Inspiration

Móns virtuals i móns reals

Virtual (Diccionari de la llengua catalana de l’Institut d’Estudis Catalans (2a edició): Que no és sinó en potència. Portar una realitat virtual a tota la seva plenitud. Que ha estat creat artificialment, per analogia amb el món real, i es representa en un sistema audiovisual. Espai virtual. Imatge virtual.

Real (Diccionari de la llengua catalana de l’Institut d’Estudis Catalans (2a edició): Que té una existència efectiva. La seva alegria no és pas fictícia: és real. La seva calma és més aparent que real. La meitat dels fets que conta no són reals sinó imaginaris.

Qui digui que el món virtual no té res a veure amb el món real s’equivoca. Actualment sentim parlar dia rere dia de móns virtuals, d’Internet, de xarxes, d’anar en compte, de desconfiar d’aquella gent que s’amaga darrere pseudònims i altres penúries que ens poden passar a tots aquells que acostumam a navegar.

Es veritat però amb matisos. Si naveguem hem de ser bons capitans, agafar fort el timó i conèixer a fons les entranyes d’aquest mar per on solca el nostre vaixell. Qui és bon capità no té por de les onades. Qui navega amb un bon vaixell es sent fort i amb energia per combatre les tempestes.

Però els capitans, els tripulants i els mariners saben també assaborir la vida peus a terra. Quan baixen de la seva nau després de donar la volta al món (virtual) tenen ganes d’abraçar aquest altre món (real) que és l’inici de tota existència. I és que sense realitat no hi haurà mai virtualitat.

Qui digui que el món virtual no és món s’equivoca. Tots els móns són móns sempre i quan comencin d’una vertadera existència. Virtualitat i realitat van de la mà. Actualment, sí.

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Vie à l'étranger

La critique peut-elle sortir de la bouche d’un étranger ?

L’autre jour je suis tombée sur une émission télé qui traitait des étrangers qui vivent dans notre pays (c’était sur la télévision espagnole, donc des étrangers habitant en Espagne). Un des interviewés, un allemand il me semble (si ma mémoire est bonne) a dit quelque chose qui m’a interpellée puisque c’est exactement une idée que j’aurais pu, moi aussi, exprimer. Il a dit que « d’abord il faut prendre le temps d’observer pour ensuite commencer à agir et à s’intégrer et ne jamais avoir peur de critiquer ». Voilà la phrase qui résume assez bien ce que je pense aussi de la manière dont nous, étrangers, nous devrions nous adapter à nos nouveaux pays.

Je sais, car j’ai côtoyé beaucoup d’étrangers tout au long de mes multiples expériences, que chacun vit cette adaptation de manière différente, en fonction, bien évidemment, de chaque nature et de chaque caractère. Je veux bien croire, que chacun fait de son mieux, si ce n’est pas le cas, si nous ne faisons pas de notre mieux pour nous adapter (c’est la règle numéro 1) il vaut mieux rentrer à la maison. Mais ensuite, une fois nous sommes (ou nous nous sentons) plus ou moins adaptés il reste en nous (généralement) cette petite peur qui grandit dans notre for intérieur quand nous lançons une critique envers ce pays (peu importe le sujet) où nous habitons (mais rappelons-le, qui n’est pas le nôtre). Au fond de nous, nous craignons que quelqu’un nous dise « tu n’as qu’à rentrer chez toi si tu n’aimes pas ceci ou cela » (ou quelque chose dans le genre). Et bien non, moi je dis (et c’est là que je rejoins l’allemand de la télé :-)) que nous avons le droit (oui, le droit) de critiquer comme n’importe quel autre citoyen. Sinon la discrimination commencerait justement à cet endroit.

Parce que les gens ont tendance à penser que lorsqu’on vient d’un pays voisin et d’une même Europe on ne trouve guère de différences et ce n’est pas vrai. Malgré le fait qu’une certaine culture nous unit il y a tout plein de petites choses qui font que la vie soit un poil différente. Et nous avons le droit de le dire.

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Un come-back Parisien

Hier j’ai été pour quelques heures dans un train direction à Paris. Cela m’a fait tout bizarre d’y retourner. Revenir dans une ville connue-inconnue où j’ai passé beaucoup de moments, bons et moins bons, comme partout. Hier, j’ai passé quelques heures dans un train, j’ai passé des moments à rêvasser, à songer aux lumières parisiennes, à poétiser sur le fait de si j’y étais restée. J’ai passé des moments à me pencher vers la fenêtre du wagon, le regard qui s’enfuit avec la vitesse du train. Dans un train, qu’est-ce qu’on le temps de poétiser! Et le soir je suis rentrée, et j’ai amené avec moi un morceau de Paris dans mon sac et sous mes souliers. Je suis allée me coucher, j’ai dormi et la vie continue, avec ou sans Paris !

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