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Lettre à toi, mon amie

Jamais tu ne sais ce que la vie va t’offrir.

C’est bien pour cela qu’il faut la vivre, toujours, il ne faut jamais que tu la laisses en suspens, sans avoir rien à faire…. Même quand cela te fait mal et que c’est dur, il faut se lever, il faut que tu retrouves le courage et que tu regardes en avant, et surtout, avec un grand sourire.

Parce qu’il ne faut pas que tu oublies que les autres n’y sont pour rien, ce n’est pas de leur faute, ils n’ont rien à voir avec ce qui ait pu t’arriver, alors, sourit encore plus fort !

Ne te fâches pas avec qui que ce soit, cela ne vaut pas le coup, tu auras double boulot, te fâcher et te « dé-fâcher », il faut que tu arrives à surmonter ces mauvais moments.

Remercie pour tout ce que tu as vécu, que ce soit des bonnes choses ou des mauvaises parce que de tout tu en as tiré une expérience et tu as appris quelque chose

Et continue à marcher, à aller de l’avant, haut la tête ! Sent-toi bien !

Si l’amour te fait mal, regarde-le et apprends à le ressentir autrement. Mais ne pense jamais que le monde va s’arrêter. L’esprit humain est capable de rediriger les pensées et les sentiments et ton coeur va toujours finir par s’habituer à cette douleur qui un jour, va muer en simple souvenir.

Et tu verras, aussi, comme il vaut mieux ne pas faire appel trop souvent à ce souvenir. Il va rester en léthargie jusqu’au jour où, d’un coup, il ne va plus se réveiller…

Et toi, ma petite, tu vas te sentir mieux !

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Cent articles ou la vie de mon blog

Mon blog arrive déjà aux 100 articles ! Cent !! Je trouve que ce n’est pas mal, surtout que depuis que j’ai commencé à tenir cet espace dans la blogosphère je ne me suis jamais fixé d’objectifs.

C’est peut-être donc le moment de faire un petit bilan. Pour moi mon blog est évidemment lié à ma personne mais en même temps indépendant. Je le disais récemment, moi j’ai ma vie et mon blog la sienne. C’est moi qui écrit, donc forcément il y a dans mes articles un peu (beaucoup :-)) de mes pensées et de ma façon d’être. Mais je n’ai jamais ressenti l’envie ni le besoin de parler de moi tous les jours. Mon blog n’est pas un journal intime. Mon blog est l’endroit parfait pour traiter des sujets d’actualité et pour exprimer mes désirs d’écriture, qui sont bien variés mais toujours avec une petite touche de poésie, de ma poésie.

Marguerite effleure les mots naissait donc sans trop savoir où ça amènerait, sans avoir vraiment de ligne éditoriale. Seulement la soif d’écriture a voulu que j’ose, que je me lance et que j’ouvre enfin un lieu où publier tout cela, tous mes gribouillages. Et pour l’instant j’en suis contente et satisfaite. Seulement une chose je regrette : ne pas avoir plus de temps, non pas pour écrire plus d’articles, mais pour écrire dans mes plusieurs langues. Non, je ne dis pas ça pour vous en mettre plein la vue, je dis ça car je sais que pas mal d’amis et connaissances et famille voudraient pouvoir tout comprendre de mon blog ; je sais aussi que comme ils m’aiment et ils m’apprécient ils viennent quand même voir ce qui se passe ici et plus encore, ils m’ont souvent répété, « c’est normal que tu tiennes ton blog en français, c’est en France que ta vie se passe ». Chapeau pour eux, je trouve ! Mais moi je ressens vis-à-vis de cette situation un peu d’amertume.

Et justement, en parlant de ça je voulais vous adresser quelques petits mots de remerciement à vous tous, lecteurs et lectrices de langue française qui parfois, de temps en temps, devez ressentir dans mes phrases un peu de fatigue et par conséquent un peu de maladresse de langue. Je fais de mon mieux mais quand les journées ont été longues et que l’épuisement s’installe dans mon petit cerveau ce n’est pas évident de tout écrire dans un français parfait.

Je vais continuer ce blog, sans m’obliger à avoir une fréquence de publication, sans devenir esclave des mes statistiques, sans partir en week-end en me disant que je n’ai pas laissé d’article programmé…Je vais continuer ce blog avec tout l’amour du monde, avec le souci de bien faire, de faire quelque chose qui me ressemble, je vais continuer à effleurer tous ces mots, comme une petite marguerite qui à chaque printemps fait de nouvelles découvertes !

