Voyages

La petite île de Formentera

Elle est petite, mignonne, bleue, blanche et couleur sable. Elle est calme mais elle crépite de vie. Elle t’embrasse, elle t’étreint, elle te libère et elle te sauve. Elle te transporte, elle te fait réfléchir, elle te fait sentir heureux, seul au monde, ou pas. Elle te remet les pieds sur terre après t’avoir embarqué loin au ciel.

Elle, Formentera. La plus petite des Iles Baléares. Par une fin de septembre ensoleillée, quand les nuages de beau temps vont et viennent. Quand le ciel change de couleur et que les reflets dorés du soleil te parlent et te disent vite vite caressez-moi je vais bientôt disparaître.

À 30 minutes en bateau de sa soeur ainée, Ibiza (Eivissa). Le temps d’une traversée pour commencer à rêver des chiringuitos et des étals de hippies, des maisonnettes blanches, des vélos et des gens sans souci, ne serait-ce que le temps de quelques jours. Rien de plus, rien d’autre. Peu d’habitants à l’année, environ 10 000 qui vivent tranquillement ; et des touristes, jeunes pour la plupart, qui sont venus se libérer à la fois de leurs tracas que de leurs maillots de bain.

Nature. Sauvage. Superbe. Splendide.

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Minorque

Saveurs de Minorque

Alors que j’ai bien envie de vous mijoter quelques articles sur les îles d’Ibiza et de Formentera, j’ai décidé, conquise par les plats exquis que j’ai pu goûter lors de mes dernières virées insulaires, de vous dévoiler, d’abord, quelques petits et simples secrets culinaires sur Minorque. Restons donc sur l’île la plus septentrionale de l’archipel des Baléares.
Saveurs de Minorque

Le pourquoi d’une gastronomie riche et variée

Les multiples civilisations passées par l’île tout au long des siècles ont laissé une empreinte culinaire sans égal. Les Minorquins, tout comme les Français, aiment bien manger ! Il s’agit d’une cuisine qui trouve ses racines dans les influences arabes, catalanes, françaises, britanniques, etc. Une gastronomie à l’accent insulaire : pauvre et riche à la fois, avec un mélange des meilleurs mets et des plats les plus basiques. Des grandes cuisines des meilleurs restaurants aux cuisines les plus petites des habitants les plus chaleureux, à Minorque vous allez bien manger ! Croyez-moi.

Le grand mystère de la mayonnaise !

La mayonnaise est-elle française ou minorquine ? Voilà la grande question qui hante les esprits des plus grands gastronomes français et espagnols depuis bien des années. Dans tous les cas, les origines de cette sauce si populaire auront fait couler beaucoup d’encre ! Il paraît, d'après les écrits de l'époque, que ce serait à Mahón, capitale de Minorque, où le duc de Richelieu, en 1756, après s’être emparé de l’île, la prenant ainsi aux Anglais, aurait goûté à cette sauce aux ingrédients difficilement compatibles : huile et œufs et puis c'est tout. Oui, oui, dans la vraie mayonnaise, l'originale, il n’y a pas de moutarde ! Je vous vois bien ouvrir grand les yeux ! Et oui, c'est comme ça, et chez Les mots de Marguerite on a un bocal mayonnaise (avec moutarde) pour ChériGuiri et un autre bocal mayonnaise (la vraie !) pour moi. L'autre version raconte qu'une courtisane « mahonnaise » du duc de Richelieu la lui aurait donnée à savourer… Conclusion : quoi qu’il en soit nous sommes ravis que cette sauce "mahonnaise", mondialement connue, soit née à Minorque !

Comment parler de fromage aux Français ?

Alors là, je m’attaque à une mission impossible ! Je vais simplement vous dire : goûtez-le, mangez-le, dégustez ce fromage unique qui bénéficie d’une appellation d’origine contrôlée depuis 1985 et est protégé par un Conseil Régulateur. C’est un fromage au lait de vache dont les origines remonteraient à l’époque arabe (Xème siècle) mais c’est à l’époque des Anglais, pendant la domination du XVIIIème siècle, que le fromage sera reconnu internationalement (grâce à l’empire commercial des britanniques à l’époque). Le fromage Mahón-Menorca pourrait faire l’objet d’un article à part entière !

Les langoustes de Minorque

La caldereta de llagosta (sorte de bouillabaisse de langouste) est incontournable, une petite balade à Fornells qui peut bien s’achever par la dégustation de cette soupe si délicieuse. La langouste est toujours pêchée de façon artisanale entre les côtes de Minorque et de Majorque, elle est rougeâtre et peut atteindre 50 cm de long ; sa pêche est contrôlée et seulement autorisée de début mars à fin août mais toujours interdite aux langoustes de moins de 19 cm. Elle est habituellement exposée dans de grands aquariums dans les restaurants, et à la commande d’une caldereta de llagosta vous verrez le chef directement la plus belle des langoustes, rien que pour vous !

