Lifestyle

Danser l’été

L'été s'invite sur le blog

L’été pointe le bout de son nez, nous sourions et enlevons nos chemisiers, tout en même temps. Nous rendons mignons nos jolis pieds, essayons les sandalettes, renfilons les ballerines au frais du petit matin. Les sudistes meurent déjà de chaleur. Les autres continuons de songer. Nous rêvons de nos vacances, destination choisie ou break de dernière minute. Nous travaillons avec, en arrière pensée, ce petit grain de sable fin qui restera collé dans le creux de notre coude ou derrière l’oreille. Et le baiser amoureux de notre chéri ou de la maman qui guérit un bobo parce que les petits pétons ont chaud sur ce sable ensoleillé.

L'été s'invite sur le blog

Mi-juin, dans quelques jours le solstice d’été. Feux d’artifice et barbecues, baignades et rigolades. Envie de flâner et de partir loin. Ou simplement de savourer ces petits bonheurs quotidiens et de prendre le temps de déguster le temps. Rire à ses côtés. Sentir la crème solaire. Déconnecter, oublier un peu le smartphone, prendre nos cabas et partir à la plage. Écrire quelques jolies cartes postales et lire nos magazines préférés, sur le transat, sur le sable, dans le jardin, en terrasse. Sentir la chaleur qui colle à la peau et transpirer. Prendre une de ces douches qui font tellement de bien. Embaumer son corps et mettre un peu de rouge à lèvres et dire qu’on s’aime.

L’été. Cette parenthèse singulière particulière. Appuyer sur pause et faire clic et prendre des clichés. Des souvenirs à plus jamais gravés dans nos yeux. Et dans nos coeurs. Monter dans l’avion, prendre la route ou le train, larguer les amarres et chanter, sourire, rigoler, s’embrasser, dormir, trinquer et danser.

Danser l’été. Voilà ce qui est. Les mots de Marguerite en mode estival.

 
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Mots éparpillés

Mots Éparpillés : Juin 2015

Le temps est venu de vous livrer le dernier rendez-vous interblogueur « Mots éparpillés ». Voici ma participation.

mots éparpillés

Cet article participe au rendez-vous mensuel « Mots éparpillés » de Margarida Llabrés et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist.

Mots Éparpillés Juin 2015

*****

C’est à la Place des Moulins que le spectacle avait lieu. Le jour s’était levé souriant, ensoleillé et chatouilleux. Les heures à venir s’annonçaient plutôt douces et remplies de bonheur. Ma fille et moi étions en train de nous préparer pour ce joli moment attendu depuis de longues semaines. Il ne nous fallait pas grand-chose, juste un peu de bonne humeur et des vêtements confortables et frais. Oui, il faisait chaud aussi.

Nous sommes arrivées en avance. Quelqu’un de l’organisation nous avait prévenues que le lieu exact où se tenait le petit concert serait indiqué dès l’entrée du parc. C’était vrai. Mais face à ces petits bouts de papier, nous sommes restées un peu interloquées. C’était tout de même un peu bizarre d’indiquer si maladroitement le lieu du spectacle. Rien ne concordait. Par courrier postal, nous avions reçu deux cartons d’invitation d’une grande qualité et modernité. Aussi, dans nos respectives boîtes de courrier électronique, deux jours auparavant, nous recevions un spectaculaire rappel de ce concert. Alors, ces bouts de papier malheureusement scotchés, nous donnaient envie de rentrer à la maison. Nous sommes restées un peu, nous nous sommes baladées, nous avons visité le parc jusqu’à arriver à cette fameuse Place des Moulins.

Rien. Nada. Quelques âmes perdues. C’est tout.

Rire ou pleurer, nous ne savions plus.
Au loin, fixé à un arbre, nous avisons un autre petit bout de papier : « Merci pour ce moment ».

Nous avons fait demi-tour. Nous venions de comprendre. Nous venions de nous faire arnaquer. Une arnaque de clown. Un aller-retour sans but ultime.

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DÉCOUVREZ LES AUTRES PARTICIPATIONS DE CE MOIS-CI :

– Florence Gindre de « FG-Florence Gindre »;
– Jacou de  « Les mots autographes »;
– J’habite à Waterford du blog homonyme;
– Elijange de « Elijange…des mots »;
– Pom de pin de « Pom de pin in Wonderland »;
– Cracoline de « Histoires diverses »;
– Estelle du blog « Le pavillon de Diane »

Le 15 de chaque mois, nous vous avons soumis une photo de ces mots éparpillés pour que vous les libériez le 15 du mois suivant par un texte.

Nous tenons à remercier toutes les personnes qui mois après mois ont participé à ce rendez-vous.

