Traduction

Genèse d’une vie en freelance – traductrice (1) ~ Génesis de una vida de free lance – traductora (1)

Avant de devenir freelance, beaucoup de questions se posent. Il faut. Ce n’est pas un choix anodin. Mais il ne faut pas non plus, à mon humble avis, se laisser noyer dans cette piscine de questionnements, peurs, craintes, grandes envies, dilemmes et contradictions. Devenir freelance doit être un choix réfléchi. Un choix, aussi, pris en famille.

Je n’ai pas beaucoup parlé ici des pourquoi du comment de mon choix.  Ce n’est qu’aujourd’hui que j’ai décidé de vous le raconter un peu. Cela peut certainement aider quelques personnes qui se demandent en ce moment-même s’ils ne se lanceraient pas à son propre compte (surtout pour les traducteurs – rédacteurs). Comme une genèse est toujours longue, vous savez : il y a la phase de préparation psychologique, la conception, les soins, les préparatifs et ensuite l’accouchement, je préfère vous raconter tout cela en petites doses. Un peu comme si c’était un feuilleton, une soap opera.

Allons-y :

Je peux donc dire, avec totale certitude, que déjà à la fac je songeais de devenir traductrice freelance. J’avais entrepris des études de Philologie Française, ça me plaisait bien, j’avais quelques cours de (et sur la) traduction et je me suis dit qu’après ces 5 ans de Philologie je reprendrais des études mais vraiment spécialisées dans la traduction et l’interprétation (pour rappel, si je n’ai pas pris d’emblée des études de trad c’est parce qu’à l’époque -1997- en Espagne, les études de trad dans des universités publiques venaient juste de débarquer et je n’avais pas envie de faire les cobayes). J’ai repris des études de traduction mais quelques années se sont écoulées entre temps.

freelance

Je suis partie (venue) en France pour avoir mon double diplôme français-espagnol dans le cadre d’un accord (Cursus d’études intégrées) entre mon Université d’origine (Barcelone) et celle de Montpellier. J’ai été une Erasmus sans l’être vraiment. J’avais juste ce statut pour la bourse (misérable) mais au sein de l’Université j’étais une étudiante quelconque, une Française de plus. Autant vous dire que j’ai du bosser dur. Très dur. Je n’avais pas de dérogations spéciales car « tu es étrangère, tu n’es qu’une Erasmus ». Venir en France pour passer des études de langue française sans que les profs prennent en compte mon statut d’étrangère… wow, je peux vous dire que bonjour les dissertations ! J’ai un peu fait la fête mais je m’en suis quand même bien tiré !

Bref. Quand on fait des études de Philologie Française (Lettres Modernes) c’est un peu pour devenir prof, c’est l’issue la plus facile, évidente, le parcours logique. Mais moi je ne le sentais pas trop. Moi je voulais être traductrice freelance. Comme je suis tout de même de nature préventive, avant de quitter Barcelone pour la France j’ai passé le CAP (le Certificat d’Aptitude Pédagoqique), obligatoire en Espagne pour opter à un concours de prof ou pour entrer dans un établissement privé. C’étaient des cours soporifiques, les samedi matin. Je me demandais bien pourquoi je faisais ça. Je l’ai fait. Mais ma petite voix ne cessait pas de me répéter que « toi tu veux être traductrice freelance ».

Allez, on saute : on est à nouveau en France, en 2002, à peu près (ouais, les maths et moi ne faisons pas bon ménage !). Finies mes études de Lettres Modernes, double diplôme en poche. Contente. Happy. La France est trop bien, pourquoi pas ne pas rester ? Il fallait que je trouve une solution. Une solution pas simple. Il était temps de commencer à gagner un peu d’argent et de laisser en paix le portefeuille de mes parents…

(To be continued…)

Uno siempre tiene muchas preguntas antes de tomar la decisión de convertirse en free lance. Y eso es bueno. No se trata de una elección facil ni de una decisión banal. Aunque tampoco es bueno, según mi humilde opinión, dejarse ahogar en ese sinfín de preguntas, de miedos, de ilusiones, de dilemas y de contradicciones. Elegir ser free lance tiene que ser una decisión madura. Una elección, también, tomada en familia.

En este blog no he hablado mucho de los porqué ni de los cómo de mi decisión. Es por eso que hoy he decidido explicároslo un poco. Seguramente pueda ayudar aquellas personas que en ese mismo momento se están planteando lanzarse en esa aventura de ser free lance (particularmente para traudctoures – redactores). Pero como una génesis siempre es larga, ya sabéis, primero hay una etapa de preparación psicológica, luego la concepción, los cuidados y los preparativos y al final llega el momento de dar a luz, pues prefiero contároslo en pequeñas dosis. Como si se tratara de una telenovela, de una soap opera.

