Inspiration

Un bocal à bonbons ☼

Alors que je croule un peu sous le travail, que le vendredi se lève plutôt pluvieux, qu’un chouette weekend avec des petiots s’annonce et donc, que j’ai des tas de choses auxquelles penser et surtout, quelques milliers de mots à aligner, je ne peux pas m’empêcher de passer par ici juste pour vous dire, en vrac, que :

– Je me sens bien sur ce blog. « Cool » allez-vous penser car c’est moi qui ai décidé d’ouvrir un blog il y a déjà quelques années de ça. Oui mais bon. Vous le savez aussi, si vous n’étiez pas là, à me glisser des petits mots, à me dire ce que vous pensez, à venir me lire un peu et toussa toussa, je vous assure que je serais moins ravie d’être ici.

– Cette semaine je me régale à entendre mal prononcer le mot « Valls » qui contient la même graphie que mon premier nom de famille. La lettre « Ll » si caractéristique de la langue catalane et si difficile à prononcer en français. Merci senyor Valls pour apprendre aux Français comment prononcer mon nom de famille 😛 (oui, je ne pouvais pas finir la semaine sans le dire !)

– Les déboires avec l’EducNat continuent de mon côte. Ce qui commence à me donner des envies irrépressibles de mettre tout cela sur papier. Sinon il va falloir sérieusement que je prévoie des cours de boxe afin de trouver un lieu d’apaisement.

– Ça y est, le mois d’avril est bien là. Et qui dit mois d’avril dit peut-être une petite rose à la Sant Jordi. Qui dit avril dit printemps malgré que parfois la météo nous fait croire le contraire. Et cette année qui dit avril dit voyage de prévu.

– En l’espace de dix jours deux personnes ont utilisé l’expression « bocal à bonbons » pour parler de mon blog. J’adore cette image. Je l’adopte. Vous êtes des petits cœurs !

– Il y tout juste 1 an j’avais un gros-petit ventre (oui, pour les médecins il était trop petit, que veux-tu, jamais contents !) et rien que de penser à cela je dis « nostalgie quand tu me tiens ». Je dis aussi « que le temps passe vite » même si je crois que je vais toujours conserver un peu de mon âme d’enfant !

– Des projets et encore des projets : rendre jolis les mots, aller à l’encontre des autres, un pied sur le virtuel et un autre sur le réel, ne pas baisser les bras, refaire une déco, choisir des belles couleurs, être moi ici et partout, avec vous et avec eux.

Et maintenant qu’on a goûté ensemble un peu de mon bocal à bonbons je vous laisse, mais je vous garde tout près de moi, car je me dois d’ouvrir mon fichier, faire clic et commencer à écrire sur un tout autre sujet !

Adéu, fins aviat !

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Inspiration

Avec tant de « mails » je ne sais plus utiliser un téléphone

Sacré Manuel Guisande qui dit que...

Écoutez, je n’arrive pas à savoir ce qui se passe. Je ne sais pas si cela n’arrive qu’à moi ou alors c’est que j’ai été enlevé par un ovni. Mais depuis que tout ce que je dois dire je le dis via des courriers électroniques.. et ben, j’avoue que je ne sais plus utiliser un téléphone. Je sais composer les numéros,oui, mais si ça continue comme ça je sens que je vais bientôt m’emmêler les doigts et ne plus savoir si le 1 est le 1 et le 2 est le 2.

Je suis simplement persuadé qu’avant, il y a un an a peu près, quand je parlais encore via le téléphone, mon cerveau était beaucoup plus rangé et bien structuré. Je prononçais des phrases et ensuite je laissais un silence afin que mon interlocuteur puisse parler. Et ce, pendant 5 ou 10 minutes. Il y avait une sorte de règle tacite que tout le monde suivait de manière inconsciente.

Plus maintenant. Maintenant je parle au téléphone et je ne sais plus quand est-ce que c’est à moi de me taire pour que l’autre puisse répondre. Du coup l’autre répond et sans faire exprès nous parlons en même temps. Bref, c’est un bordel pas possible. Un tel chaos que je ne sais plus ce que je suis en train de lui dire, ni ce qu’il m’a dit, ni ce que j’allais lui dire et si je l’ai déjà dit ou pas. En fait quand je raccroche je me demande « qu’est-ce qui vient de se passer ? », « qu’est-ce qu’il m’a dit ? », « qu’est-ce que je lui ai dit ? » et j’ai d’un coup l’impression de devenir un de ces experts en train d’enquêter sur un de ces mystérieux désastres aériens et je cherche partout dans la maison, histoire de trouver les boites noires et pouvoir retranscrire les conversations.

Je ne sais plus si c’est à cause de mon âge ou qu’il ne me reste qu’un neurone qui, en plus, est à moitié mal rangé, asymétrique et déréglé. Mais quand on me parle au téléphone je ne me souviens de plus rien et franchement cela en devient une perte de temps. Non pas pour moi mais surtout pour le pauvre gars qui m’appelle et  qui doit se dire qu’il m’a mis au courant de tout, mais de tout. Mais au fond je n’ai rien pigé…

Ne prenez pas ça mal, si vous voulez m’appeler, appelez-moi, je vais prendre le téléphone et vais vous parler mais, par contre, ne me demandez pas de comprendre ce que vous me dites…Je suis désespéré, que puis-je faire ? Me faire opérer ? Demander à naître de nouveau ?… boooff, trop compliqué !

