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J’ai lu « Finding Your Feet in Chicago », de Véronique Martin-Place

Lorsqu’on a beaucoup déménagé, quand on a souvent été obligés de faire entrer toute une vie dans à peine plus d’une valise et quand on sait ce que c’est que d’avoir l’estomac noué à la perspective d’arriver dans une nouvelle ville, encore inconnue, on a tout de suite envie de se plonger dans la lecture de ce livre, écrit par Véronique Martin-Place, Française expatriée depuis déjà un certain nombre d’années.

Véronique a voulu écrire ce livre afin de rendre plus facile l’adaptation des familles qui débarquent à Chicago. En effet il est très différent d’arriver tout seul dans une nouvelle ville qu’atterrir à 3 ou 4 ou 5 entre parents et enfants. Finding your feet in Chicago s’adresse en particulier aux familles même si n’importe quel nouvel expat peut y trouver son compte. Il s’agit d’un livre aux conseils très pratiques, des réponses à ce genre de questions que l’on pose parfois à notre voisin ou à notre nouveau collègue. Mais le tout dans un seul et unique livre.

Déménager, changer de ville, changer de pays, s’ouvrir à d’autres cultures et à d’autres personnes n’est pas toujours évident. Même quand c’est un choix, même quand c’est quelque chose de voulu et de rêvé, la réalité fait que parfois il y ait des moments de doute, des instants difficiles de remise en question à ne pas savoir quels doivent être ses premiers pas de nouvel habitant. Et c’est là que Véronique Martin-Place avec Finding your feet in Chicago entre en action.

Le livre est composé de six grands chapitres, dans un ordre logiquement lié à la chronologie des besoins qui se créent une fois arrivés dans cette nouvelle ville qu’est Chicago. Depuis l’installation de la famille, côté pratique : recherche de maison, recherche d’école, trouver un médecin ou faire les premiers achats, en passant par la vraie adaptation et intégration à une vie américaine ou comment créer des liens sociaux et amicaux. Dans les derniers chapitres l’auteure offre au lecteur une liste d’adresses incontournables à la survie de toute la famille, une sorte de répertoire d’endroits et de ressources magiques pour rendre la vie belle et se sentir, ainsi, comme à la maison. Car voilà le plus important : être ailleurs tout en se sentant comme à la maison ! Home sweet home !

A la fin de la lecture de Finding your feet in Chicago je me suis dit que c’était le livre que j’aurais voulu avoir à chaque fois que je me suis sentie un peu perdue en mettant les pieds dans de nouvelles villes pour y habiter. C’est un livre à garder près de soi, dans le sac à main ou sur la table de chevet afin de pouvoir le consulter presque tous les jours. Le livre que Véronique Martin-Place a écrit est un livre qui devrait exister pour toutes les villes du monde.51m8TGHx+pL

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De l’importance du silence

Le silence est souvent meilleur que beaucoup de mots. Le silence est un acte précieux que nous ne savons pas tenir. Savoir écouter est aussi important que savoir parler. L’ère de la communication nous empêche de savourer ce silence qui autrefois nous a apporté tellement de bénéfices. Actuellement nous vivons entourés de bruit, de dits et de non-dits, de rumeurs, d’informations à publier, de réactions à faire à la minute…Mais ne nous voilons pas la face, un peu de silence et de recueillement nous fait toujours du bien.

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Le monde des blogs hors Paris : Les blogs « provinciaux »…

Dans le monde de la blogosphère beaucoup d’idées émanent de Paris. J’ai souvent l’impression que tout se passe dans la ville de l’amour et de la lumière. En même temps, il ne faut pas aller chercher très loin, plus on est nombreux, plus il y a des chances que des évènements s’organisent et plus il y a un grand éventail de possibilités. C’est logique.

Mais, et j’aime bien les « mais »…. j’ai une histoire à vous raconter.

Actuellement je vis en province mais ça après avoir vécu dans de grandes villes comme Barcelone, Madrid, Bruxelles et Paris. Donc je ressens, forcément, une différence. J’aime bien les villes de taille humaine, où il y a suffisamment de choses à faire pour ne pas s’ennuyer et où on ne s’y sent pas isolés.

Ce que j’ai envie de vous dire, en fait, c’est que depuis que je connais et j’utilise la langue française et depuis que j’ai mis pour la première fois les pieds en France je trouve les mots « province », « provincial », « provinciaux » et autres dérivés, assez péjoratifs. L’acception du mot en soi n’est pas péjorative mais l’usage que souvent on en fait oui. Et ce côté péjoratif je renonce à le mettre en valeur. Je n’aime pas cette centralité, cette idée que tout doit passer par et se passer à Paris (même pour les blogs); et puis, les « provinciaux' » ce sont des gens comme les autres. Avec les mêmes goûts, les mêmes envies, les mêmes manières de faire. Les gens restent les mêmes, à Paris, à Berlin, à Carcassonne ou à Villarriba de villabajo…

Dans d’autres pays européens on ressent beaucoup moins le poids de la capitale.

Ici on a parfois l’impression que vivre en « province » nous donne moins de moyens, moins de visibilité, qu’on fait moins attention à nos fringues, qu’on est moins cultivés (oui, je suis sûre qu’il y en a qui le pensent), enfin….qu’on ne sort pas de notre trou.

Mon blog je l’ai commencé dans ma période parisienne, c’est vrai. Mais ce n’est qu’une fois arrivée en « province » que j’ai eu plus de temps, plus de temps pour moi et donc plus de temps aussi pour mon blog, pour organiser mes idées, pour m’y consacrer d’une manière beaucoup plus sereine.

La vie ne s’arrête donc pas à Paris, la vie continue ailleurs et tant les petits que les grands blogs « provinciaux » ont leur place aussi dans cette arène qui nous appartient à tous!

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