Traduction

Cet interprète méconnu

Aujourd’hui j’ai une pensée spéciale pour l’interprète de Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière. Les ôtages eux-même ont voulu parler du rôle capital que ce monsieur, inconnu de nous tous, a eu pendant ces longs jours de captivité.

La presse et les mass media en général parlent de Mohammed Reza Din comme le traducteur, cependant je tiens à signaler qu’il devait plutôt être un interprète puisqu’à l’oral c’est de l’interprétation qu’on fait. Bref.

Je pense donc à ce monsieur sans qui, et j’en suis presque convaincue, la vie des deux journalistes français aurait été doublement pénible et dure. Encore une fois l’importance de la communication et de la médiation culturelle. L’importance de cette parole lourde en sentiments et intense en messages. Ce n’est pour rien que de nos jours on parle moins de traduction/interprétation et plus de médiation interculturelle.

C’est avec des moments comme celui-la qu’on se rend compte qu’on ne peut pas vivre sans comprendre, qu’on ne vit pas non plus sans savoir vraiment communiquer. Nous avons tous besoin d’outils linguistiques pour nous exprimer et pour arriver à canaliser nos émotions et nos sentiments, et ô combien Taponier et Ghesquière ont du en avoir besoin.

Il y a des gens qui ne sont pas conscients de l’importance de la langue étrangère, de se faire comprendre et de se faire entendre même quand parfois les mots ne coulent pas de soi et il faut aller les chercher bien loin dans le cerveau ou carrément se servir d’un interprète.

Hommage à eux aujourd’hui et hommage à cette médiation interculturelle de plus en plus importante de nos jours…

Je les salue donc de par cette image qui montre la couleur et la force des mots, la composition multiculturelle de nos langues qui font de nous des hommes et des femmes différents mais avec un même désir de liberté !

 

Bureau69

 

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Inspiration

Un morceau de mon coeur commence à s’envoler

Voilà, ça y est, un morceau de moi, un morceau de mon coeur commence à s’envoler, s’envoler vers ma terre où aujourd’hui est le coup d’envoi des fêtes patronales qui week-end après week-end ont lieu tout l’été, de la Saint Jean jusqu’au mois de septembre.

Ce sont des fêtes pleines de sentiment et de traditions, de coutumes et surtout des fêtes qui se vivent de manière intense tout comme si le monde allait s’arrêter. Pendant trois jours les villes se transforment, prennent une autre dimension et des chevaliers venus de siècles bien lointains débarquent pour faire valser les gens au rythme du « jaleo ». Les chevaux sous un soleil de plomb se cabrent et font le bonheur de tous ces gens qui avec des vieux jeans et vieux t-shirts ne ressentent plus de fatigue… Tout le monde est content, les rues noires de monde, des sourires, un peu de « gin amb llimonada » (boisson typique), on se lance des noisettes vides, on s’embrasse et on caresse ces chevaux de race minorquine que nous aimons tellement.

Sant Joan fête de tout un peuple, maisons blanches et chevaux de couleur jais font un bel ensemble, je voudrais être la…

Je partage avec vous quelques photos  !

Animation Flash
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Apprendre des langues

De petit écolier à grand bachelier

Jeudi dernier ont commencé les premières épreuves du Bac 2011. Beaucoup de stress et de pression. Passer les examens du Bac marque la fin de toute une étape pour des milliers et des milliers d’adolescents, on s’y joue beaucoup, en quelque sorte on nous fait croire que l’avenir de tous ces jeunes va se décider sur les bancs et les salles froides de ces centres d’examens…Peut-être…

Mais moi aujourd’hui et avec le recul de jeune trentenaire je veux donc voir le Bac comme cette fin d’une période pour en commencer une autre tout à fait différente. Le passage du Bac vu comme le passage à la vie adulte. Et si ce n’était pas vrai ? Les enfants sont actuellement un peu trop protégés, j’en ai bien l’impression, du moins au niveau du suivi scolaire. Les enfants aujourd’hui ne sont pas trop autonomes, ne savent pas trop prendre des décisions, et pourtant… s’ils savaient combien faut-il en prendre des décisions au long de la vie !

J’en parlais récemment avec une copine qui est quotidiennement confrontée à des ados et pré-ados, elle est prof. D’après elle on ne peut plus rien demander aux enfants, quand on leur dit qu’il faut faire un travail à deux, ils répondent « que non, moi lui  (son camarade) je le connais à peine » ou bien « il habite trop loin de chez moi », pourtant je suis sûre que les e-mails ça ils connaissent, et puis prendre dix minutes de la récré pour finir un dialogue, et ben non, presque un pêché ! Ils n’hésitent pas non plus à dire (les lundis), sans aucune honte, à croire qu’ils naissent dévergondés, que « je n’ai pas pu faire le travail à la maison car ce weekend j’ai été de mariage, ou il y avait des gens à la maison ou j’étais parti ailleurs… », oui, ça existe apparemment.

Et moi je trouve qu’en très peu d’années les choses ont bien changé, un peu trop même. Et je me demande si on est en train de bien évoluer. Je me demande si tous ces jeunes qui sont en train de laisser leurs tripes devant les sujets de Philo, d’Histoire-Géo et autres savent vraiment ce que c’est que la vraie vie. Et pire encore, je me demande si ce n’est pas les parents qui devraient de nouveau passer un Bac, mais c’est une question que je vais laisser sans réponse.

C’est bien pour cela que moi ce Bac je désire fortement l’entendre comme le vrai passage à la vie adulte… De petit écolier à grand bachelier !

Bonne chance à vous tous jeunes de la France !

Bureau65

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