Franchement, il n’y a plus rien d’étonnant, je crois même comprendre pourquoi on trouve actuellement des portables à très bas prix, parce que si c’est pour entendre que des bruits ! A vrai dire ce n’est pas que je ne comprenne rien, non… Hélas, il y a toujours une phrase que je comprends : la dernière, celle qui dit « bon et bien, à bientôt, on se voit un de ces quatre ! », et après on ne se voit jamais ! Je vous le dis moi que je comprends de moins en moins de choses ! J’y mets tout mon coeur et mon envie mais rien, je ne comprends rien !

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Web & blogging

La fameuse ligne éditoriale des blogs

Je m’interroge souvent (normal, je me pose sans cesse des questions !) sur la ligne éditoriale de mon blog. Marguerite effleure les mots est né il y a déjà plus de cinq ans quand j’habitais à Paris et que j’étais Responsable éditoriale d’une start-up dans le eCommerce.

Pour moi les mots ont une importance capitale. Il n’y a pas de vie sans mots et de mots sans vie.

Le fait d’avoir appris une langue (le français) qui m’a fait découvrir que je pouvais (aussi) tenter de jouer avec des mots dans une langue étrangère (devenue avec le temps une langue « presque maternelle ») m’a donné envie de me lancer le défi de créer un lieu où je pourrais parler de tout (ou presque) et dans une ou autre des trois langues que je maîtrise le mieux. Une espèce de plage avec des douces vagues qui viennent frapper nos cœurs au gré de mes envies et de mes actualités.

Mais en cinq ans plein de choses se passent. Ma vie a changé. Parfois, comme tous ceux et toutes celles qui ont un blog, je me demande aussi s’il ne faudrait pas que j’encadre mieux ma ligne éditoriale pour me centrer plus sur un ou autre sujet (vie à l’étranger, bi/tri-linguisme, vie de maman, pensées fillolittéraires*, etc.). De même avec la question de la langue dans laquelle j’écris ici. J’en ai parlé à plusieurs reprises et à un certain moment j’ai failli ouvrir plusieurs blogs, un blog par langue. Et puis finalement j’ai laissé tomber.

Aujourd’hui j’ai lu cet article de Virginie B Daily qui nous explique comment et pourquoi faire (ou pas) évoluer son blog. Et je me suis dit que j’étais plutôt d’accord avec ce qu’elle disait.

Un blog il faut qu’il nous ressemble. Un blog va inévitablement évoluer et ce au même rythme et cadence que nous évoluons, expérimentons, rions, pleurons, bref, vivons !

Mon blog à moi, de son URL « les mots de marguerite » me ressemble assez, c’est sûrement pour cela que je ne me suis jamais décidée à écrire que sur un seul thème. Je ne pourrais pas car dans la vie plein de choses m’intéressent et ma vie ne se cantonne pas à une seule facette. J’adore pouvoir vous parler un jour de mes doutes sur la transmission des langues à mon bébé, une autre fois vous parler d’un chouette projet d’une copine, de mes ressentis en tant qu’étrangère ou de temps à autre vous glisser un petit poème que j’écris en deux minutes chrono. C’est sûr, en optant pour un blog qui me ressemble, un blog « multisujets » il ne faut pas être obsédé par les statistiques et toussa toussa, car les gens viennent se balader au gré des coïncidences entre mes articles et leurs centres d’intérêt.

Pour ce qui est de la langue dans laquelle j’écris je ne m’en fais plus (ou j’essaye). Le jour ne compte que 24h, alors ouvrir encore d’autres blogs serait vouloir en faire de trop. J’écris principalement en français car il s’avère que la plupart de mes lecteurs sont Français et aussi parce que finalement, j’avoue, ma vie se passe dans un 85% du temps dans la langue de Molière. Et maintenant je sais que le jour où je poste en catalan ou en espagnol les gens savent que cela fait partie de moi et voilà, personne ne m’en veut.

Marguerite effleure les mots reste un blog qui me ressemble. Je le fais évoluer de par les sujets que je traite et pour l’instant je pense que cela me convient assez bien. Peut-être qu’un jour je vais changer de cap et je vais avoir envie d’autre chose, d’un autre type de blog. Mais à présent je reste comme je suis.

Et vous, pourquoi avez-vous ouvert un blog ? Préférez-vous les blogs à « sujet unique » ou ceux qui traitent de plusieurs thématiques ? Avez-vous plusieurs blogs ?

* fillolittéraires ou fillosophiques : je sais, ces mots ne sont pas dans le dictionnaire. Un jour on m’a dit que j’avais fait une erreur, une faute de langue… mais non ! c’est une sorte de licence poétique et de langue afin d’exprimer que c’est de la philosophie ou de la littérature (vite)faite par une fille 😛

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