Interprétation

L’interprétation d’accompagnement

La semaine dernière, j’ai passé quelques jours entre Metz et Luxembourg pour accompagner une entreprise catalane. Nous avons travaillé sur un salon et en visite d’un de leurs clients.

Lorsqu’on accompagne une entreprise, l’interprétation va bien au-delà de la traduction d’un message, nous devenons un membre de plus de l’entreprise, contribuant ainsi à leurs ventes et à leur expansion.
Pendant 3 jours, je n’ai plus été «Margarida, interprète» mais plutôt «Margarida, de la société machin truc»

Ce fut un plaisir d’accompagner ces gens de la terre, ces paysans, comme ils s’appellent eux-mêmes. Des gens intelligents, simples, passionnés par leur travail.

Interprétation accompagnement, liaison

Pourquoi je vous raconte cela ?

Parce que le travail de l’interprète est vraiment fait de mille et une casquettes !

〉Toutes les missions sont différentes.
〉Chaque client a des besoins très spécifiques.
〉Chaque déplacement à une saveur unique.
〉Chaque préparation requiert de ses propres méthodes
〉(…)

Il paraît que l’interprétation d’accompagnement est la plus informelle de tous les types d’interprétation.
Sans doute.
Oui.
Mais les enjeux sont parfois énormes.
Et l’humain vraiment au centre de l’action.

Traduction

J’ai testé pour vous : le stage de traduction

Les langues étrangères m’ont toujours intéressée d’une certaine manière : apprendre une langue permet de m’instruire, de communiquer, apprendre davantage de choses.

Alors le métier de traductrice m’attire particulièrement. Ce métier permet de partager nos connaissances et d’aider à traduire de nombreuses choses pour ceux qui ne comprennent pas la langue source.

J’apprécie beaucoup utiliser plusieurs outils de travail, par exemple avec des dictionnaires, travailler sur des logiciels, effectuer la traduction sur un ordinateur, ou sur papier.
Mais pas seulement !

Le contact avec la clientèle m’importe beaucoup. Retravailler une œuvre, un livre, un segment de texte, un site web, je trouve cela gratifiant et très intéressant.

Un autre avantage selon moi, un traducteur apprend sans arrêt, car sortons du cliché, un traducteur s’instruit tout au long de sa carrière, par exemple dans un domaine bien précis, comme dans la médecine, nous ne sommes pas tous des spécialistes.

Cependant, je trouve que le métier de traducteur n’est pas suffisamment assez considéré à sa juste valeur pour plusieurs raisons, comme le fait que beaucoup pensent que Google peut traduire aussi bien qu’un traducteur, mais aussi, le métier de traducteur est souvent comparé au métier de secrétaire, seulement ce sont des métiers bien différents sur plusieurs critères.

Une expérience m’a suffi pour comprendre que ce métier était fait pour moi ! Grâce à un stage effectué avec Margarida Llabrés en traduction espagnole.

Les points positifs et négatifs du métier ont été évoqués tout au long de mon stage, ce qui m’a permis de me conforter dans mon projet professionnel.

Tout au long de mon stage, j’effectuais des traductions, des créations d’articles et des posts en français et en espagnol. J’ai vu également le quotidien d’un traducteur, ce qui m’a pris conscience de ce métier qui est selon moi trop méconnu.

Vive les traducteurs !

Soline Rambault

(ÉTUDIANTE DE LA LICENCE LEA À L’UCO NANTES, EN STAGE CHEZ MARGARIDA LLABRÉS ROTGER, ENTREPRISE INDIVIDUELLE DE TRADUCTION ET D’INTERPRÉTATION)
Traduction

Arrêtons les stéréotypes : être traducteur

« Un traducteur, s’il utilise un dictionnaire, c’est que ce n’est pas un bon traducteur ! »

Faux. Comme disent beaucoup, les traducteurs ne sont pas des encyclopédies. Un traducteur doit effectuer des recherches sur le mot qui lui est inconnu, pour bien le comprendre spécifiquement, une fois compris alors il peut trouver des équivalents dans d’autres langues.

« Le texte est court, vous ne devez pas prendre beaucoup de temps à le traduire ! »

Faux. Car tout professionnel qui se respecte aime donner un travail d’une qualité optimale à son client. Tout dépend du texte, des termes spécifiques qui nécessitent surement une recherche plus approfondie. Il arrive de passer plus de temps sur un texte court qu’un texte qui fait son double. Alors beaucoup de traducteurs et traductrices aiment que leurs clients leur laissent le temps nécessaire pour le traduire correctement.

« Ne fait pas de chichis, interprète, c’est la même chose »

Faux. Un traducteur traduit un texte écrit, tandis qu’un interprète traduit un discours oral. Pour comparer plus précisément, un interprète doit garder en mémoire un instant une grande partie d’un discours et ensuite le traduire oralement, seulement un traducteur a tout le temps de revenir plusieurs fois sur la même phrase et ensuite le traduire. Un traducteur est également auteur, auteur de ces traductions et un interprète doit avoir la capacité à imiter les tons, les émotions tout en traduisant le discours entendu dans la langue d’origine.

« Tout le monde peut traduire, tant qu’elle parle deux langues ! »

Pour beaucoup de personnes, quand il parle une autre langue que leurs langues maternelles, ils pensent pouvoir alors traduire correctement. Ce n’est pas si simple ! Après être capable de parler deux langues, pour traduire, il faut avoir la capacité de traduire, avoir des aptitudes spécifiques, de l’expérience, et de nombreuses choses…

Soline Rambault

(ÉTUDIANTE DE LA LICENCE LEA À L’UCO NANTES, EN STAGE CHEZ MARGARIDA LLABRÉS ROTGER, ENTREPRISE INDIVIDUELLE DE TRADUCTION ET D’INTERPRÉTATION)