Aubergines et sobrassada

Mais on peut aussi savourer une bonne assiette d’albergínies plenes (aubergines farcies). L’aubergine est un légume du sud par excellence, et à Minorque on aime bien les manger farcies au four. A déguster sur une tranche de pain fait maison !

Qui ne connaît pas encore la sobrassada ? On entend plus souvent parler de la sobrassada de Majorque, mais il faut savoir que celle de Minorque est également très appréciée puisqu’elle contient moins de matières grasses, à base de viande de porc, sans colorants ni additifs artificiels. Les sobrassada varient en fonction du temps de séchage et de l’épaisseur des tripes utilisées. Au petit-déjeuner, un sandwich de sobrassada grillée est un régal et il parait que les anciens la mangeaient arrosée d’un peu de miel !

Alors, avez-vous envie de goûter à ces spécialités ? Connaissiez-vous l’histoire de la mayonnaise ?

Je pense que celui-ci est mon premier article culinaire, comme quoi il y a toujours une première fois ! Mais à force de traduire Minorque, à force d'y voyager, à force de savourer et bien, on a envie de partager !

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Freelance

Maman free-lance à la maison, et à l’étranger loin de la famille. Bref, débordée !

Le 17 septembre 2015,

Chère toi maman, chère toi maman free-lance, chère toi maman free-lance à la maison et chère toi aussi maman à l’étranger. Chères,

Il me semble qu’aujourd’hui, tous les ingrédients sont réunis pour que je puisse vous parler à vous toutes, oui, à toutes en même temps. En vrai, c’est un papotage entre copines, vous savez, ça fait du bien de temps en temps !

maman free-lance à la maison à l'étranger

Il s’avère que depuis quelques semaines, quelques mois même, j’ai cette sensation que tout va très très vite. Même trop vite et que je n’arrive plus à arrêter un peu cette horloge magique qui dicte le passage de notre existence. Bon, en réalité, je n’ai pas non plus envie qu’elle s’arrête, voyons ! mais là, j’avoue, une petite pause, ça ferait du bien !

Est-ce que vous avez déjà eu (ben oui, mais quelle question !) cette sensation de ne pas pouvoir faire face à tout ? J’ai l’impression de courir et pourtant… pourtant seul Dieu sait que je passe le clair de mon temps assisse derrière ce bureau (et donc que mes fesses grandissent) ou alors derrière les fourneaux (ça va pas aider non plus) ou alors à plier du linge (glamour !). Comme vous le savez, nous sommes rentrés de vacances à la tout fin du mois d’août. Sauf qu’en réalité, ce n’était pas de vraies vacances, non, en bonne free-lance qui s’honore, les commandes augmentent au même rythme que le soleil se fait présent. Alors oui, certes, j’étais aux Baléares, au chaud, en Méditerranée (et encore heureuse sinon ce n’est pas un été pour moi) mais tous les jours du calendrier, j’ai du travailler, plus ou moins mais travailler. Bon, ce n’est pas ça le plus grave, seul Dieu sait aussi qu’il vaut mieux avoir du travail qu’être au chômage ou pire, garder le travail mais ne pas toucher le salaire (oui, ça a existé aussi ces dernières années en Espagne, promis-juré-craché !).

Nous sommes rentrés je disais, et alors depuis, c’est bien une rentrée sur les chapeaux de roues ! C’est du débordement, c’est de la désorganisation et là, je souffle et je tire ma langue, je ne sais plus où donner de la tête !

PrincesseThelma a décidé de nous faire une rentrée jolie jolie, de celles de ne pas beaucoup dormir, de celles où après un mois d’août de s’être étrennée dans la cour des grands sans couche et sans sucette, sans accident de parcours, une inauguration en grande pompe vous savez, fiers que nous étions nous, ChériGuiri et moi ! Plus de couche, ni jour ni nuit ! Et ça va ? me demandait-on, Oh que oui, enfin, pour le pipi, le popo c’est autre chose mais on va pas non plus lui demander des feux d’artifice à ma petite beauté ! Et bien, ce fût rentrer ici et pipi partout, lessives à gogo et pleurs chez la nounou. Vous jure, mon bébé qui avait fait ses nuits à 4 semaines (oui, c’est vrai) et bien, là elle s’est lâché. Mais on lui pardonne, c’est notre fille ! Détendez-vous.

