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Leer no está de moda

Leer no da ganas. Pereza y rapidez se alian para borrar las páginas de los libros. Ahora no andamos sino que corremos. Y cuando corremos no tenemos tiempo de saborear. Ni la vida, ni las letras. Hoy en día lo de leer resulta casi anticuado.  Nos molestan las descripciones, la argumentación y las frases largas que acaban aún sin saber el por qué del principio ni haber entendido quién es el sujeto. Frases largas, no. Más gusta lo corto. Sí, corto. Corto. Y cuando giramos esas hojas ya arrugadas nos damos cuenta de estar perdiendo el hilo de algo. El hilo de la vida. La reflexión. La madurez intelectual. No leemos, no vivimos. En esos tiempos modernos que corren, en la era del libro que está en peligro. No, no es el libro quién está en peligro. Somos nosotros. No ejercitamos nuestro cerebro porque nos lo ejercitan los demás. No andamos, no corremos, volamos. Volamos por encima de esas líneas que se juntan y forman frases, que acaban mareándonos porque ahora hay que darse prisa. Escueto. Ahora todo es escueto. Y leer no está de moda. Internet, tabletas, twitters y facebooks entre otros. Leemos, sí, es verdad, me equivoqué, leemos, mucho, pero frases cortas, eslóganes, rápido, todo rápido, paso de un sitio a otro. Cuando llego al final no me acuerdo del principio. Porque en verdad no he leído. He juntado letras, además, pocas letras. Las letras son bonitas, oh, sí, claro! Las letras con sentido aún más. Leer, ¿qué leo? No sé, no me acuerdo, no tengo tiempo. ¿Un libro? Sí, gracias. Lo desempolvo. Qué pena. No tengo tiempo. Leer no está de moda.

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Du haut d’un phare

Du haut d’un phare on voit la nuit étoilée, nos rêves prennent forme et s’envolent. Parce que la lumière du phare ouvre mon coeur et je vous vois, à vous tous, la nuit éclairée qui vient me pincer et je suis là, contente et souriante, l’esprit joyeux, j’entends les vagues qui viennent le soir pour dormir à mon côté, elles cherchent aussi abri, l’abri de ces rochers qui, forts et puissants entrelacent ces eaux baignées d’inquiétude parfois, mais aussi de sérénité.

Je ne veux pas descendre du haut de mon phare, je sais que je suis bien dans cet endroit majestueux et sobre, riche et pauvre à la fois, parce qu’avec moi, mon phare, suit le même chemin, de tribord à bâbord, on joue à la balançoire, on échappe aux tempêtes et on profite du calme de la mer. Du haut d’un phare en noir et blanc, couleurs essentielles, toi, mon phare.

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Le temps pour le rien

Au bord de la rivière je m’asseois, je hausse la tête et je prends le temps d’absorber tout ce soleil qui dans quelques instants va se cacher derrière une lune grandiose et magnifique. La journée a été longue, remplie de moments intenses en émotions, je n’ai qu’une envie, l’envie de me vider, de me laisser aller, de contempler les heures passer sans me soucier de rien. Parfois le rien est tellement agréable !

Le rien, le néant, ce concept d’absence absolue qui me manque tellement. Ne rien faire, ne rien penser, ne rien dire, ne rien entendre…L’eau coule doucement et les petits poissons sont la pour me rappeler que la vie est vivante. Derrière moi quelques touristes se baladent tranquillement tout en découvrant les mystères du paysage.  Je ne les vois pas. Moi, en fin de cette journée je commence à entrevoir mère lune.

Ronde et transparente, d’une lumière éclatante elle se met à me parler, elle me raconte des histoires d’enfants, ces contes qui ont traversé les arbres, les routes, les chemins et les maisons. Soudain j’ouvre les yeux et je me rends compte qu’il faut rentrer, il fait nuit, il est tard et demain…

Demain… demain sera enfin le temps pour le rien !

 

riviere

 

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