Minorque

Les « Pedreres de s’Hostal » et « Lithica » : l’art des pierres à Minorque

Minorque by @Margarida

Tourisme à MinorqueSuivez-moi, le temps d’un été, sur
mon île adorée en Méditerranée
#Minorque #tourisme #voyages

Originaire de Minorque, je continue avec cette série d’articles, que je vais publier tout au long de l’été, sur l’île qui m’a vu grandir. Des balades dans des lieux plus touristiques et d’autres dans des endroits moins connus. Une Minorque sincère et naturelle, attrayante pour les touristes et toujours aimée par les locaux. Symbiose parfaite pour un bout de terre de 700 km2 qui a été déclarée (dans sa totalité) Réserve de Biosphère en 1993. Longtemps côtoyée par un tourisme plutôt britannique, les Français l’ont redécouverte il y a un peu plus de trois ans. Certes, il n’est pas toujours facile d’y accéder par manque de bonnes connexions et de vols mais c’est aussi sans doute cela qui contribue à son charme. Les Français aiment la Minorque des randonnées, des sentiers côtiers (GR 223), des plages et des criques vierges, de la slowlife des habitants et des places des villes remplies d’enfants qui jouent. Minorque conjugue à la perfection tradition et modernité.

Les « Pedreres de s’Hostal » et « Lithica » : l’art des pierres à Minorque

Minorque regorge de cailloux, foisonne de pierres, c’est un cliché mais c’est vrai. En témoignent ces murs de pierre sèche si caractéristiques qui longent les routes de part et d’autre et servent à la fois à protéger les cultures du méchant vent de tramontane et à la rotation des pâturages pour le bétail ; des pierres qui constituent également les monuments préhistoriques comme les Taulas, Talaiots, Talaies.

Mais s’il est un lieu d’émerveillement incontournable fait uniquement de pierres, c’est bien les Pedreres de S’Hostal, des carrières de « marès » qui servirent pendant plus de deux cents ans à extraire la pierre pour la construction des maisons. Le marès est un type de roche calcaire semblable au grès. Il s’agit de carrières monumentales, impressionnantes, au sein desquelles l’homme se sent tout petit et en même temps y retrouve son essence.

Lithica à Ciutadella, MinorqueLithica à Ciutadella, Minorque Lithica à Ciutadella, MinorqueLithica à Ciutadella, Minorque Lithica à Ciutadella, Minorque

Les carrières étaient exploitées au moyen de deux techniques différentes : manuelle pour les anciennes carrières et mécanique pour les carrières plus modernes. Cela en a fait deux espaces complètement différents. La vieille carrière a laissé une empreinte quasi magique avec son labyrinthe de pierre et de végétation, où un jardin botanique ainsi qu’un itinéraire botanique ont été créés par la suite. Pour sa part, la carrière mécanique nous a laissé en héritage des espaces imposants, saisissants, des parois d’une immense verticalité, presque à en donner le vertige, aux formes cubiques qui font aujourd’hui office d’amphithéâtre et de scène de concerts en été.

L’association Lithica

C’est peu après l’abandon des Pedreres (carrières) en 1994 en tant que lieu de travail que va naître l’association Lithica (rappelons que lithos en latin signifie pierre) de la main de la sculptrice et architecte Laetitia Lara (Paris 1957). Le but premier de Lithica vise à préserver et à revaloriser les anciennes carrières de marès. Lithica est donc devenue une sorte de gardien du patrimoine. Grâce à cette association, les Pedreres de s’Hostal sont sorties de l’oubli, tant pour les Minorquins que pour les visiteurs. C’est aussi grâce à Lithica que les lieux ont pu recouvrer toute leur splendeur, une complète union entre la sculpture et la pierre, une continuité du travail de la main de l’homme, cette fois-ci en communion avec l’art.

Les Pedreres sont situées à seulement 3 km de la jolie ville de Ciutadella, une visite inévitable lors des longues soirées d’été. Un coucher de soleil dont les reflets passent de paroi en paroi, créant des jeux d’ombres et de lumières, un endroit qui nous transporte et qui nous fait voyager.

Lithica est aux Pedreres de s’Hostal ce qu’une perle est à une huître : l’essence même de la beauté qui donne envie de se l’offrir et qui donne envie de la savourer.

Nous, les Minorquins nous nous réjouissons que ces carrières soient préservées ; nous nous faisons une joie à l’idée d’aller y fêter la pleine lune du mois d’août, nous adorons programmer une petite sortie-concert à l’Hort des Tarongers… Nous raffolons de ce lieu somptueux, de ces pierres millénaires incroyablement belles.

A Minorque il y a des pierres, certes, mais pas n’importe quelles pierres.

CREDIT PHOTOS : Toutes les photos ont été extraites de la page officielle de Lithica et sont signées, tour à tour, par Lithica, Lara et Lluis Bertran.