Bon et bien à ça, je dois ajouter toutes les peurs et angoisses relatives à ma petite personne. Non, d’habitude ça va, ne vous en faites pas ! Mais là c’est comme Marjoliemaman qui disait avoir peur de ne pas avoir le temps de tout faire, en fait, de le faire sans stress ou alors comme Madame Ordinaire qui disait l’autre jour qu’elle était au bout du monde à s’occuper seule de ses enfants et que ça commençait à tirer. Voilà, moi, c’est un mélange des deux. C’est les deux !

La fameuse conciliation professionnelle et familiale

Je mène de front des projets très excitants mais très différents à la fois :

Et bien, je suis contente, oui ! Mais il faut tout gérer, PrincesseThelma y compris !

– Je suis à la tête d’un livre pratique (on va dire comme ça) qui verra le jour début 2016 mais dont la deadline pour la remise du chemin de fer à la maison d’éditions est prévue pour la mi-octobre.
Pour ce faire, plusieurs déplacements ont été prévus. Il m’en reste un à faire… ce dimanche même ! Je pars pour une semaine au soleil, au beau temps, à moi les tongs et les paréos ! C’est super. Mais bon, quand on se « balade », le chemin de fer, lui, n’avance pas. Et puis, ben, qu’est-ce que je fais moi de la Princesse pendant ce temps-là ? Je l’embarque avec moi pour la déposer chez mes parents à Minorque et ensuite je reprends des avions pour arriver à ma destination et  je retourne samedi de la semaine prochaine à Minorque pour une nuit, récupérer la petite et rentrer en France (comment vous dire, cela fait 6 avions en 8 jours !). C’est la solution la plus idéale que nous avons trouvé. ChériGuiri ne peut pas du tout gérer la petite les matins et puis, ça fait des heureux.
– On m’a sollicité pour reprendre une activité professionnelle que j’avais déjà faite il y a trois ans de cela, je m’en étais un peu éloignée, me voilà en pleine réflexion.
– De nouvelles missions viennent s’installer, c’est très chouette pirouette mais il faut que je temporise parce que bien évidemment, en déplacement je ne pourrai pas y travailler.
– J’ai eu la chance de collaborer avec des journalistes, c’était aussi en août et ce mois de septembre, bientôt, je pourrais le dévoiler ! Je suis hyper ravie mais il y a eu des moments où, comment vous dire ? au téléphone, en donnant des informations importantes-intéressantes et avec les Teletubbies de fond, j’ai failli déposer ma PrincesseThelma chez les voisins, mais hélas, ils n’étaient pas là. J’habite en campagne, alors je n’en ai pas des masses de voisins ! Et puis aussi, faut le dire, on est free-lance et on reçoit des coups de fil à l’heure du repas ou du bain !

Et aussi des projets personnels, jolis et sympa, qu’on attend depuis longtemps mais qui prennent du temps. ChériGuiri s’occupe de beaucoup de choses mais avec tout plein de rendez-vous sérieux col cravate avec une petite de deux ans qui a la bougeotte n’est pas toujours évident. Et c’est là qu’on se dit mais quelle chance qu’ils ont ceux qui habitent tout près de la famille et qui peuvent déposer les petites têtes blondes rien que pour quelques heures !

Cerise sur la gâteau, et ça c’est très sérieux les copines ! ChériGuiri m’a annoncé que 7 semaines durant, il est obligé de travailler de nuit ! Ouppps, quand il me l’a dit, j’ai failli faire un malaise. Parce que mon ChériGuiri est un hyper papa, très présent et très participatif et très actif. Alors 7 semaines ! Wow ! ça fait tout plein de semaines, je suis encore sous le choc, je crois que ça m’a même empêché de faire dodo ! Evidemment, il commence juste avant la deadline du livre… 7 semaines quoi ! 7 semaines où je verrai à peine du monde ! Je vous le re-dis, j’habite en campagne, je suis maman free-lance qui travaille à la maison et j’habite à 1000 km de ma famille, à l’étranger quoi !!! Et là, je ne sais plus quoi vous dire parce que tout simplement, j’ai peur, peur du travail, peur de la solitude, peur des longues soirées du mois de novembre…

peur de…

…ma vie de maman
…ma vie de maman free-lance
… ma vie de maman free-lance à la maison
…ma vie de jeune maman free-lance à la maison à l’étranger loin de ma famille !

Sinon, tout va bien, je vous laisse, je pars préparer mes valises… je vous l’ai dit ? Je pars à Ibiza !!

Chères vous toutes, un grand merci de m’avoir écouté !

Margarida

 

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