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OSER, le mot-clé des freelances ~ ATREVERSE, « keyword » de los freelances

Depuis que je suis dans cette aventure de freelance, j’ai une devise qui m’accompagne tous les jours, tous les matins au réveil, tous les soirs au coucher : O S E R ! Quatre petites lettres avec un énorme signifiant.

Oser faire ce qu’on désire au plus profond de nous
Oser ne pas rester cachés
Oser prendre le téléphone et passer des coups de fil
Oser distribuer ses cartes de visite
Oser envoyer des emails et faire du démarchage
Oser frapper à la porte de clients potentiels
Oser un lundi après-midi prendre du temps pour soi
Oser travailler un dimanche matin
Oser dire qu’on est heureux de notre choix
Oser aller de l’avant toujours, quoi qu’il arrive, malgré les incertitudes
Oser y croire (très important !)

La liste est, à mon avis, presque interminable, une longue série de OSER qui s’adaptera en fonction du freelance et de la personnalité de chacun.

Mais vous voyez, OSER c’est capital.

Quand on démarre cette aventure, qu’on définit notre plan et qu’on établit notre projet, on croit tout avoir bien ficelé et savoir à science infuse sur quoi et comment on va travailler. Or parfois, des belles surprises nous attendent. Des gens qui vont venir nous chercher et nous proposer des missions qu’on avait pas prévues. Mais comme il faut OSER, il faut dire OUI. Je pense qu’il est très important, en tant que freelance, de ne pas se sous-estimer (tout en restant honnête sur les capacités) et quand une proposition inattendue nous appelle et qu’on « le sent », il faut franchir le cap… Parce que toute nouvelle expérience est une conséquence positive de cette devise OSER !

C’est ce qui m’est arrivé il y a quelques semaines, quand on m’a proposé de faire un flyer pour un concert. Les premiers instants j’ai un peu sautillé, mélange de joie et de peur. Et puis, je m’y suis mise. Et voilà. Je l’ai fait. Certes, je ne vais pas me reconvertir au graphisme. Mais j’aime bien découvrir de nouveaux horizons et j’adore apprendre et me surpasser.

J’ai OSÉ !

Et vous, dans votre vie professionnelle, vous OSEZ ?

{Le concert annoncé sur le flyer a lieu aujourd’hui, amis parisiens, si cela vous tente, n’hésitez pas ! Il me semble que la sublime Nadéah vous recevra les bras ouverts!}

Desde que soy freelance, un lema me acompaña todos los días, todas las mañanas cuando me despierto y todas las noches cuando me acuesto: A T R E V E R S E! Nueve letras que significan mucho.

Atreverse a hacer lo que más deseamos
Atreverse a salir del escondite
Atreverse a coger el teléfono y llamar
Atreverse a distribuir las tarjetas de visita
Atreverse a enviar emails y a vender el producto
Atreverse a tocar a la puerta de posibles clientes
Atreverse a no hacer nada un lunes por la tarde
Atreverse a trabajar un domingo por la mañana
Atreverse a decir que somos felices con nuestra elección
Atreverse a tirar para adelante, pase lo que pase
Atreverse a creer en ello, en nosotros (muy importante)

La lista es, a mi parecer, casi interminable. Una larga serie de ATREVERSE que se adapta en función del freelance y de la personalidad de cada uno

¡ATREVERSE es tan importante…!

Cuando arrancamos esta aventura, cuando definimos nuestro plan de acción y establecemos nuestro proyecto, siempre creemos tenerlo todo bien atado y saber a ciencia cierta en qué y cómo vamos a trabajar. Pero a veces la vida nos sorprendre. Gente que viene a buscarnos y proponernos proyectos que no habíamos previsto. Y como hay que ATREVERSE, hay que decir SI. Pienso que es muy importante, como freelance, no subestimarse (pero sin perder de vista las capacidades) y cuando nos llega una propuesta inesperada y que « sentimos » que es posible, hay que dar el paso… ¡Porque toda experiencia nueva es una consecuencia positiva de este lema ATREVERSE!

