Lifestyle

Le casse-tête de choisir des chaussures enfant pour aller à l’école

Ce n’est pas parce que je suis à mille lieues de tenir un blog mode, ni parce que c’est tout de même rare que je poste des photos de mes pieds et de mes souliers sur Instagram (même si cela arrive parfois), que je ne vénère pas un vrai amour pour tout ce qui habille les pieds, à savoir les chaussures !

Vous connaissez la raison pour laquelle je vénère un vrai amour aux belles et bonnes chaussures ? À celles qui sentent le vrai cuir et non pas le plastique ? À celles qui sont bien cousues, la semelle intérieure est bien mise et ne se décolle pas au bout de trois jours ? À celles avec lesquelles tu te sens comme dans des chaussons ?

chaussures enfants fabriquées en Espagne

Les chaussures, une histoire de famille

La réponse est simple : j’ai grandi entourée de chaussures, de semelles, de sacs remplis de talons et de cette odeur si caractéristique de la colle utilisée pour la fabrication de chaussures. Oui, mon papa travaillait dans une usine de chaussures pour femmes exportées partout en Europe, il était responsable du matériel, ma maman aussi je l’ai vue manipuler les semelles premières (les premières de montage), les recouvrir avec le cuir. Mon oncle était un des patrons de cette usine familiale qui a commencé son activité au XIXe en fabriquant des chaussons de danse. J’ai eu mes premiers chaussons de danse noirs à 4 ans, faits sur mesure. C’était l’Espagne des années 1980 et 1990. C’était la Minorque industrielle qu’on connaît un peu moins que la Minorque touristique.

Quand je rentre dans un magasin, je reconnais de suite si les chaussures sont de qualité ou non. Ce n’est pas la couleur des vitrines ou la qualité de l’agencement du local qui me l’indique mais le toucher du cuir, l’odeur, les coutures…

Je dois vous avouer que j’achète presque toutes mes chaussures et celles de Thelma en Espagne. Qui plus est, encore aujourd’hui, je suis ravie d’aller faire du shopping chaussures avec mon papa pour avoir un avis de connaisseur ! Mais si, toutefois, j’achète ici une paire de chaussures pour moi, je privilégie toujours la qualité italienne ou espagnole, voilà, c’est comme ça !

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Les chaussures idéales pour l’école

Vous l’avez compris. J’aime les bonnes chaussures. Alors, tout naturellement, à la naissance de Thelma j’ai toujours tenu à lui acheter des chaussures enfant pas chères mais de bonne qualité (et cela, on sait que ça ne va pas toujours ensemble). C’est d’ailleurs ce que propose le magasin de chaussures espagnol Pisamonas (fabriquant toutes ses chaussures en Espagne !), site que j’ai essayé pour les chaussures dont je vais vous parler plus tard.

Quand elle a fait sa rentrée à l’école l’année dernière, le sujet est vite devenu un casse-tête pour moi. Je n’aimais pas l’idée qu’elle aille tous les jours à l’école en baskets. Je voulais qu’elle porte des chaussures ou des bottes de ville (sauf pour les jours de pluie, bien évidemment), je voulais qu’elle s’y sente à l’aise pour courir et jouer, qu’elle soit capable de les enlever toute seule et qu’elles soient facilement nettoyables car dans la cour de l’école de Thelma il y a pas mal de cailloux, un peu de sable, etc. autant vous dire qu’elle rentre touuute propre !

Alors voilà, pour la petite section, j’ai trouvé (en Espagne) de belles chaussures de fille à scratch et cette année, pour sa rentrée en moyenne section où elle est plus à l’aise avec les fermetures éclair, j’ai trouvé ce pair de bottes fille dont je suis très satisfaite car sa partie en cuir sur l’empeigne du pied fait qu’elles sont très faciles à laver. En plus, elle est ravie, comme ce sont ses premières bottes un peu plus hautes, elle a l’impression d’avoir des bottes « pour aller voir le poney » comme elle dit (elle a fait son premier stage pendant les vacances de la Toussaint). Et moi je suis ravie car elles sont belles, fabriquées en Espagne et vendues sur le shop français de Pisamonas, alors, j’ai envie de dire, what else ? Toutes les bonnes conditions sont réunies !

– Article en collaboration avec Pisamonas

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Bilinguisme

VIe Rencontre d’enfants franco-hispanophones de Nantes

Deux mois jour pour jour après notre Ve Rencontre, nous voilà réunis pour la VIe.