Empecemos:

Puedo decir, sin dudar ni un momento, que ya en la facultad yo soñaba con ser traductora free lance. Cursé estudios de Filología Francesa, me gustaba, tenía algunas clases de (y sobre) traducción y me dije que una vez finalizados esos 5 años de Filología retomaría los estudios para centrarme esta vez en la especialidad de traducción e interpretación (os recuerdo que si inicialmente no tomé la carrera de traducción es porque en aquella época -1997- en España, los estudios de trad en universidades públicas acababan, casi, de llegar y no me apetecía para nada servir de conejito de indias). Acabé cursando estudios de traducción pero algunos años pasaron entre medias.

Me fuí (vine) a Francia para obtener mi doble diploma francés-español en el marco de un acuerdo (Cursus de Estudios Integrados) entre la Universitat de Barcelona y la de Montpellier. Fuí una Erasmus sin realmente serlo. Simplemente me daban la (mísera) beca pero dentro de la Universidad era una estudiante más, una Francesa más. Tuve que trabajar, duro. No tenía yo, a diferencia de los Erasmus, ningún tipo de derogación « como eres extranjera… ». Ir a Francia para estudiar francés (Letras Modernas) sin que los profesores tuvieran en cuenta mi estatuto de extranjera… os asegura que tuve que currármelas mis disertaciones! ¡Hice un poco la loquita y fui de fiesta pero bueno, no me salió mal del todo!

Cuando se estudia Filología Francesa es para convertirse en profesor, digamos que es el camino trazado, la salida más fácil, un poco como una evidencia. Pero yo sabía que no, que no era lo mío. Yo lo que quería era ser traductora free lance. Pero como soy de caracter precavido, antes de irme de Barcelona hice el CAP (Certificado de Aptitud Pedagógica) obligatorio en España para las oposiciones a profesor o para entrar en centros privados. Unas clases soporíferas, los sábados por la mañana. Yo me preguntaba qué hacía allí. Pero lo hice. Aunque siempre tenía esa vocecita interior que me recordaba que « tu lo que quieres es ser traductora free lance ».

Saltemos de nuevo: estamos en Francia, en 2002, más o menos (¡sí, ya sabéis, las mates y yo no hacemos buenas migas!). Acabé mis estudios de Letras Modernas, mi doble diploma bien guardadito. Contenta. Happy. « ¡Qué bueno sería poderme quedar en Francia! », me decía a mi misma. Tenía que encontrar una solución. Nada fácil. Era hora de empezar a dejar en paz el monedero de mis padres…

(To be continued…)

Inspiration

Les lundis au soleil ~ Los lunes al sol

Quelques infos en vrac pour ce lundi (encore) ensoleillé !

– J’aime respirer au rythme de ce beau temps qui nous accompagne depuis déjà un petit moment. Je sais, je dis souvent qu’il fait mauvais ici, c’est bien pour cela que je me dois de dire et re-dire que le soleil est des nôtres !

– Depuis donc quelques jours on profite et savoure des soirées à la rallonge, quelques barbecues déjà à notre actif, et bien d’autres à venir.

– Voilà : billets en poche ! un autre été qui s’annonce sur notre jolie île !

– Et c’est ça qui est bon, en étant freelance je peux travailler de n’importe où. C’est quand on se rend compte que parfois, oser sortir de la zone de confort, n’est qu’un simple mensonge, car la  vraie zone de confort est celle qu’on trouve après avoir fait le grand saut !

– En attendant d’utiliser nos billets d’avion et de bateau, on profite à fond des beaux paysages bretons. Paysages rencontrés pour la première fois il y a 20 ans et qui sont à chaque fois plus beaux.

– Petite princesse qui grandit à vitesse grand V, des sourires à gogo, des découvertes, une joie immense, bientôt les premiers pas, plein de câlins, un amour !

– Des idées d’article, des envies de partager avec vous… tout ça, à venir !

– Des projets, du travail, des rencontres, des nouveautés. On avance, des petits ruisseaux pour des grandes rivières !

– Happiness ! Love ! Sun !

¡Algunas informaciones en desorden para este lunes (aun) bien soleado!

– Me gusta respirar al ritmo de este magnífico tiempo que nos acompaña desde hace ya algunos días. Lo sé, como muy a menudo digo me quejo del mal tiempo que hace aquí, es de justícia decir y repetir que HACE SOL!

