Mes traductions

Livre « Les super nouveaux métiers », nouvelle traduction

Le premier semestre 2018 a été une période très réussie en termes de projets professionnels intéressants. Depuis janvier, j’enchaîne les beaux défis et les projets de traduction, rejoignant ainsi mes clients mensuels dans la rédaction de contenu et la communication online.

L’une de ces traductions a été le livre « Les Super Nouveaux Métiers : 20 nouveaux métiers que parents et enfants doivent connaître absolument », écrit par Alphasso et avec de belles illustrations de Mary Hasanpour. Le livre existe donc maintenant dans sa version espagnole.

Livre, Les Super Nouveaux Métiers, Alphasso

Les super nouveaux métiers

Il s’agit d’un livre pour enfants (4 à 8 ans) qui intéressera également les parents et les enseignants. L’auteur, à travers 20 petits récits, veut ouvrir les enfants au nouveau marché du travail mondial. Le monde a changé et si avant les enfants rêvaient de devenir pompiers, coiffeurs ou architectes… maintenant ils peuvent aussi envisager beaucoup de nouvelles possibilités.

À l’ère de l’information et de la stimulation ultra-rapide, la vie change et les emplois aussi. Quand nos enfants grandiront, quand ils entreront dans le monde du travail, ils auront des possibilités infinies devant eux, de nouveaux emplois qui peuvent sembler « étranges » pour certains d’entre nous. Mais ne voulons-nous pas le bonheur de nos enfants ? Ne voulons-nous pas qu’ils rêvent et que leurs rêves se réalisent ?

Alors pourquoi ne pas envisager de devenir un faiseur de pluie, un fermier urbain spécialisé en aquaponie, un détective privé sur Internet, un spécialiste du cofinancement et bien d’autres ?

Une étude récente (2017) réalisée par Dell Technologies en collaboration avec l’institut californien « Think Tank » indique que 85 % des emplois qui seront créés en 2030 n’existent pas encore. C’est l’une des raisons d’être de ce livre.

Un livre sans frontières pour les enfants du 21ème siècle

Ce livre est clairement un exemple de l’évolution de la société que nous, parents dans la quarantaine, sommes en train de vivre. L’événement de l’Internet et les nouvelles technologies ont changé notre vie à jamais, tout comme l’apparition de l’électricité l’a fait auparavant. Alphasso, l’auteur, est une mère soucieuse de l’avenir de son fils, qui aime chercher des informations pour mieux comprendre son futur.

Mary Hasanpour est une artiste perse vivant à Vienne qui travaille également sur des projets d’illustration pour l’UNESCO.

C’est avec un enthousiasme total que j’ai entrepris ce travail de traduction, sachant que, cette fois, le premier de mes lecteurs serait ma fille !
A vous, parents, grands-parents ou enseignants, je vous recommande vivement la lecture de ce petit livre car il vous aidera certainement à réfléchir sur l'avenir de nos enfants et à mieux les accompagner dans leur développement, dans leur apprentissage, dans leurs découvertes. Je pense aussi que, inconsciemment, la lecture de "Les Super Nouveaux Métiers" nous fera questionner sur le bonheur des enfants et le bonheur dans le monde du travail.

Liens pour acheter les livres ⇓ (clic sur photo)

 

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Freelance

Quatre ans révolus, bonjour le cinquième (free-lance)

Il m’aura fallu quatre ans complets, quatre ans révolus pour me rendre compte que ma petite entreprise Artilingua n’est plus une utopie. Il m’aura fallu entamer ma cinquième année pour lui donner, doucement quand même (n’exagérons pas), une place à elle toute seule. Lui donner des ailes. La rendre de plus en plus indépendante. Pour qu’elle continue à voler, haut, très haut, à me donner des sourires, encore et toujours, quelques inquiétudes aussi, beaucoup de mails échangés, des mots écrits, posés, ici et là.

À peine sans m’en rendre compte, je me suis retrouvée l’autre jour à ouvrir un compte Instagram exclusivement dédié à mon activité professionnelle. Ne me demandez pas trop comment cela s’est fait. Je ne suis pas de celles à avoir un cahier planificateur, j’écoute beaucoup mes intuitions et souvent, c’est bien pour cela que tout prend un tout petit peu de temps. Aussi, parce que chez moi OSER n’est pas tout à fait naturel même si avec l’âge on s’y fait !

Alors, voilà, cela me fait même bizarre d’écrire « Artilingua et moi commençons notre cinquième année ensemble ». J’ai l’impression que c’était hier encore que je vous faisais un premier bilan de ma vie de free-lance. Ouf. C’est ouf. Oui.

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Si je ne vous parle pas très très souvent de mes traductions ou des mes travaux en copywriting ou encore de ceux en tant que community manager trilingue, c’est aussi par ce que, parfois, il y des clauses de confidentialité de signées, voyez-vous. Et le respect pour mes clients est primordial.

