Enfants

Mamans qui travaillent, enfants en vacances

enfants en congé et mamans qui travaillentNous y voilà de nouveau. L’heure a sonné, les sonneries retentissent, la France se met en mode vacances scolaires ! Yoouppi, laissons les cartables se reposer !

Toutes les six semaines, le pays se voit envahit par une vague de petites têtes blondes qui cherchent à savoir quoi faire de leurs petits os. Les uns profiteront des papys et des mamies; les autres auront la chance d’avoir des papas et des mamans qui prennent des vacances, aussi; les autres se partageront le temps entre chez maman et chez papa; et certains, comme c’est le cas ici… profiteront, tant bien que mal, d’une maman qui travaille à son compte à la maison.

Nous y voilà donc pour la deuxième fois. Deuxièmes vacances de février pour Petite Princesse. Le mode d’emploi n’est pas encore bien défini. On tâtonne, on s’adapte, on profite, on stresse, on rigole, on joue, on tape sur la touche du clavier qu’il ne faut pas, on demande de l’aide certains jours…bref, on fait comme on peut. Figurez-vous que « les vacances toutes les six semaines » c’est un « mode de vie » tellement ancré que c’est un des aspects que j’ai mis sur la balance quand je pesais les pour et les contre de devenir freelance.

En vérité, comment le vivons-nous ?

Je l’ai dit : comme on peut !

Je vous avoue que trois jours avant le top départ des congés scolaires (pour rappel, nous avons une « nounou » temps enseignant), je commence à stresser et dans mon for intérieur je me maudis de ne pas habiter à côté de ma maman chérie. Oui. C’est un fait. Elle qui a aussi gardé des enfants à Minorque. Elle avait qui je m’entends si bien. Bref. Il faut faire sans ma maman chérie. En même temps, si j’ai opté pour travailler à la maison, c’est aussi pour profiter plus de mes enfants et pour être plus présente. ça, je me le répète aussi. (ces lignes que vous venez de lire, c’est des pensées à voix haute ! oui oui !)

Mais la vérité est que quand il faut travailler, quand il faut réfléchir aux mots, au sujet à traiter, à la traduction la plus adéquate et bien, une Petite Princesse toute pleine de vie de 21 mois, fera tout pour ne pas vous aider ! Retour donc sur terre. Je réalise qu’il va falloirtrouver des moyens pour l’occuper. Qui dit moyens pour l’occuper, dit gens susceptibles de vouloir la garder.

Je n’habite pas en ville, je suis arrivée ici dans cette campagne nantaise il y a 2 ans, autant vous dire que je connais pleeeeiiiinnn de monde ! La famille de ChériGuiri est toujours à 70 Km et lui-même part à 6h30 du matin et rentre à 18h le soir. Il y a pire, je sais. Mais bon, toujours est-il qu’il faut que je trouve des « aides » si je veux travailler un minimum et dans de bonnes conditions.

Des solutions

1ère solution : La première des choses est appeler belle-maman. Et comme je suis un peu timide, j’ai toujours un peu de mal. Mais je le fais, oui, je suis grandemaintenant, je suis une maman-freelance-qui-travaille-à-la-maison. Elle accepte (évidemment) de venir la garder 1 jour en début de semaine et de venir la récupérer le jeudi matin pour partir avec et nous on ira la chercher le samedi. Avec ça aussi, j’ai encore un peu de mal. Je ne sais pas si je suis une maman poule, je ne sais pas si c’est parce que belle-maman n’est pas ma maman (logique !) mais j’ai un peu de mal à voir partir ma petite à 70 km. Parce que moi qui suis originaire d’une île de 700 km² et bien, ces 70 km je les vis comme partir au fin fond du monde !

2ème solution : Deux jours par semaine je vais la garder moi-même. Pour ce faire, je me lève tôt, à 6h ou avant, histoire d’avoir 2 ou 3 heures devant moi pour travailler, avant que Petite Princesse se réveille. Après je m’occuperai d’elle, on va aller se balader, faire des magasins, jouer, manger. Le soir venu, si je n’ai pas rempli mon cahier de charges je me remettrais au travail pendant que le papa donne le bain.

3ème solution : Confier Petite Princesse à desamis. De nouveaux amis, vous savez, ce dont je vous parlais l’autre jour, par ici. Ces amis qui sont à la base les amis de mon ChériGuiri mais qui avec le temps deviennent mes amis aussi. Ce sera une première pour ces vacances de février 2015.

Pas d’autres solutions en vue, pour l’instant. Je sais que quand elle grandira, les choses vont changer. Dans l’état actuel des choses, je ne peux pas (mon coeur ne peut pas) la laisser partir une semaine entière chez belle-maman et beau-papa, à 70 km, c’est trop loin pour moi !

