Vie à l'étranger

Des réponses à quelques questions (II) : Expat Tag

Suite à mon article publié jeudi dernier et où je répondais au tag qui m’avait été proposé par Coucoulesbateaux, je reviens vers vous afin de donner suite à ce petit jeu.

Dans Des réponses à quelques questions, je vous promettais une petite surprise. En effet, j’ai un tout petit peu modifié le type de questionnaire afin de présenter ce tag à quatre six sept blogs, qui ont tous un point en commun : l’expatriation.

Vous savez, chers lecteurs qui me suivez déjà depuis un bout de temps, que vivre à l’étranger comporte un mode de vie composé de « normalité » et de « particularités », ainsi donc, j’ai voulu réunir par le biais de ce tag plusieurs points de vue sur cette expérience d’expatriation. A mon avis ce sont des expatriations différentes qui vont partager certains traits. Attendons de voir les réponses qui nous seront données par :

Ruminations d’une vache folle
From the riviera to the smog
Sur un Boeing Bleu de mer
Expat Forever
D’une humeur de crapaud
Pom de pin in WonderlandAller simple pour Otawa
Aller simple pour Otawa

Voici les questions :

1) Expatriée toute seule ou expatriée par amour ?
2) Depuis combien de temps es-tu de l’autre côté de chez toi…
3) Quels sont les mets qui te manquent le plus de ton pays d’origine ?
4) Vis-tu à l’heure de ton pays d’accueil ou à l’heure de ton pays d’origine ?
5) Une chose, un objet que tu as toujours trimballé au long de tous tes voyages…
6) Te sens-tu étrangère une fois par jour, une fois par semaine, de temps en temps, jamais..
7) Songes-tu à un éventuel retour « chez toi » ?
8) Justement, que signifie pour toi l’expression « chez soi » ?
9) Quelle est la leçon que tu tires, pour l’instant, de ces années d’expatriation ?
10) Réponse à cette question que j’oublie de te poser et à laquelle tu voudrais tellement y répondre…

Je remercie d’avance ces quatre six sept blogueuses et je vous donne rendez-vous très bientôt sur Marguerite effleure les mots pour un billet qui fera le bilan de cet Expat Tag !

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Vie à l'étranger

La critique peut-elle sortir de la bouche d’un étranger ?

L’autre jour je suis tombée sur une émission télé qui traitait des étrangers qui vivent dans notre pays (c’était sur la télévision espagnole, donc des étrangers habitant en Espagne). Un des interviewés, un allemand il me semble (si ma mémoire est bonne) a dit quelque chose qui m’a interpellée puisque c’est exactement une idée que j’aurais pu, moi aussi, exprimer. Il a dit que « d’abord il faut prendre le temps d’observer pour ensuite commencer à agir et à s’intégrer et ne jamais avoir peur de critiquer ». Voilà la phrase qui résume assez bien ce que je pense aussi de la manière dont nous, étrangers, nous devrions nous adapter à nos nouveaux pays.

Je sais, car j’ai côtoyé beaucoup d’étrangers tout au long de mes multiples expériences, que chacun vit cette adaptation de manière différente, en fonction, bien évidemment, de chaque nature et de chaque caractère. Je veux bien croire, que chacun fait de son mieux, si ce n’est pas le cas, si nous ne faisons pas de notre mieux pour nous adapter (c’est la règle numéro 1) il vaut mieux rentrer à la maison. Mais ensuite, une fois nous sommes (ou nous nous sentons) plus ou moins adaptés il reste en nous (généralement) cette petite peur qui grandit dans notre for intérieur quand nous lançons une critique envers ce pays (peu importe le sujet) où nous habitons (mais rappelons-le, qui n’est pas le nôtre). Au fond de nous, nous craignons que quelqu’un nous dise « tu n’as qu’à rentrer chez toi si tu n’aimes pas ceci ou cela » (ou quelque chose dans le genre). Et bien non, moi je dis (et c’est là que je rejoins l’allemand de la télé :-)) que nous avons le droit (oui, le droit) de critiquer comme n’importe quel autre citoyen. Sinon la discrimination commencerait justement à cet endroit.

Parce que les gens ont tendance à penser que lorsqu’on vient d’un pays voisin et d’une même Europe on ne trouve guère de différences et ce n’est pas vrai. Malgré le fait qu’une certaine culture nous unit il y a tout plein de petites choses qui font que la vie soit un poil différente. Et nous avons le droit de le dire.

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Inspiration

Un come-back Parisien

Hier j’ai été pour quelques heures dans un train direction à Paris. Cela m’a fait tout bizarre d’y retourner. Revenir dans une ville connue-inconnue où j’ai passé beaucoup de moments, bons et moins bons, comme partout. Hier, j’ai passé quelques heures dans un train, j’ai passé des moments à rêvasser, à songer aux lumières parisiennes, à poétiser sur le fait de si j’y étais restée. J’ai passé des moments à me pencher vers la fenêtre du wagon, le regard qui s’enfuit avec la vitesse du train. Dans un train, qu’est-ce qu’on le temps de poétiser! Et le soir je suis rentrée, et j’ai amené avec moi un morceau de Paris dans mon sac et sous mes souliers. Je suis allée me coucher, j’ai dormi et la vie continue, avec ou sans Paris !

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