Dans quelques semaines, début du mois prochain, nous publierons un e-book de toutes vos participations, téléchargeable sur nos blogs. Si vous souhaitez que votre texte n’y apparaisse pas, merci de nous le signaler lorsque vous mentionnez votre participation dans les commentaires.

À bientôt !
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Vie à l'étranger

J’ai appris à être maman en France

Devenir maman c’est une très jolie histoire !

C’est une histoire que l’on pourrait écrire rien qu’avec des mots doux, petiots et mignons, de petits gazouillis qu’on laisserait imprimés sur du papier cotonneux, soyeux et parfumé d’une adorable odeur à peau de bébé. Devenir maman c’est tomber amoureuse tous les jours d’un petit être qui est venu agrandir la famille, retomber amoureuse d’un papa qu’on découvre, aussi.

Apprendre à être maman en France

… ça c’est pour le côté poétique et puis, de temps à autre on se fait rattraper par la vie elle-même, celle où il y a un réveil tous les matins, celle où il faut travailler un peu-beaucoup-passionnément, celle où cette petite chose mignonne tombe parfois malade et qu’il faut lui trouver un mode de garde. Parce que la vie, elle-même, celle de tous les jours, est aussi peinte avec les couleurs du poète du quotidien. Et on aime ça.

Petite princesse est venue agrémenter mon quotidien de femme à l’étranger. Elle est venue dessiner de couleurs joyeuses ma poésie made in France, elle m’a ouvert les portes d’un cahier de comptines à la française, elle est venue faire « toc toc » maman-mamà, je suis là il faudra que tu apprennes et que tu arpentes les chemins des mamans en France.

Apprendre à être maman en France

Parce qu’être maman en France ce n’est pas pareil qu’être maman en Chine, à Berlin, à New York ou en Espagne.

Parce qu’elle et moi formons un petit duo de choc qui rit et pleure parfois. Parce que je n’ai jamais été maman en Espagne mais j’y ai grandi. Parce que je connais la France mais d’un point de vue de non-maman. Et là, depuis deux ans, elle et moi découvrons ensemble la poésie qui rythme le quotidien des mères en France. Elle apprend. J’apprends.

On apprend :

– Les « nounous » en France et les RAM et les multi-accueil que ce n’est pas pareil, mais presque, qu’une halte-garderie et crèche et que sais-je encore…
– Les carnets de santé à la française parce que moi quand j’étais petite, il n’y en avait pas en Espagne. Je crois que maintenant oui mais pas avant. Alors, j’apprends, j’essaye de comprendre.
– La pyramide des aliments conseillée aux bébés en France, parce que commencer par les légumes et non pas par les fruits ou serait-ce inversement ? Parce que la pédiatre a été un peu étonnée quand je lui ai dit que j’avais déjà donné des légumes secs (genre des pois-chiches – cuisinés) à ma petite princesse quand elle avait 16 ou 18 mois. Et puis, au Mexique, ils ne mangent pas pareil, n’est-ce pas ?
– Qu’un jour on m’a dit, quand elle était tout bébé, aaaah, tu l’habilles façon Espagne, tout mimi tout classique tout bébé qui fait craquer ? Et oui, j’ai aussi remarqué que les fringues de nouveau-né en Espagne restent très tradi par rapport à ici. Et quoi ? j’adore (et regardez sinon la petite Charlotte de Cambridge, elle aussi est habillé made in Espagne pour ces récentes photos)
– Que mettre des boucles d’oreille à ma petite, dès sa naissance (enfin à 2 mois) ça en a choqué plus d’un.
– Que la CAF quand je suis devenue maman m’a automatiquement changé de nom de famille ? eeinnh pardon, je n’ai jamais changé moi ? et puis ma fille elle porte les deux noms.
– Que finalement chez les « nounous » c’est trop bien !
– Le liniment ! Oh oui, on l’apprend le liniment ! Et qu’est-ce que c’est bien ce truc ! Pourquoi y a-t-il encore des pays qui ne le connaissent pas ? Comme en Espagne (je l’amène avec moi, toujours !)
– Ces mercredi un peu « jour des enfants-jour des maman » parce que l’année dernière elle était la seule à être gardée chez la nounou les mercredi. Mais bon, moi j’ai toujours connu le rythme de 5 jours par semaine d’école (et je suis vivante !)
– La douceur, justement, de ce rythme de « vacances » toutes les six semaines, environ.
– (…)

Une poésie quotidienne des mamans en France et à la française qui valse au rythme des plus belles choses ! Parce qu'en fin de compte, on prend le bon et on laisse de côté les (re)vers qui ne riment pas et les dissonances trop résonantes ! Parce qu'on est un peu maman d'ici et de là-bas avec une petite fille d'ici et de là-bas !

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