Lifestyle

Petits bouts de vie #3 (et des bla bla)

Même les petits bouts de vie se font rares ou alors, c’est peut-être que plus je vis la vie, plus les petits bouts étalés sur le numérique sont moins présents. Oui, je me rends compte, plus je vis ma vie dans la frénésie, moins j’ai le temps pour me poser, réfléchir, rester l’instant de quelques secondes dans ma bulle et sans cela, je suis bien incapable de poster quoi que ce soit.

C’est sans doute contradictoire mais je n’aime pas poster dans l’instantané, dans le vrai instantané, c’est peut-être mon côté il-faut-réfléchir-deux-fois-avant-de-parler-publier…

Alors voilà, vous le savez, depuis bientôt quatre mois nous vivons à mille à l’heure pris par nos projets personnels et professionnels. Cela faisait des années que je ne ressentais pas cette sensation de ne pas savoir où donner de la tête. Mais ce n’est que pour plus de bonheur ! D’un côté, notre projet de maison, le déménagement approche à grands pas, nous n’avons donc de temps à perdre et d’un autre côté, ma petite entreprise qui m’occupe aussi à temps (plus que) plein. Je vais très prochainement revenir sur ces deux évènements.

Mais pour l’instant et sans plus m’attarder, voici ces quelques petits bouts de vie…

La tête qu’elle a fait quand je lui ai dit que « oui, maman a des chaussons de danse » ! La joie, la folie, le sourire qui s’efface jamais. Et mon coeur qui a fait boum boum et le joli moment passé!

 Et finir la journée par quelques pas de danse et un peu de musique. Toujours toujours danser ! Faire danser la vie, faire valser les mots! Et apprendre ça, tout petits ♡

Notre sapin est installé depuis déjà quinze jours. On s’y met de bonne heure car dans quelques jours, nous débarquerons en Espagne où nous ferons un deuxième sapin, avec « iaia » cette fois-ci. Cette année la confusion commence à s’installer et les questions fusent entre le duel Père Noël – Rois Mages. On s’en sort comme on peut (genre, Père Noël bosse en France mais comme il est fatigué, les Rois l’aident en Espagne). De toute façon, chez nous, la période de Noël n’aura rien d’habituel cette année et surtout surtout, papa va fort nous manquer.
Le cul entre deux chaises, toujours, ca c’est moi !

Il y a quelques semaines, nous avions fait des décorations de Noël avec de la pâte à sel. En réalité, c’était l’idée d’une copine qui s’y connaît bien mieux q moi en bricolages enfants…et puis, nous avons attaqué la peinture. Je ne suis pas trop bricolages mais voilà quand on devient maman, il y a plein de choses qui changent… Et puis je crois aussi que c’est un peu culturel car en Espagne les enfants sont plus souvent à l’extérieur.

 Les magnifiques spectacles aux couleurs roses et bleues et une lumière jaunâtre juste de ouff ! Moi je dis qu’on est vraiment gâtés dernièrement ♡ J’ai l’impression que le ciel veut nous parler !

 

traductrice espagnol français catalan nantes

En secret, ils vivent en moi et ils sont devenus des copains indispensables à ma vie. Jour après jour. Depuis presque deux mois. Ils sont mes amis. Je les accompagne dans leurs aventures et je suis tellement amoureuse d’eux que, parfois, j’aimerais atteindre la fin en un battement de cils. Mais non, j’ai encore des jours et des jours et des mois d’aventures, de dialogues attendrissants, de regards ardents, de silences qui parlent. Elle et lui, eux aussi.
J’ai rêvé d’eux. Oui. C’est possible. J’en parle à mon chéri. Comme celui qui lit un roman et ne peut pas s’en passer. Avec une différence, tout de même : j’ai le privilège d’être une des premières lectrices, passeuse d’une histoire, voix d’eux tous. J’y laisse ma peau, mon cerveau s’accélère quand il pense à eux, mon clavier jaunit.
Et c’est ainsi que je termine ma semaine. Euphoriquement épuisée.
A elle, je lui ai écrit pour lui dire « super », je suis accrochée, comme si de la drogue s’agissait. Elle m’a dit « oh ça fait plaisir ».
-De traductrice à auteure.
Un scénario narratif splendide.

Expat.com m’a posé quelques questions sur ma vie à l’étranger, sur ce que je pense de la France et si j’ai su m’adapter. Il n’est jamais facile de répondre à ce type d’interviews (cliquez ici si vous avez envie de la lire) mais un interview est toujours l’occasion parfaite pour se souvenir d’expériences vécues et de moments connus, pour penser à des visages amis, à des rues arpentées et à des villes habitées. Pour embrasser l’amitié et savourer, plus encore, la chance d’un travail, la douceur d’un amour et l’étincelle réveillée par tout ce qui est « différent », « étranger » et qui « parle une autre langue »…
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Lifestyle

Ma fille, mon amie, mon unique

Toi et moi avons décidé, un jour, de faire une équipe. En réalité, c’est moi qui l’ai ainsi décidé.