– Es por eso que desde hace ya unos días aprovechamos de unas agradables veladas, hemos hecho ya algunas barbacoas y otras que están por venir.

– Check: billetes en nuestro poder! Yes! ¡Otra verano que nos espera en nuestra bonita isla!

– Y eso es lo bueno, siendo freelance puedo trabajar de donde sea. Es cuando uno se da cuenta que a veces atreverse a salir de la zona de confort no es más que una simple mentira, puesto que la verdadera zona de confort es la que encontramos después de haber dado el gran paso!

magníficos paisajes bretones. Paisajes descubiertos por primera vez hace ya 20 años y que cada día son más bonitos.

– Nuestra princesita que crece a la velocidad de la luz, sonrisas a tutiplén, descubrimientos, una alegría inmensa, pronto los primeros pasitos, mucho cariño, un amorcete!

– Ideas de artículos, ganas de compartir con vosotros… ¡todo eso está por llegar!

– Proyectos, trabajo, encuentros, novedades. Avanzando. ¡Pequeños arroyos para hacer un gran río!

– ¡Happiness! ¡Love! ¡Sun!

Vie à l'étranger

Le camping : une expérience si française ~ Ir de camping es muy francés

Nous avons profité de ce dernier long week-end pour partir en camping. Les quinze jours précédant le départ j’ai prié jour et nuit pour qu’il fasse beau pendant notre séjour en mobil-home. Vous aurez déjà compris que je déteste avoir froid, surtout en plein mois de juin (oui, ça arrive bien souvent). Rien d’étrange jusque là si ce n’est que pour moi c’était la première fois. Jamais avant je n’étais partie en camping. Honte à moi. Ou pas. En fait vous le savez très bien : le camping est un sport national ici en France mais de l’autre côté des Pyrénées un peu moins. La France occupe la première place du ranking d’hébergement de plein air en Europe, le secteur emploie 36 000 personnes et on comptabilise autour de 11 000 campings. Autant vous dire que les Français sont les rois de ce mode de vacances.

Mais laissons de côté les chiffres et parlons expérience. J’ai bien aimé. J’ai adoré. Le soleil a du jouer son rôle aussi ! Je dois vous avouer que peut-être j’aurais moins apprécié faire du camping avec une toile de tente. Disons que j’ai besoin d’un minimum de confort, je n’ai jamais été une grande baroudeuse du genre je-prends-un-sac-à-dos-et-je-dors-à-la-belle-étoile, alors le mobil-home s’est révélé être la solution parfaite. Un appartement taille mouchoir de poche, certes, mais bien agencé, avec tout ce qu’il faut, un bon lit (important !) et une bonne douche. Les enfants se sont éclatés, l’eau de la piscine était chaude (super pour moi !), les gens accueillants, la mer à côté, enfin, un week-end bien dépaysant. A refaire.

Je suis rentrée ravie.

Et depuis je me sens un peu plus française !

Aprovechamos el último largo fin de semana de esta serie de días festivos que hay en Francia entre mayo y junio para irnos de camping. Me pasé los quince días previos rezando día y noche para que hiciera buen tiempo durante nuestra estancia en mobil-home (casa móvil) o lo que en España llamamos bungalow. Ya sabéis que no soporto pasar frío, especialmente en pleno mes de junio! Hasta aquí nada relevante a no ser que era mi primera vez. La primera vez que iba de camping. ¡Vergüenza me tendría que dar! O no. Y es que tenéis que saber que el camping es el deporte nacional francés. Francia ocupa el primer lugar en el ranking de alojamientos al aire libre en Europa, da empleo a más de 36 000 personas y cuenta con 11 000 campings (aproximadamente). ¡O lo que es lo mismo: los franceses son los reyes del camping!

Soulac sur Mer 6

Pero dejemos de lado las cifras y hablemos de la experiencia. Me gustó. Me encantó. ¡De buen seguro que el resplandeciente sol que nos acompañó también tuvo algo que ver! Os confieso que si hubiésemos ido de camping con la clásica tienda de acampada, pues me hubiera gustado menos. Yo necesito un mínimo de comodidades, nunca he sido una trotamundos que coge-la-mochila-y-me-voy-por-ahí-a-dormir-a-la-intemperie, o sea que el bungalow es para mi la opción perfecta. Un mini-pisito, cierto, pero con mucha cabida, una buena cama (¡importante!) y una buena ducha. Los niños se lo pasaron de maravilla, el agua de la piscina estaba caliente (¡genial para mí!), la gente amable, el mar a dos pasos, en definitiva, un fin de semana ideal para cambiar de aires. Se repetirá.

Volví encantada.

¡Y desde entonces me siento un poco más francesa!