Vacances scolaires en France, faire garder les enfants

J'ai parlé des mamans freelances qui travaillent à la maison parce que c'est ce que je connais mieux, mais je sais que c'est tout aussi difficile pour n'importe quelle maman qui travaille. Et oui ! Les mamans deviennent des pro de l'organisation pendant les vacances des enfants... toutes les six semaines !
Comment faites-vous ? Je suis preneuse d'idées, comme toujours. Je serai aussi ravie d'entendre que c'est normal que je ne puisse pas la laisser partir, pas encore, une semaine entière...

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Vie à l'étranger

Se faire des amis quand on change de ville (plusieurs cas de figure)

nouvelle ville - nouveaux amis

Voyager. Voyager. Le rêve de voyager.

Voyager nous apprend plein de choses, à commencer par mieux se connaitre soi-même. C’est en voyageant qu’on donne plus de valeur à certains aspects de ce qu’avait été, jusqu’avant ce départ, notre quotidien. C’est aussi en voyageant qu’on apprend, parfois, à mieux connaitre notre famille. Et d’un autre côté, quand on voyage, on découvre de beaux paysages, de villes incroyables, de repas différents, des habitudes étrangères.

Voyager. Voyager. Et déménager.

Quand on décide de partir, de vivre ailleurs, de déménager… une chose est indéniable : on laisse derrière nous tout un tas de coutumes et de gens qui nous sont chers pour se voir confronté à d’autres gens et d’autres coutumes qui, avec le temps, vont aussi devenir sympathiques, appréciables, précieuses.

Mais tout un chacun sait qu’il faut donner du temps au temps et que donc, parfois, il n’est pas aisé de se faire de nouveaux amis.

rencontrer de nouveaux amis

Des amis ou des connaissances ?

J’aime beaucoup l’usage qu’on peut faire en français de ces deux termes. Utiliser « ami » ou utiliser « connaissance » met déjà d’entrée une réelle différence. J’aurais tendance à dire que faire des connaissances est plus simple. On les trouve facilement : au travail, dans une auberge de jeunesse, dans la salle d’attente d’un médecin, sur les pistes de ski… Les connaissances sont, généralement, des gens sympa, cool, qu’on côtoie de temps à autre et avec qui on peut papoter de tout et n’importe quoi sans rentrer vraiment dans les vrais détails.

Les amis c’est autre chose. Les amis sont ces personnes à qui on peut se confier. Ces gens qu’on a hâte de voir, de retrouver, avec qui on partage des moments inoubliables, tant des bons que des mauvais. Les amis on peut les appeler en cas de coup de blues ou en cas de grande joie dans notre vie. Les amis laissent une tâche indélébile pour toujours dans notre coeur, dans notre tête, dans notre âme.

J’ai envie d’évoquer plusieurs cas de figure sur le fait de se faire de nouveaux amis quand on change de ville, quand on déménage, quand on part avec nos valises.

Arriver seul dans une nouvelle ville

Quand on arrive seul dans une nouvelle ville, on a une seule chose à faire : se bouger pour trouver des amis, pour faire des connaissances. Quand on est seul, on veut, à tout prix (ou presque) ne pas le rester, alors on a tendance à cumuler les activités, à s’inscrire à droite et à gauche, à accepter tous les pots de bienvenue ou de départ, toutes les soirées ou sorties organisées par le voisin de palier de la nouvelle collègue de travail.

Ce que j’ai remarqué : on se fait très rapidement des connaissances mais au bout d’un certain temps on se rend compte que ce ne sont pas des amis (pas tous, en tout cas) et qu’il faut commencer à faire un petit tri.

Arriver en couple dans une nouvelle ville

Arriver à deux dans une nouvelle ville apporte une sorte de sérénité et de confiance qui peut jouer en votre faveur les premiers jours, les premiers mois. Ensuite, on peut vite ressentir le besoin d’exister aussi par soi-même, de voir qu’on est capables de se faire des amis sans besoin de notre partenaire. On va donc commencer à chercher des activités, à se dire que si on s’inscrit dans la salle de gym, on va peut-être rencontrer des gens. Il va falloir tout le temps jongler entre « mes » envies et « ses » envies.

Ce que j’ai remarqué : je n’ai rien remarqué, n’ayant jamais passé par cette case. Mais j’ai entendu, écoute et pris note…

Trouver des amis dans une nouvelle ville rencontrer de nouveaux amis

Arriver seul dans une ville pour y rejoindre son partenaire

Déménager dans la ville où habite son amoureux-se est encore une autre histoire. La première semaine n’aura pas encore fini, qu’on se sera déjà rendu compte que « tes » amis seront désormais les amis à lui. Presque par « imposition » parce que les soirées, les sorties, les repas sont déjà organisés d’avance. Petit à petit, on va essayer de trouver des trous, des vannes de soupape…chercher aussi des activités pour voir de nouvelles têtes susceptibles de devenir « tes » amis. On ressent un grand besoin de trouver des amis par soi-même.