Esto es lo que me ocurrió hace un par de semanas cuando me propusieron hacer un folleto-cartel para un concierto. En cuanto recibí la propuesta sentí una mezcla de alegría y de miedo. Pero luego me puse manos a la obra. Y lo hice. Cierto, no voy a reconvertirme en grafista ni diseñadora. Pero me gusta explorar nuevos horizontes y me encanta aprender.

¡Y me ATREVÍ!

¿Y vosotros, en vuestra vida profesional, os ATREVÉIS?

¡Y yo me he ATREVIDO!

{El concierto anunciado en el cartel tiene lugar hoy en París. Si os apetece ir, de buen seguro que la sublime Nadéah os recibirá con los brazos abiertos}

Flyer Nadéah 3-1Freelance faut oser

Freelance

L’art de soutenir les débuts d’un freelance ~ El arte de apoyar los inicios de un freelance

Lors de mes derniers articles sur les raisons qui m’ont amenée à faire le choix de devenir freelance j’ai rarement parlé de tous les gens qui m’ont soutenue. Or je trouve que c’est important d’être bien entourée quand on se lance dans une aventure comme celle-ci. Un des piliers fondamentaux de ma vie est ma famille, d’où l’importance de me sentir soutenue, aidée, protégée, comprise et encouragée par l’homme qui partage ma vie depuis 5 ans.

Dès le début il a été partant pour l’idée que je devienne indépendante, professionnellement parlant (bien sûr !). Il m’a poussé à le faire, il a toujours su trouver les bons arguments pour que je finisse moi-même par me convaincre que c’était une bonne décision. Et surtout, il voulait que je me sente épanouie ! Il ressentait que depuis que j’avais quitté Paris et mon poste de Responsable éditorial il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond dans ma vie professionnelle. Il faut dire, qu’une fois la décision prise et les bases du projet posées, j’ai très vite récupérée une sérénité que j’avais perdue les dernières années : les matins j’affichais vite un sourire et surtout le soir j’étais ravie d’être là et de raconter les aventures de la journée, même que je n’avais vu personne mais mille et une péripéties m’étaient arrivées !

Il a toujours aussi été là pour m’accompagner dans mes démarches administratives, bien que solliciter un statut d’auto-entrepreneur soit très simple et facile, c’est toujours mieux d’avoir l’approbation d’un œil externe. Aussi, il répond toujours présent pour mes tableaux Excel et la compta (que je n’aime pas, j’aime les lettres et les mots, pas les chiffres !), il est là aussi pour les quelques moments d’incertitudes et de questionnements.

Il est là pour enfiler le costume des meilleurs des papas quand il faut que je reste enfermée dans le bureau pour avancer le projet sur lequel je travaille.

Lui, pas très aimant du Web 2.0 et de la vitesse sur laquelle les choses se passent sur les réseaux sociaux… il est toujours là pour écouter mes derniers évènements en tant que Community Manager, pour m’entendre expliquer comment j’ai du créer un scénario pour mon projet de rédaction en cours et pour partager mes joies quand je boucle et je livre une traduction.

Sa présence est importante, il m’appelle pendant une de ses pauses : alors, ça va ? du nouveau ? ohhhh, c’est top ma chérie ! Vas-y, fonce ! Ce sont ces mots, au quotidien, pas de longues phrases mais des mots qui viennent me rappeler pourquoi je fais ça et ô combien je suis heureuse !

Il fallait aujourd’hui que je parle de lui, de cet homme qui a caché une petite poignée de mes cartes de visite dans la voiture « parce qu’on ne sait jamais… »

… Et moi je sais qu’être bien entourée est un facteur clé pour réussir sa vie de freelance !