Une Rencontre d’enfants franco-hispanophones avec un prévisionnel de participation au plus élevé. Incroyable ! De plus en plus de familles répondent présent à ces moments de partage entre familles biculturelles et bilingues issues de l’amour entre francophones et hispanophones. À la dernière minute, quelques désistements, les virus ont commencé à faire leur apparition.

enfants bilingues franco hispanophones nantes

C’est dommage. Mais on est encore très nombreux, au fond, on se dit qu’on sera un peu moins à l’étroit. Car oui, le lieux de nos rencontres est au coeur de nos préoccupations principales. Affaire à suivre.

La Rencontre commence et les enfants, pour certains un peu timides au début, sont finalement ravis de se rencontrer. Les plus âgés n’arrêtent pas de jouer, on tend l’oreille, pas mal, ils se parlent en espagnol ! À chaque fois, ils sont ravis de découvrir de nouveaux livres, de nouveaux jeux…

Entre adultes, on parle de nos expériences respectives. Pour les uns c’est encore un peu tôt, bébé, 18 mois n’a pas de vraies conversations (logique !), mais les parents mettent toujours toutes les chances de leur côté pour que le bilinguisme précoce simultané se fasse de la manière la plus naturelle possible.

Cette VIe Rencontre était celle qui marquait les 1 an de notre existence ! Un an déjà écoulé depuis notre première fois. Nous sommes ravis, contents, très motivés dans notre aventure et nous ne lâchons rien.

Mais sans doute, cette VIe Rencontre marquera aussi un tournant dans cette expérience car une chose est sûre : afin de pouvoir répondre qualitativement aux grand nombre de participants, il faut s’asseoir, réfléchir et mettre en place une nouvelle feuille de route !

Je vous dis alors à très vite avec des nouvelles infos !

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Lifestyle

L’OUBLI DE LA VIE DE CLAVIER

Il y a eu ces moments-là de trop plein, de voir le vase déborder, de se dire que je n’allais pas y arriver, ces moments où le train va tellement vite qu’on a l’impression de ne plus rien voir au-delà de la fenêtre. Le tournis.

Et puis le temps du repos arrive, le temps de prendre le temps, parfois forcé, le temps de se dire que oui, j’ai le droit de prendre des vacances même s’il s’agit de vacances de free-lance. Le temps de se dire, tant pis si je loupe un courrier, tant pis ! Et puis, le temps faisant bien les choses, on prend de la distance, on prend du recul (même si prendre du recul, c’est toujours difficile chez moi), je re-prend l’habitude aux aléas de la vie courante.

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Le soleil est là, il réchauffe nos cœurs, les activités estivales font leur effet, les sueurs aussi, les grains de sable, l’eau salée et les musiques festives. Et je me dis qu’on est bien. Je l’oublie cette vie de clavier. Malgré tout, je l’oublie, je le désapprends ce virtuel qui n’en est peut-être plus forcément un, toujours sur le fil, sur la limite.

Et je vis, je mange, je lis, je travaille, je fais des guili-guili, je m’interroge, je fais des bisous, je fatigue, je me relève, je cogite, je travaille, je parle, j’écris, je téléphone, je fais les courses, la cuisine, le ménage, le repassage. Je vis.

Et les mots restent là, ancrés dans ma tête. Ils attendent peut-être d’être libérés, je ne sais plus. Libérés pour qui ? Pour quoi ? J’observe, rien ne vient me donner de réponse.

L'oubli de la vie de clavier L'oubli de la vie de clavier

Les jours passent et les semaines aussi. Et je me dis que, finalement, je suis bien là, terre-à-terre, à m’occuper des besoins les plus primaires, à m’occuper de ma vie de tous les jours, de la leur aussi.

Les semaines filent et les mots ne disparaissent pas. Ils valsent en solitude au recoin de l’hémisphère. Je leur dis bonjour, en tête-à-tête avec moi, et je leur fais des promesses sans savoir si je pourrais les tenir. Mais je souris. Entretemps, la tortilla de pommes de terre est déjà finie, les empanadas cuisent au four, le nouveau cadre est accroché, et là, en fond sonore, un truc pas joli-joli se passe dans mon pays. Dans mon autre.

L'oubli de la vie de clavier

C’est un terre-à-terre bienvenu, un curseur qui repositionne les priorités, un ressort qui nous tient à la vie, un dialogue avec les mots intimes avant que les autres, les plus visibles refassent surface.

C’était l’oubli de la vie de clavier. La parenthèse enchantée.

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