Ce que j’ai remarqué : c’est une grande preuve d’amour. Parfois, il va falloir se taire. Parfois, il va falloir remettre les pendules à l’heure. Au bout d’un certain temps, on s’y habitue. Mais au bout d’un certain temps aussi, on va commencer à inviter des gens qu’a on a croisé juste comme ça. Ce sont des tentatives pour se faire des amis. Personnellement, j’ai trouvé en ma nouvelle coiffeuse une nouvelle amie. « Ses » amis deviennent « tes » amis mais ils resteront surtout SES amis.

Et vous, comment avez-vous vécu votre arrivée dans une nouvelle ville ? Vous êtes-vous fait des amis facilement ?

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Web & blogging

Bloguer sans avoir de calendrier éditorial

Je blogue depuis longtemps.

Et je ne me rappelle pas d’avoir entendu parler, à l’époque où j’ai commencé (2008), de tous ces termes de « ligne éditoriale » et de « planning / calendrier éditorial », pour ne pas citer d’autres termes comme « content marketing » ou « stratégie de contenu » qui font plus référence aux blogs professionnels ou au contenu d’entreprise.

Bref. Bien que Les mots de Marguerite soit quelque part lié à mon activité professionnelle, je ne le considère pas comme un vrai blog pro.

avoir un calendrier éditorial bloguer calendrier

Petite rétrospective

Quand j’ai ouvert mon blog, j’occupais un poste de Responsable éditorial du contenu online (2007) pour une start-up française. C’étaient les débuts du Web 2.0 et en Europe les métiers de community manager et tout ce qui relève du social média n’étaient pas encore très répandus, pour ne pas dire qu’ils étaient méconnus. Facebook est né en 2006 et il a fallu un peu de temps pour que ce fabuleux outil traverse l’Atlantique. Du temps aussi pour que les entreprises aménagent leurs postes et se rendent compte de l’importance de la communication via Internet pour leur image et leur rentabilité. Parce qu’un responsable éditorial en 2007 remplissait aussi certaines des fonctions du community manager actuel, notamment avec les forums, la gestion et surveillance des contenus, les comité de rédaction, etc.

Toujours être les meilleurs

Tout ceci pour dire que je suis et je connais la blogosphère depuis un peu de temps. Et je m’aperçois que depuis deux ans (environ), ce qu’on considérait avant des blogs personnels ou amateurs, sont en train de vouloir se professionnaliser. Je ne parle pas ici de monétisation des blogs, partenariats, etc., je parle plutôt des stratégies que les blogueurs lambda sommes en train de mettre en place pour arriver toujours plus loin et plus haut dans les rankings.

C’est bien, cela prouve que l’être humain veut avancer, veut toujours aller de l’avant, être en raccord avec les temps qui courent, il montre qu’il sait s’adapter, qu’il veut être compétitif.

Ne pas avoir de calendrier éditorial

Sauf que moi il y a certains aspects auxquels je suis incapable de me plier. Comme celui de tenir un planning éditorial. Je n’ai jamais pu. Avant, parce que je savais à peine que cela existait. Sauf pour les blogs bien spécialisés : mode, cosmétiques, enfants.. les autres on a l’habitude de les mettre dans la case Lifestyle (avant on disait « Humeur »), terme bien large pour parler de mode ou style de vie, une vraie caverne d’Alibaba…

En tant que blog lyfestyle, j’écris au gré de mes envies, de mes vécus, de mon quotidien, de mes idées, de mes rencontres. C’est pour moi énormément difficile de savoir à l’avance le sujet que j’aimerais traiter le jour N+2 ou jour N+4… Pour moi c’est vraiment impossible. J’ai fait le test pendant des périodes de vacances où j’ai voulu tout planifier et laisser mes articles prêts à être publiés. J’y arrive très difficilement. Mon écriture relève trop de l’improvisation. Une improvisation réfléchie mais improvisation tout de même.

Alors voilà, je vous l’avoue, je ne suis pas une blogueuse organisée. Les petits carnets ou organisateurs éditorials ne sont pas trop pour moi. Certes, j’ai un petit post-it collé sur mon agenda (papier) où je note quelques idées d’articles mais parfois ils ne verront jamais le jour. Je laisse les plannings pour les tâches à accomplir avec mes clients, pour les articles à rédiger pour eux, pour les posts à publier à compte de leurs entreprises… oui, là, j’ai un calendrier éditorial.

Mon petit bocal à bonbons se remplit en fonction des produits du jour, c’est un peu comme aller au marché et décider du menu en fonction de ce qu’il y a sur les étals…

Et vous, êtes-vous planning éditorial ou écriture improvisée ?

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