Langues

Ecrire à l’ère et à l’aide du numérique

aide à l'écriture

J’ai beaucoup écrit sur l’écriture. L’écriture fait partie de l’essence même de la vie. L’écriture existe sous multitudes de formes. Elle nous sert à rédiger des textes les uns aussi différents des autres : de la littérature, des notices techniques, des mots d’amour, des lettres administratives, des listes de courses,  des mémoires de fin d’études, des rendez-vous…

L’écriture comme outil mais aussi comme moyen d’information et d’expression de nos sentiments, de nos pensées, de ce qu’il se passe dans le monde. L’écriture me pose toujours question. Je vous en ai déjà parlé, je vous ai raconté ce que c’est qu’écrire en langue étrangère, je vous ai aussi exprimé mon point de vue sur l’écriture dans le monde des blogs. Et puis, de toute façon : j’écris à longueur de journée, je suis traductrice et rédactrice.

Mais traduire et rédiger n’est pas du tout le même métier. En tant que traducteur je fais parler la voix d’un autre, je transmets le message et les pensées d’un auteur, certes j’y mets de ma patte mais tout en respectant le texte original, bien sûr.  En revanche, quand je me consacre à mon activité en tant que rédactrice ma plume vole plus librement même si je me doive toujours de respecter les consignes des clients, quand j’écris pour les autres. Et puis, quand j’écris pour moi, notamment sur ce blog, et bien parfois j’écris des textes spontanés, parfois plus réfléchis. Cela dépend de mon humeur du jour.

outils en ligne écriture

Mais quoi qu’il arrive, j’utilise toujours des outils d’aide à l’écriture. Oui, toujours. Ecrire c’est un apprentissage, on a tous appris ça à l’école ou à la maison. Plus on écrit, plus on a l’impression de maîtriser le langage. C’est normal. Celui qui joue aux échecs a aussi besoin de bien s’entraîner pour remporter les parties. Et les choses apprises et/ou acquises il faut les entretenir. Il ne faut pas rester sur ses doutes. C’est pour cela que j’ai recours à des outils d’aide à l’écriture. En plus, de nos jours, accéder à ces outils d’aide à l’écriture est chose aisée. Nul besoin de charger avec les dictionnaires dans nos valises (oui, combien de fois mon cher Robert est rentré de force dans ma valise quand j’étais étudiante ?!) ni de guetter les heures d’ouverture des bibliothèques. Parce qu’aujourd’hui nous avons accès à des dictionnaires en ligne comme Woxikon qui nous facilitent bien la tâche, tout comme d’autres sources d’information qui ont cantonné les encyclopédies à un tout dernier rang. Oui, je vous jure, faites la preuve : demandez à un enfant de 10 ans ce que c’est qu’une encyclopédie… il parait qu’ils ne savent pas. Même s’il y a des récalcitrants, moi j’affirme et confirme que les outils en ligne me sont bien utiles (allez, petit jeu de m(au)o(x)ts) d’une presque rime) et, surtout, me font gagner beaucoup de temps. Ce temps si précieux derrière lequel nous courons tous comme si c’était le sésame du XXIe siècle. Mais je m’égare. Je disais donc que je me sers énormément des outils d’aide à l’écriture en ligne -et sous forme d’application-. Je ne renie pas de mes dictionnaires en papier, non, ils sont là, ils m’accompagnent encore et je leur vénère beaucoup de gratitude. Je les aime, beaucoup. Mais si je suis derrière l’ordi, pourquoi me priverais-je d’utiliser ces nouveau-nés qui ont vu le jour grâce aux avancées technologiques ? Je suis de celles qui pensent qu’on peut très bien allier version papier et version numérique.

Et vous, vous en pensez quoi ?

dictionnaires internet

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Voyages

La Pangée, centre de la Terre -à Valence

La pangée centre de la terre

Cela fait déjà quelques jours de ça mais depuis, je n’avais pas eu le temps de partager avec vous ces jolis moments de détente que nous avons passé chez des amis. Nous sommes partis en voiture (j’aime bien la voiture depuis que les avions ne font que me poser des problèmes -je vous raconterai ça un autre jour-), histoire de voir ces amis qui vivent loin. Moi, j’en ai plein d’amis qui vivent loin (plein, cela veut dire presque tous, vous vous souvenez, je vous en ai parlé ici), mon ChériGuiri moins, il a eu moins la bougeotte que moi. Mais là, en occurrence, il s’agit d’un « bon pote quoi », d’un de ces amis d’enfance qu’il aime fort comme tout. ChériGuiri est le parrain de sa petite dernière, « le bon pote » a été témoin de notre mariage.