À un moment donné il a été question de changer de statut et de passer, peut-être en entreprise individuelle mais voilà que le nouveau gouvernement a décidé de doubler les plafonds pour les micro-entrepreneurs. Vous savez, je ne les aime pas les chiffres. La compta est pour moi une drôle de chose, un langage qui ne me plaît pas. C’est bien pour cela que j’ai un comptable à domicile, prénommé ChériGuiri qui est là pour jeter un oeil à mes lignes comptables et parce que c’est une histoire de deux qui lui appartient aussi.

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Artilingua, de l’art, des lettres et des langues, de la communication somme toute !

Voilà ce qui me meut tous les jours. Ce que j’aime avant tout voir avancer, ce sont mes mots. Les voir se joindre les uns aux autres, lettre après lettre, ligne après ligne. Et tourner la page, le curseur qui fait un saut et voilà que cela continue, ces petites tâches noires sur du blanc !

Alors, même si ce blog reste plus personnel, je tenais aujourd’hui a y écrire une partie de ce qui constitue ma vie quotidienne, mes rêves et mes projets. Qui sait, peut-être qu’un jour j’ouvrirai un blog directement associé à Artilingua mais pour le moment, Les mots de Marguerite reste ce lien privilégié entre vous et moi !

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Freelance

Traducteurs : Les gens qui font vivre l’Europe, c’est nous !

C’est la petite phrase que j’ai retenue lors de la soirée dédiée aux traducteurs et interprètes qui a eu lieu à Nantes le 2 mai dernier à l’occasion de la Fête de l’Europe.

C’était dans un contexte particulier, à seulement quelques jours du deuxième tour des élections présidentielles, je pense ne pas me tromper si je dis que l’ensemble du public avait ça en tête.

Rencontre traducteurs Nantes

Pour nous, traducteurs, les langues, la culture et l’ouverture d’esprit sont un triangle parfait qui ne saurait pas se construire sans l’un de ces trois piliers. Souvent, nous, traducteurs, avons vécu dans plusieurs pays, nous travaillons pour des clients éparpillés un peu partout dans le monde, nous avons des amis en Europe et ailleurs, enfin, bref, notre parcours de formation et de profession nous a confrontés à devoir bien souvent conjuguer avec des coutumes, des pensées et des manières de faire bien différentes.

Le travail des traducteurs

Un peu passeurs d’histoires, un peu raconteurs, un peu écrivains, un peu conférenciers… un petit mélange bien sympathique qui fait du traducteur un être ouvert et à l’écoute.

La soirée, organisée par la Maison de l’Europe en Loire-Atlantique, en partenariat avec l’Université de Nantes et le Centre Culturel Européen avait plusieurs objectifs en vue. D’un côté, remercier les traducteurs de la région pour tout le travail qu’ils accomplissent, d’un autre, poser les bases d’un futur et éventuel lieu de rencontre et enfin, esquisser les problématiques souvent rencontrées par les traducteurs et interprètes dans leur quotidien professionnel et les rapports qu’ils entretiennent avec les entreprises, que ce soit au niveau local ou plus globalement.

Présents à la table ronde, tour à tour au micro, il y avait :

  • David Goward de la SFT (Société Française des Traducteurs)
  • Boris Meggiorin (Maison de l’Europe)
  • Anne Plaud (Centre Culturel Europe)
  • Mattia Insolera (Photographe)
  • Julie Morère (Université de Nantes)
  • Pia Edstrom Bourdeau (Traductrice)
  • Hélène Benoist (Traductrice)

Une soirée d’échanges avec un public formée principalement d’universitaires (étudiants et enseignants), de traducteurs et interprètes, pour la plupart à leur compte, enfin bref, des amoureux de l’Europe et des langues.

Car comme dit Amin Malouf : « Le bilinguisme est une école de tolérance et une voie de survie. »

… il paraît que c’est lui aussi qui a dit que « pour créer l’Europe, il faudrait que chacun apprenne trois ou quatre langues d’Europe ».

Et je les retiens ces phrases parce qu’aujourd’hui plus que jamais, je veux croire en l’ouverture d’esprit des gens. Ma formation, mon métier et ma vie m’ont permis de voir de très près l’importance de croire en cet autre qui ne parle pas comme nous.

Un jour, à Madrid, alors que je venais de commencer mon Master en traduction et interprétation à CLUNY-ISEIT (l’antenne espagnole de l’ISIT), quelqu’un m’a dit que « j’avais de la chance » car moi qui était née dans une région où l’on parle l’espagnol mais aussi le catalan, j’avais pu venir à Madrid pour faire des études, mais qu’elle ne pourrait pas aller à Barcelone car elle ne connaissait pas le catalan. J’aurais pu longuement argumenter (l’apprentissage des langues, le bilinguisme géographique, les pays plurilingues et tout cela…) mais je me suis limitée à lui répondre « nul ne choisit son lieu de naissance ».

 Alors voilà, puisque nul ne choisit son lieu de naissance, ne faisons pas des langues une barrière d’entente humaine.

 

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