Inspiration

La vie, parfois, est comme nos cheveux : bouclés on les veut lisses et courts on les veut longs / La vida, a veces, es como el pelo: rizado lo quieres liso y corto lo quieres largo

Moi je dis que la vie, parfois et pour certains, n’est pas comme ils l’imaginaient. Tout comme on n’aime pas les cheveux qu’on a. Mais la vie, elle, il faut l’aimer. Les rêves son atteignables, ils peuvent devenir réalité. C’est pour cela qu’il ne faut jamais renoncer, il faut toujours regarder en avant. Parce que la vie c’est l’avenir, le présent et le passé. Parce que le passé nous apprend des choses, beaucoup. Mais il ne faut pas tomber dans le piège de ce souvenir qui veut nous prendre en otage pour nous enfermer dans une cage. Vivre avec le souvenir mais non pas du souvenir ni pour le souvenir. Le présent, le quotidien, est, sans doute, ce qu’il y a de plus important. C’est ce qui nous maintient en vie. Avec l’envie de cet avenir qui est toujours le demain.

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La vida, a veces, no es como uno quiere. Como nunca se tiene el pelo que se desea. Pero sí se ama la vida. Los sueños son alcanzables, a ellos se puede llegar. Por eso nunca hay que desistir, siempre hay que mirar adelante. La vida es futuro, es presente y es pasado. Porque del pasado se aprende, y mucho. Pero sin caer en la trampa del recuerdo que te atrapa como si de una jaula se tratara. Hay que saber salir de ahí. Vivir con el recuerdo pero no en el recuerdo ni para él. El presente, el día a día, quizá, seguramente, lo más importante, lo que nos mantiene vivos. Y con la ilusión de ese futuro que siempre es el mañana.

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Bilinguisme

Quelle langue parler à mon enfant en public

Les familles à plusieurs langues (bilingues, trilingues, polyglottes) et à plusieurs cultures (bi-multiculturelles) se posent souvent la question de savoir dans quelle langue il faut parler à son enfant en public.

D’emblée, il peut paraître évident que la langue qu’on va parler en public à notre enfant c’est la même langue qu’on lui parle en privé. Mais ce n’est pas si facile que ça. Prenons l’exemple d’une maman italienne, mariée à un Français et qui vit en France. À la maison elle parle à son enfant de trois ans en italien. Mais, et quand ils vont au parc ? Et chez la belle-famille ? Et quand elle va à l’école récupérer son petit et qu’elle attend avec les autres mamans ? Il y a dans la vie de tous les jours des tas de situations qui font que cette question soit vraiment importante.

Nous avons déjà parlé que la langue de la maman, ici en occurrence l’italien, va vite devenir minoritaire dès l’entrée à l’école du garçon. Il serait logique alors de penser qu’il faut que maman et enfant se parlent tout le temps en italien pour ne pas perdre ni casser le rythme de l’acquisition/apprentissage. Face à cette situation il y a plusieurs manières de réagir :

– Souvent les mamans (ou papas) choisissent le OPOL, c’est-à-dire, One Person One Language, le garçon va apprendre que la langue qu’il doit parler avec sa maman est l’italien, avec son papa le français, tout comme avec sa maîtresse et la boulangère. Il va ainsi distinguer très bien quelle langue parler avec telle ou telle autre personne. Mais avec le OPOL, la maman va aussi parler italien à son garçon devant sa belle-mère, devant la maîtresse, devant les mamans des petits camarades du garçon, etc. Est-il donc convenable, poli, respectueux ? Comme vous le voyez, la frontière entre langue et politesse, langue et éducation, langue et respect est assez mince et quand on prend la décision de faire le OPOL il faut être conscient que ce ne sera pas tâche facile.

Ce que la maman italienne pourrait faire dans le cas d’un OPOL est de parler à son enfant en italien et juste après faire une traduction/explication aux autres mamans, belle-mère ou autres personnes présentes de ce qu’elle vient de dire. Il est clair que quand on choisit le OPOL parfois on se sent un peu perdues, déboussolés dans le sens où le fait de parler cette langue minoritaire dans un contexte précis fait que les autres ne vont pas pouvoir rebondir sur le sujet de conversation, par exemple.