Alors que tu étais dans le creux de mon ventre, je t’ai parlé dans ma langue, tout bas pour ne pas te faire de mal car tu étais un si petit être que sans cesse on me disait de faire attention. Et j’avais peur. Je me souviendrais à jamais de cette première fois où je t’ai dit ces quelques mots « ne t’en fais pas ma chérie, nous sommes fortes, nous faisons une très bonne équipe ». C’était dans notre bain mousseux, rituel du soir pendant nos neuf mois. Encore aujourd’hui, à tes trois ans et demi (même si tu veux nous faire croire que tu en as cinq), je te le répète, je me le répète.

Mère et fille amies

Une bonne équipe à sourire. Une bonne équipe à se soutenir et à se serrer les coudes. Nous avançons ensemble, mon bébé ! Avec lui, bien sûr, le meilleur des coachs sportifs. Parce que tu le sais, une équipe ne fonctionne pas sans un entraîneur, celui qui a la niaque et qui de ses gestes sait conduire dans le droit chemin.

Tu es unique, tu es mon unique, ma fille. Et comme une transmission tacite, je sais que tu es déjà en train de devenir ma copine, mon amie. Nous traversons des heures ensemble. Beaucoup. Et je te parle, je t’explique, je cause sur la vie et tu m’écoutes et me réponds, pertinemment, assez souvent. Je suis éblouie par ta justesse, par tes jolis mots, par tes tu es belle maman, tes je t’aime maman, tes t’es beau papa.

Une belle équipe. De mère en fille. De mère en fille. Je me revois en ma mère, je te vois en moi. Une fille. Une copine. Unique.

Parce que c’est à tes trois ans et demi que je me sens maman, pour de vrai.

Margarida
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Lifestyle

Les mots posés et la chance mesurée

Dans le tourbillon de la vie, venir se poser pour les embrasser. Au fond, les lignes s’entremêlent et les pensées s’envolent. Courir pour les attraper et sauter pour les faire rentrer.

Epuisée, s’éclater contre le mur, encore et encore. Mais là, plus loin, au bout du fil rouge qu’est cette vie, le cœur qui se dessine avec un doux sourire. Et on réessayera de les rattraper, les mots qui se sont p(au)sés.

Les mots posés et la chance mesurée

Eux mais pas les autres. Il ne faut pas croire. Les mots des autres et pour les autres, eux, ils crient, ils jouent, ils dansent et ils chantent. Je rigole, au près et au loin. Je les guette et les surveille.

Je la mesure fort, ma chance, ta chance, notre chance. Et je souris à chaque fois. Un jour, pas si lointain, je rêvais de ces mots posés, pausés, envolés, dessinés. Des mots avec une vie propre. Des mots pour la vie, la leur et la mienne. Oui. Et je les regarde partir, sourire, voyager, s’envoler.

Aujourd’hui, je me demande si j’ai le droit. Le droit de les aimer si fort, ces mots. La fierté apparaît aussi, par moments et puis, en réalité, elle s’efface rapidement pour me redonner une petite claque et que je les reprenne en main, petits, grands, longs ou courts, poétiques ou techniques, à l’intonation chantante ou à bouche fermée. Les aimer, très très fort. Toujours.

Les mots posés et la chance mesurée

Parce qu’il me semble que depuis trois ans, et jamais avant, je n’avais pas eu aussi peu de temps pour les miens, de mots. Je passe mes journées à comp(n)ter des mots, à composer, à aligner des mots qui font des phrases et qui font des sens. Que ce soit quand je verse d’une langue à une autre ou quand je les pose directement sans cette phase de transposition. Les mots, cette chose impalpable et pourtant si quantifiable. Et qualifiable. J’y passe mes journées, et j’en rêvais. C’est joli, je me dis. Et puis, voilà, la mesurer cette chance et me dire qu’un jour, j’aurais plus de temps pour les miens des mots. Mais moi, au fond, comme un secret inavouable, je sais qu’ils sont à moi, aussi, tous ces mots qui sont partis se balader.

Les mots posés et la chance mesuréeLes mots posés et la chance mesurée Les mots posés et la chance mesuréeLes mots posés et la chance mesurée

Et un grand merci à vous, merci de les prendre aussi mes mots
et de les embrasser, les goûter, les aimer.

Merci à vous, surtout à vous !

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