Un des avantages d’être freelance est que je peux m’organiser un peu comme je veux. En fait, c’est un sacré avantage. Du coup, nous sommes partis un samedi matin à l’aube (avant même) et sommes rentrés un lundi soir. Le mardi était férié, mais j’ai bossé. Voilà, c’est trop bien cette liberté.

la pangée à valence

Mon mari avait hâte de partager quelques instants avec son couple d’amis, moi aussi, j’ai appris à les apprécier, je les aime bien, simples, avec de l’humour… avec eux, c’est facile. Les petiots se sont retrouvés. A vrai dire, ils n’avaient vu notre Petite Princesse que quand elle était vraiment bébé. (Quand ils remontent en Bretagne, nous on a une fâcheuse tendance à descendre à Minorque ! Ah, les joies de ce monde moderne et les familles dispatchées!) Cette fois-ci c’était différent: 11 ans, 8 ans, presque 4 ans et 18 mois ! Le bonheur de les voir jouer ensemble ! C’était chouette, c’était merveilleux.

Nous avons pris le temps de rigoler et de partager des bons moments à table, de regarder la pluie, en rigolant, en se disant « qu’il n’y a pas qu’en Bretagne finalement qu’il pleut ». Et puis, lors d’une parenthèse de temps sec nous avons été visiter le centre du monde ! Wow ! Oui, Yes ! Nous avons été au centre de La Pangée, ce qui a été le continent originel entouré d’un seul océan il y a plus de 240 millions d’années (pas bonne en maths, je vous l’ai dit, mais ouff, ça remonte à très loin). Il paraît que le centre de ce seul continent originel se situerait à la Baume-Cornillane, petite commune de la plaine de Valence, dans la Drôme. C’est incroyable de se dire que l’origine de l’histoire géologique et donc de l’Histoire tout court passe par là. Nous sommes montés par un petit sentier de découverte qui existe depuis 2008.

Je peux maintenant dire qu’il n’y a pas que Jules Verne qui a fait un voyage au centre de la terre… !

 La Pangée à Valence

Panagea

 

Plaine de Valence, pangée

paisajes Pangea

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Freelance

Vie sociale d’un freelance à la maison

Un freelance qui travaille à la maison est un freelance qui voit diminuer son activité sociale. Une chose découle de l’autre, c’est évident, chers amis. Alors, en ces temps modernes où l’homme ne vit qu’à travers le regard des autres, cela peut paraître bizarre et poser problème à certains d’entre nous.

Certes, le rythme d’un freelance qui a élu domicile comme bureau n’est pas le même que celui de notre voisin, ami, conjoint… qui tous les matins emprunte la voiture ou les transports en commun pour se rendre sur son lieu de travail. Déjà, nous n’avons pas ces célèbres pauses café où, tasse chaude entre les mains, les gens partagent leurs derniers déboires en famille ou leurs derniers exploits du week-end. Non plus, nous ne sommes pas confrontés aux transports bondés (ce qui est plutôt une chance), nous n’avons donc pas à vivre ces instants « épiques » quand on essaye de lire le sms que le voisin est en train de tapoter affolement sur son smartphone dernier cri, ni ces instants merveilleux de voir le sourire de cette petite fille qui embrasse fort son doudou. Les soirs c’est pareil, les freelances sont vite « rentrés » à la maison. Nous pouvons même mettre la popote au four pour le repas du soir en deux temps trois mouvements. Des avantages, des inconvénients. Chacun peut le percevoir d’une façon ou autre, cela peut même changer en cours de route. Le vivre très bien au mois de janvier et moins bien au mois de juin. Mais dès le moment où un freelance choisit de rester à la maison, c’est un constat de dire qu’il va falloir accommoder sa vie sociale.

Que peut-on faire pour remédier à ce manque de vie sociale ?

– S’inscrire à une activité (sportive, artistique, ludique…). Cela peut paraître une évidence, mais parfois, le freelance, dans sa routine « silencieuse » a besoin d’un petit coup de pousse pour le faire bouger !
– S’accorder des pauses dites sociales pendant la journée : téléphoner à un ami, à quelqu’un de sa famille, écrire des emails aux copains, etc.
– Pour ceux qui habitent plutôt en campagne (comme moi) organiser un ou deux déjeuners par mois en ville avec des amis ou des confrères. Cela fait du bien un petit retour social et urbain !
– Le soir, surtout surtout, s’interdire (à moins que la deadline nous le demande) de continuer à travailler la tête fourrée dans nos fichiers informatiques. Privilégier une soirée entre amis, un bon petit film, être en famille, faire un peu de cuisine, à chacun ses préférences.
– Les week-ends sont faits pour se balader. Les options sont multiples mais il est sûr et certain qu’il ne faut pas morfondre sur le canapé ou continuer à travailler. Il vaut mieux sortir, voir des amis, visiter la famille, jouer avec les enfants, etc.
– Acheter des magazines, des journaux afin de rester connecté. Bien que nous soyons « branchés » en permanence sur nos ordinateurs, on peut vite perdre la notion du temps qui passe. (Clin d’oeil aux filles qui comme moi sont passées de citadines à « villageoises » : achetez la presse féminine, sinon vous aurez la sensation de ne plus être au courant des couleurs en vogue, des derniers vernis à ongles et des manteaux qui déchirent pour cette saison :-P)

Voilà quelques points à ne pas négliger pour continuer à avoir une vie sociale remplie et épanouie !

Et vous, vous faites comment ?

vie sociale des freelances

vida social de un freelance