue, qui bien qu’utilisée quotidiennement n’est pas la mienne. Sinon, pourquoi traduisons-nous toujours (enfin, presque) vers la langue maternelle ? Entre autres choses, parce que techniquement c’est plus facile. On y est plus à l’aise. Bref. L’inspiration par contre on peut l’avoir dans n’importe quelle langue, comme le langage de la peinture, par exemple.

Ce sera donc par cette équation qui mélange inspiration et magie que je vais trouver mon beau texte à présenter à ce magazine qui l’attend pour dans quelques jours.

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Inspiration

De l’importance de la réflexion avant l’écriture d’un article

De nos jours tout le monde peut avoir un blog, beaucoup de gens ont une page Facebook et plein d’autres sont sur Twitter. Tout cela pour dire que de nos jours, beaucoup d’entre nous jouons aux journalistes, les uns plus que les autres mais il y en a qui s’auto-décrétent journalistes.

Si j’ai choisi le mot « jouer » est pour bien relever le fait que la plupart d’entre nous ne sommes pas des journalistes. Et comme tous les jeux, on peut être surpris par des mauvais côtés, il y a des pour et des contre. Le travail des vrais journalistes, j’en connais plein et je fais de temps à autre des collaborations pour des journaux, a bien changé. Comme la vie elle-même les journalistes sont aujourd’hui précipités dans la rapidité des faits, dans la non-attente des publications, dans la spontanéité du numérique, la concurrence et aussi la soif des lecteurs d’avoir affaire à des cas bien juteux. Hélas. Il y a une partie du travail d’enquête et d’information contrastée qui est en train de disparaître. Un jour tout cela va nous manquer.

Je suis convaincue que ce n’est pas forcément la bonne voie. Quand quelqu’un d’entre nous, blogueurs et autres aficionados, écrivons sur un sujet sans vraiment vérifier, se fiant simplement à ce que l’on a lu quelque part, juste comme ça, et en diagonal… ça peut créer de vrais problèmes. Les tweets, les articles facebookians et tant d’autres espaces qui en seulement quelques caractères nous permettent de dire tout et n’importe quoi peuvent nous jouer des mauvais tours. Parce qu’en écrivant à la vitesse de la lumière et propulsés par les commentaires d’autres internautes, on ne prend pas le temps de réfléchir, et ça, on sait tous que ce n’est pas bien. Petite période de réflexion avant de passer à l’action.

L’écriture est une action capitale, cette trace écrite qui reste à vie, et qui peut en dire beaucoup de nous. Ne l’oublions jamais. Gare au loup 🙂

cuaderno

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Vie à l'étranger

La administración me llama para recordarme que soy extranjera

Uno se re-da cuenta de que es extranjero cuando se topa con los papeles.

Quiero decir, a veces, uno se acuerda que no es del país al tener que iniciar por enésima vez trámites administrativos. Por eso, hay dias en que uno piensa que todo seria mucho más fácil si hubiera seguido en el país de origen. Viajar, aeropuertos, lenguas, traducciones, maletas, despedidas, abrazos, llamadas y tantos sustantivos que me han servido ya para hablar, pero sin decirlo, de las vivencias de una vida en el extranjero. De hecho, es gracioso, a veces uno se olvida que no vive en su país e incluso se pregunta dónde está su lugar. Yo creo que no quiero ser de ningún lado, siempre etiquetas, siempre pertenecer a un grupo o sociedad o comunidad. Eso me pasa sobre todo cuando la hartura administrativa se apodera de mí. Sí, amigos y amigas, que les importa al ayuntamiento de turno, al censo de aquí o de allí, a consulados y oficinas consulares… ¿qué les importará mi vida, pienso yo? Una vez vale, dos acepto, tres incluso también, pero más allá ya digo no… Mi sangre es mi sangre, mi cuerpo es el mío y mi cerebro también, sé de dónde voy, camino por mi vida y a veces es altamente fatigante re-dar requete-explicaciones.

Acabo plegándome a sus requerimientos después de dejar mi hartura reposar y hervir al mismo tiempo, como esperando que de ese acto pueda yo obtener alguna especie de salvación. Pero despierto y los papeles siguen ahí. Estimada burocracia que tanto facilita las cosas, ¿qué haría yo sin ti? Qué bonito sentirse extranjero, aquí o allí, no siempre pero a menudo, como ese oleaje que va rompiendo en las rocas a ritmo de vaivén, como esa margarita que voy deshojando, a ratos sí y a ratos no.

¡Qué bonito sentirse extranjero pero sin ti, amiga burocracia!

confi