– L’autre choix qui se fait souvent est celui de parler une langue ou autre en fonction du contexte. Dans ce cas-là, la maman italienne va parler en français à son enfant quand ils sont chez ses beaux-parents car elle sait qu’ils ne comprennent pas l’italien. Elle parlera italien à son garçon quand ils sont tout seuls ou à la maison ou dans la voiture et bien sûr lors de leurs séjours en Italie.

Personnellement je trouve plus efficace le OPOL même s’il faut dire que c’est un peu plus contraignant, délicat et il faut que tout le monde : famille, amis, médecin, assistante maternelle, voisins, etc soit ouvert aussi, en quelque sorte, à la situation et qu’ils jouent le jeu sans poser des barrières ou en faire un problème.

Ma petite princesse ne parle pas encore, elle babille énormément (même le pédiatre pour la récente visite de ses 1 an a marqué sur le carnet de santé « très communicative » !), elle s’exprime à sa manière. Je suis en train de poser les bases pour qu’elle et moi on fonctionne avec l’OPOL mais j’avoue, ce n’est pas évident tout le temps, et ce pour les raisons évoquées plus haut : les autres ne comprennent pas donc il n’y a pas de suite à nos conversations, il y a aussi un côté, pour ma part, de timidité.

Qu’on opte pour l’OPOL ou pour la langue en fonction du contexte il y a une chose qui est certaine : il ne faut jamais, dans aucun cas, mélanger les deux (trois) langues dans une même phrase. Cela peut perturber nos bébés apprentis.

Nuages

Inspiration

La fête (commerciale) des mères : oui ou non ?

(Dedicat a sa mamà)

On en entend parler, un peu, beaucoup, un peu beaucoup, beaucoup trop… oui, on est tous au courant : aujourd’hui, en France, c’est la fête des mères.

Je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi je trouve que cette fête des mères (tout comme celle des pères) est un peu comme le jour de la Saint Valentin, une fête plutôt commerciale. Parce que moi ma mère je l’aime tous les jours et je n’ai pas besoin d’une journée spéciale pour fêter quoi que ce soit. Ma mère je lui achète des cadeaux quand je veux, je lui dis des mots doux quand je veux, je rigole avec elle bien souvent… Nous, ma mère et moi n’attendons pas la fête des mères pour faire un grand repas. Ma mère et moi nous entendons à merveille.

Il me semble que ces fêtes de ceci ou de cela sont là pour nous rappeler qu’il y a des êtres chers à qui on doit leur faire des bisous de temps en temps, et franchement, je suis sûre qu’on est tous suffisamment grands et mâtures pour les câliner sans besoin d’une date sur le calendrier. A l’exception de quand j’étais petite et qu’à la maternelle on faisaitdes petites créations pour offrir à papa et à maman, et bien, depuis, je ne leur ai plus jamais fait de cadeaux quand le calendrier « m’en obligeait ». Et puis parfois je le zappe, car la date change en fonction du pays et puis, c’est pas bien grave… je sais que pour eux le plus important est que je sois à côté d’eux, loin mais tout près. Cette année, à titre d’exemple, le hasard a voulu que je sois chez mes parents pour la fête des mères (en Espagne c’était le 4 mai), comme d’habitude je n’avais pas de cadeau, en rigolant j’ai dit ça à ma mère et elle m’a répondu que « le plus beau cadeau est que tu sois là », c’est pas joli, ça ?

Je pense aussi à tous ces gens qui ont eu, peut-être, une vie moins facile, pour qui penser à une mère ou à un père c’est quelque chose qui les rend triste, parce que ça existe aussi. Je me mets à leur place et ça doit être dur de se voir bombardés de messages publicitaires qui rappellent ce bonheur qu’ils n’ont pas eu.

Voilà. C’est pour tout cela que je trouve que les rapports mère – enfants sont des sujets sensibles et intimes. Je voulais juste dire que les mamans on les aime tous les jours de l’année et on pense à elles souvent, tant ceux qui ont eu une enfance merveilleuse comme ceux qui ont eu un peu moins de chance. Tous, à notre manière on y pense à nos mères et à nos pères, parce qu’en fin de compte, mère il y en a qu’une !

EDIT : Cet article avait déjà été publié (à quelques changement près) en 2011. Entre temps je suis devenue maman d’une petite princesse, mais croyez-moi, rien n’a changé, je pense toujours pareil !

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