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Ces petites librairies qui ont du mal à vivre

Il y a plus d’un an j’avais écrit un article (en catalan) sur une petite librairie de Paris qui vendait des livres en catalan et occitan. Le libraire aimait à la folie les livres, quelqu’un qui s’y connaît, un libraire pas un vendeur. Mais malheureusement le cours de l’histoire fait que ce n’est plus rentable d’avoir une petite librairie. Nous savons tous que la vente de livres est en chute permanente. Et la librairie Pam de Nas a donc du fermer ses portes le 30 juin dernier. Je vous laisse quelques fragments de la lettre que Monsieur Jean-François Coche (le libraire) a redigé en motif de cette fermeture. Je pense que ça fait réfléchir…

La librairie PAM DE NAS, qui fermera définitivement le 30 juin 2011, avait ouvert en 1977 comme librairie occitane et catalane à Paris. Née d’une initiative personnelle, la librairie n’a vécu que par sa clientèle, fidèle ou occasionnelle (…)

La fermeture prochaine de la librairie n’est pas due directement à des difficultés économiques, même si celles-ci ont souvent été présentes au cours des trente-quatre ans d’existence d’une librairie si spécialisée, mais elle est la conséquence de la volonté du propriétaire de l’immeuble d’augmenter notablement son loyer : de le tripler en fait !

(…) Comme la réinstallation dans un autre endroit semble financièrement impossible, dans la situation actuelle de l’immobilier parisien, cette fermeture imprévue et non souhaitée a un certain nombre de conséquences, personnelles et collectives.

Parmi les conséquences personnelles, il y a :

La nécessité d’évacuer et d’écouler un stock de livres « conséquent »… celui d’une librairie après trente-cinq ans d’existence ! Quelques tonnes sans doute ! (…)

Il y a aussi des conséquences plus collectives, puisque la librairie assurait une présence visible, à Paris, des livres occitans et catalans. Comment envisager une suite à cette présence ? Voici quelques réflexions :

Catalan.

La singularité de la librairie catalane PAM DE NAS était d’être située à Paris, et aussi d’être tenue par un  Parisien. Mais il existe en pays catalan nombre d’autres librairies catalanes. La fermeture de la librairie obligera donc « seulement » la clientèle intéressée à recourir à des achats par correspondance ou par internet, ou à se déplacer vers une librairie existante en zone catalane.

Pour ce qui est des fonctions d’information, de documentation… ou simplement de vitrine que remplissait aussi la librairie, diverses institutions catalanes sont maintenant présentes à Paris, avec des moyens financiers considérablement plus élevés que celui d’une petite librairie. (…) Il n’est pas question de faire ici une évaluation des activités de ces institutions, mais il convient quand même de constater que leur indifférence à l’égard de l’existence de la librairie et de l’éventualité de sa disparition a été, ces dernières années, pratiquement totale. (…)

Occitan.

Le très petit nombre de points de vente des livres occitans, pour ne pas parler de librairies occitanes presque inexistantes à l’exception des quelques librairies associatives, oblige à se poser la question d’une suite à donner à l’activité de la librairie PAM DE NAS.

L’inexistence d’institutions occitanes d’ensemble, et la faiblesse sur le plan de la culture occitane des institutions régionales et locales font qu’on ne peut envisager qu’une présence culturelle à Paris, et donc des livres, soit menée par ces institutions.

Il paraîtrait normal que cette présence soit assurée par quelque institution parisienne ou même nationale française…(…)

A défaut d’une poursuite d’activité occitane à Paris, pourrait-on essayer de préserver les acquis de la librairie ailleurs, en zone occitane, en Catalogne… ou même plus loin ?.

Quel projet ou quelles institutions existantes seraient susceptibles de tirer parti de tout cela ? Ces quelques éléments de réflexion sont donc fournis à ceux qui s’en préoccuperaient… et qui pourraient m’indiquer quelque piste à ajouter aux contacts que je peux déjà avoir (…)

Consciente qu’aujourd’hui je vous ai livré un long article mais consciente également que de temps en temps un petit moment de refléxion peut être bien utile pour le devenir de notre société et de notre monde.

Pam de nas

Libr Pam d nas

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