Merci ChériGuiri !

apoyar un freelance

A lo largo de los últimos artículos donde he ido evocando las razones que me llevaron a ser freelance, no he hablado mucho de la gente que me ha apoyado y animado a hacerlo. Pero esas personas, las que te rodean y dan fuerzas para lanzarte en esa nueva aventura ¡son muy importantes! Uno de los pilares fundamentales de mi vida es mi familia, de ahí la importancia de sentirme respaldada, ayudada, protegida, comprendida y alentada por el hombre que comparte mi vida desde hace 5 años.

Desde el principio apoyó la idea de que fuera autónoma. Me empujó a hacerlo, siempre supo encontrar los buenos argumentos para que yo misma terminara convenciéndome de que era una buena decisión. Y sobre todo, quería que me sintiera realizada. Él notaba que desde que había dejado Paris y mi puesto de Responsable editorial, había algo que no cuajaba en mi vida profesional. Una vez tomada la decisión y las bases del proyecto bien asentadas, encontré de nuevo y muy rápidamente la serenidad que sin darme cuenta había ido perdiendo en los últimos años. Me levantaba ya con la sonrisa y por las tardes-noche estaba encantada de estar aquí y de contar mis aventuras del día, que aunque no hubiera visto nadie siempre tenía mil cincuenta peripecias para explicar!

Siempre ha estado ahí para acompañarme en mis trámites administrativos. Solicitar un estatuto de auto-entrepreneur en Francia es muy simple, pero siempre es mejor tener el beneplácito de una mirada externa. Asimismo, siempre levanta la mano cuando pido ayuda para mis tablas Excel y la contabilidad (¡que no me gusta nada!) y también es de agradecer su presencia en los momentos de incertidumbre y de cuestionamientos.

Siempre está ahí para vestir el traje del mejor de los papás cuando tengo que quedarme encerrada en mi oficina para dar un empujón al proyecto sobre el cual estoy trabajando.

Él, no muy amante del Web 2.0 y de la rapidez con la que ocurren las cosas en las redes sociales… siempre está ahí para escuchar mis últimos acontecimientos como Community Manager, para oirme explicar como he tenido que crear un escenario para mi proyecto de redacción en curso y para compartir mi alegria cuando finalizo y entrego una traducción.

Su presencia es muy importante, me llama durante una de sus pausas: ¿todo bien?, ¿Novedades?, ¡ooohhh, qué bien! ¡dale caña! Estas son sus palabras, a diario, nada de frases largas sino palabras sencillas que me recuerdan por qué hago esto y ¡cuánto soy feliz!

Hoy tenía que hablaros de él, de este hombre que ha escondido un puñadito de tarjetitas de visita en el coche « porque nunca se sabe… »

… Y yo sé que estar bien rodeada es un factor clave para tener éxito en la aventura de ser freelance!

¡Gracias ChériGuiri!

Freelance

Comment expliquer quel est mon métier ? ~ ¿Cómo explicar cuál es mi oficio?

Lorsqu’on se lance en freelance dans une activité de traducteur – rédacteurcommunity manager il faut aussi être prêt à savoir développer et argumenter le pourquoi du comment. C’est-à-dire, quelles sont mes principales tâches professionnelles. Autrement dit, qu’est-ce que je fais de mes journées… !

Actuellement il y a plein d’activités professionnelles qui ont leur mot à dire grâce à la sphère numérique. Avant c’était plus simple, par exemple, un traducteur traduisait des livres, point à la ligne. Un rédacteur était celui ou celle qui écrivait, notamment, pour des journaux, magazines… papier, bien sûr ! Pour ce qui est du social media, pas la peine d’insister sur comment était avant puisqu’avant, n’était pas.