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Vie à l'étranger

De mères en filles, traditions culinaires

Et puis je me suis réveillée et je me suis dit qu’il fallait bien ça aussi pour bien transmettre les traditions culinaires. Je me suis dit mais c’est juste pas possible, il faut que je m’y mette pour pouvoir lui transmettre, là-bas, loin de la Méditerranée.

Parce que je me suis rendue compte, en fait, que je parlais souvent de tout ce que je veux transmettre à ma fille en termes de langue, d’habitudes, de culture. Je parle relativement souvent de ce que moi je veux transmettre à ma fille.

Mais oui mais oui, je me suis dit… il va bien falloir, aussi, aller puiser à la source : ma mère.

Ma mère à moi pour bien devenir sa mère à elle

Transmission culinaire de mère en filleTransmission culinaire de mère en filleTransmission culinaire de mère en filleTransmission culinaire de mère en filleTransmission culinaire de mère en fille

De mères en filles

J’aime la cuisine. J’aime le salé. J’aime les popotes, les casseroles, les gros plats au four, les préparations bien mijotées, les tomates, les aubergines, les courgettes, les poivrons tous couleurs confondues, l’origan, le thym et les herbes de Provence, les cocas… J’aime la cuisine du sud.

Le sucré j’aime un peu moins. Voilà donc l’occasion parfaite pour m’entraîner, pour apprendre de ma mère et apprendre à ma fille, un jour, qui sait, là-bas. En fin d’après-midi, quand la chaleur tape encore, avant la balade du soir sur la place de la ville pour y rejoindre les autres enfants.

Au menu banyetes de chocolat. PrincesseThelma et moi on les appelle « beignets au chocolat » quand on veut expliquer ce que c’est en français, par rapprochement homonymique mais en vérité ce sont une sorte de petits pains viennois en forme de croissant. Banyetes signifie petits cornes.

Et les savourer et se laisser les moustaches de chocolat et entendre des iaia, je veux una banyeta. Et sourire très fort. Et me dire que oui, moi aussi, je vais lui en faire un jour. A l’étranger, peut-être.

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Minorque

Plage de Sa Mesquida à Minorque, petit havre de paix

Minorque by @Margarida

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Originaire de Minorque, je continue avec cette série d’articles, que je vais publier tout au long de l’été, sur l’île qui m’a vu grandir. Des balades dans des lieux plus touristiques et d’autres dans des endroits moins connus. Une Minorque sincère et naturelle, attrayante pour les touristes et toujours aimée par les locaux. Symbiose parfaite pour un bout de terre de 700 km2 qui a été déclarée (dans sa totalité) Réserve de Biosphère en 1993. Longtemps côtoyée par un tourisme plutôt britannique, les Français l’ont redécouverte il y a un peu plus de trois ans. Certes, il n’est pas toujours facile d’y accéder par manque de bonnes connexions et de vols mais c’est aussi sans doute cela qui contribue à son charme. Les Français aiment la Minorque des randonnées, des sentiers côtiers (GR 223), des plages et des criques vierges, de la slowlife des habitants et des places des villes remplies d’enfants qui jouent. Minorque conjugue à la perfection tradition et modernité.

Sa Mesquida, petit havre de paix

Aujourd’hui, je sais déjà que les couleurs de ces photos je vais les garder précieusement dans ma jolie boîte à trésors parce que j’imagine qu’en l’ouvrant, un jour de pluie, ils vont me fouetter le visage et me redonner le sourire.

Je regarde à droite et à gauche, vers le haut des falaises ou au loin à l’horizon et je vois un petit havre de paix, un refuge pour les jours de tristesse et un exutoire pour les jours de trop-plein de bonheur, quand il faut courir les bras ouverts pour savourer la vie et l’instant magique.

Toutes ces sensations que Sa Mesquida me donne. Petite calanque à l’est de l’île, à seulement 4 kilomètres -environ- du centre ville de Mahón, capitale de l’île. Un petit air marin qui faisait vibrer la jolie Méditerranée. La plage, surveillée par une tour de défense construite au XVIII par les Anglais pour se défendre des attaques des troupes franco-espagnoles qui voulaient reprendre l’île aux Britanniques. Un morceau de littoral, une île et plein d’histoire.

Sa Mesquida plage  à MinorqueSa Mesquida plage  à MinorqueSa Mesquida plage  à MinorqueSa Mesquida plage  à MinorqueSa Mesquida plage  à Minorque

Je me rends compte que cela nous fait un bien fou de venir savourer la vraie essence de nos origines, quand il fait beau et que les jours se mettent en pause. C’est pour cela que j’ai eu envie, cette fois-ci, de partager avec vous un peu de mon voyage et surtout de vous offrir ces couleurs bleues et sable doré…

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