Alors voilà, je me trouve parfois confrontée à l’exercice de devoir décrire mon métier. A ma grand-mère je fais court et je lui explique que « je traduis et je rédige » et j’ajoute « sur Internet, tu sais… » bon, elle a l’air de comprendre ! Lors de rendez-vous professionnels je dis « je traduis, surtout des sites Web et des Ebook, aussi tout ce qui est wording des Web. En plus, on fait appel à moi pour créer du contenu Web et veiller aux bons mots-clé pour le référencement naturel, parfois il s’agit d’un travail de réecriture-adaptation si un texte original existe déjà dans une de mes trois langues. Et enfin, j’aide des entreprises à animer leurs réseaux sociaux, surtout pour des entreprises espagnoles en France ou françaises en Espagne. ». Si je suis en soirée avec des gens de mon âge j’ai tendance à dire que « je suis traductrice, rédactrice, community manager ».

J’avais déjà parlé du cliché des traducteurs qui restent toute la journée en pyjama. Voilà pourquoi aujourd’hui je me dois d’expliquer qu’être traducteur ne signifie plus, de nos jours, traduire que des livres. Mes journées ne sont pas du tout monotones. Je peux traduire pendant 3 heures, ensuite faire de la création Web et aussi consacrer un peu du temps de ma journée aux réseaux sociaux. Je peux passer mes matinées à parler de Séville si mon client est dans le tourisme et les après-midis à traduire des mots du jargon informatique, écrire sur la mode ou les hôtels ou parler de l’industrie alimentaire.

Et moi je trouve que c’est fascinant ! Internet, le Web 2.0 et les outils numériques n’ont fait que nous ouvrir de nouvelles portes et activités professionnelles, à nous de les exploiter correctement !

Lanzarse en esa aventura de ser traductor – redactorcommunity manager freelance significa, también, saber explicar y argumentar el por qué, el cómo y el cuándo de nuestra actividad profesional. Es decir, a parte de demostrar nuestras capacidades profesionales, deberemos, también, ser capaces de explicar a qué dedicamos nuestras horas…

Actualmente, hay muchas profesiones que existen gracias al mundo digital. Antes todo era mucho más simple, por decirlo de alguna forma. Por ejemplo, un traductor traducía libros, punto final. Un redactor era aquella persona que escribía, sobre todo para revistas y periódicos… en papel, ¡evidentemente! En cuanto a lo de social media, pues no vale la pena insistir porque antes, simplemente, eso no existía.

Y cuando me toca confrontarme al ejercicio de describir mi oficio, pues tengo varios recursos. A mi abuela le cuento brevemente que « traduzco y escribo » y suelo añadir « en Internet, sabes… » y bueno, ¡parece que lo entiende! En citas más bien profesionales digo que « traduzco, sobre todo sitios Web y Ebooks, pero también lo que se llama en argot el wording de dichos sitios Web. Además también me solicitan para escribir y crear contenido Web, elegir las buenas palabras-clave (Keywords) para el posicionamiento natural (SEO). A veces se trata de un trabajo de re-escritura-adaptación si ya existe un texto original en alguna de mis tres lenguas de trabajo. Y, también, ayudo a algunas empresas a animar y gestionar sus redes sociales, especialmente empresas españolas en Francia y empresas francesas en España ». Si alguien se interesa por mi oficio durante una fiesta o una velada entre amigos, con gente de mi edad, simplemente respondo « soy traductora, redactora y community manager ».

Ya había hablado del mito del traductor en pijama. Por lo que sentí también hoy la obligación de acabar con la creencia de que un traductor sólo traduce libros. Mis días no son nada monótonos. Puedo traducir durante 3 horas y luego ponerme a escribir y crear textos para Internet y dedicar también un rato a las redes sociales y hacer que se hable de las empresas que me han contratado. Por las mañanas puedo hablar de Sevilla si mi cliente trabaja en el turismo y por las tardes puedo traducir palabras de la jerga informática, escribir sobre la moda o el vino o hablar de la industria alimenticia.

¡Y para mí todo eso es simplemente extraordinario! Internet, Web 2.0 y las herramientas digitales no han hecho nada más que abrir nuevas puertas y actividades profesionales. Ahora nos toca a nosotros saber explotarlas correctamente.

 traduire pour internet web 2.0