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Etre et se sentir belle

Il fait encore froid, on est bien couvertes de la tête aux pieds. C’est l’hiver, rien ne se passe. Nous cachons plus ou moins facilement nos bourrelets avec nos gros pulls col roulé. Mais les jours vont s’allonger. Le printemps sera là. Et nous voilà de nouveau rentrées dans ce jeu de régimes à la co*, ce matraquage incessant sur le fait de se sentir belle.

Je suis sûre que, au moins une fois dans votre vie, une bonne copine vous a déjà dit : Je n’aime pas mon corps, je ne me sens pas bien, je n’ose pas mettre une jupe, un bikini, etc. Ou même peut-être qu’elle n’ose pas le dire, ce qui est pire encore.

Je refuse, je refuse et je refuse encore. Parce que toutes les femmes sont belles, chacune à sa manière, dans la différence il y a la beauté. Heureusement que nous sommes toutes différentes, heureusement qu’il y a toujours un regard qui nous rend belle !

Oui, c’est cela : JE DEVIENS BELLE QUAND TU ME REGARDES ! ***

Déjà, le premier regard important c’est le notre, celui de la femme qui au matin, au réveil, se regarde dans cette glace fantastique tout en étant capable de se dire qu’elle est la plus belle du monde. Ensuite, il faut toujours savoir et ne jamais oublier, que quelque part sur la Terre il y a bien un homme ou une femme, qui nous trouve belles et jolies. Ce ne sera qu’ainsi, en suivant cette méthode simple et faite maison, que les filles, tous âges confondus, vont arriver à aimer leur propre corps, à se sentir bien et à pouvoir, enfin, mettre ce petit short qui fait tellement peur.

Au contraire, je n’aime pas non plus ces femmes qui se croient supérieures aux autres, qui se trouvent troooop belles, trop canon. Non, ça je n’aime pas. Absolument pas.

Mais surtout, ce que je n’aime pas c’est le silence de toutes ces femmes qui souffrent et qui ont peur du regard des autres, qui préfèrent avoir chaud avant d’enlever un petit t-shirt, qui ne veulent pas aller à la plage de peur de se mettre en maillot.

Il faut, chères filles, chères jeunes, chères mamans, trouver ce juste milieu, accorder l’importance qu’il faut (pas moins mais pas plus) à notre corps, à notre beauté extérieure, tout en sachant, que toujours… la plus belle des beautés et la plus belle des femmes sera celle qui sourit, qui rigole, qui sait aimer et se sentir aimée et en définitive qui est porteuse de bonheur !

etre belle

*** Comme le premier vers de ce joli poème de Gabriela Mistral :

Si tú me miras, yo me vuelvo hermosa
como la hierba a que bajó el rocío,
y desconocerán mi faz gloriosa
las altas cañas cuando baje al río.

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#ExpatTag : premières conclusions

Dix jours se sont écoulés depuis que j’ai lancé le ExpatTag. Dix jours pendant lesquels beaucoup de choses se sont dites, beaucoup de commentaires sur les articles des blogs participants.

Je rappelle le principe : Je ne suis pas fan de Tag mais j’en ai voulu créer un de différent, quelque chose en rapport avec les étrangers, les immigrés, les expatriés. Parce qu’il faudrait aussi, en vrai, et pour être plus précis dans la langue, définir chacun de ses trois mots que nous, gens qui n’habitons pas dans notre pays, avons en tête de manière presque permanente. Je disais, donc, j’ai voulu créer un questionnaire, une interview adressée à celles (oui, parce qu’il n’y a que des filles) qui partageons le fait de ne pas habiter « chez nous ».

Au début j’ai tagé 4 blogs Ruminations d’une vache folle —  From the riviera to the smog  —  Sur un Boeing Bleu de mer  —  Expat Forever parce que ce sont des blogs que je suis, avec qui j’ai déjà eu quelques échanges. Tout le monde a répondu présent, les premières réponses sont arrivées et au fil des jours et des commentaires que les lectrices de chacun de ces blogs laissaient sur les billets j’ai eu des courriers en me proposant de nouvelles participations. Il semblerait que l’idée avait plu, que le questionnaire avait du fond, qu’elles avaient aussi envie de pouvoir s’exprimer. Non sans un petit brin de fierté je me suis dit que j’avais su poser ces questions qui arrivent droit au coeur et aussi je me suis dit que

beaucoup d’entre nous (expats, immigrés, étrangers) avions besoin de crier au monde ce que nous ressentons.

C’est ainsi donc que le jeu a été également ouvert à D’une humeur de crapaud Pom de pin in Wonderland  —  Aller simple pour Otawa.

Les premières conclusions que j’en tire ne sont pas autant quant au fond mais quant au comment et aussi à propos des suites de ce ExpatTag :

  • Ce besoin de dire, de mettre sur écrit, de partager avec les autres ce que c’est que de vivre un quotidien qui un jour à été le premier de notre vie. Besoin de partager ce que signifie la découverte d’un nouveau pays.
  • Les commentaires qui dès la minute 1 de la publication du premier billet-réponse se sont enchainés sur les blogs des unes et des autres tel une pluie d’étoiles filantes. Trop beau, trop constructif.
  • Voir que des liens de presque-amitié se sont crées par le biais du ExpatTag. Ce n’était pas le but premier mais j’en suis ravie.
  • Que c’était bien d’avoir laissé une dernière question ouverte. J’ai pu confirmer, ainsi, que nous avons toujours besoin, envie, ressentons le désir de dire quelque chose à laquelle les personnes qui sont en face ne pensent pas forcément et qui pour nous est tellement important…
  • Un des billets-réponse a été sélectionné en Une de Hellocoton, le réseau de blogs féminins le plus suivi en France !
  • Et deux autres des billets-réponse ont été repris également sur le site américain Guest for Home !
  • Vivre à l’étranger, qui n’est pas ni une fin ni un moyen mais juste un aléa de la vie, devient dans la routine de nous, jeunes femmes adultes et avec des responsabilités, une face importante de nos vies : comme un sac rempli de pensées et de manières de faire que nous osons, ou pas, ressortir à l’occasion, à partager avec les autres ou à les garder pour soi-même. On se dévoile ou pas. On veut passer inaperçues ou pas. On transmet ou pas.
  • De par toutes ces réponses, multiples, pareilles mais différentes, coloriées, ici et là-bas, tout près ou tout loin, avec une barrière de la langue ou pas… on devine, on effleure un peu le caractère de chacune d’entre nous.
  • En somme, une expérience ultra-positive qui peut ne être que le début d’une nouvelle aventure.

Parce que, partir, c’est revenir une nouvelle fois

Aujourd’hui je vous livre ces premières conclusions sur la forme et je vous donne rendez-vous très prochainement pour les conclusions concernant le fond : on parlera ici des réponses, des similitudes et des différences, des pourquoi on voit les choses d’une manière ou d’une autre, etc

Mais avant je voulais, bien évidemment, remercier toutes les filles d’avoir participé à ce questionnaire. Merci mille fois, merci du coeur, merci tout doux !

Je vous laisse, en lien, tous les billets-réponse afin que vous aussi, lecteurs et lectrices, vous ayez le temps, au chaud de chez vous, de les lire, d’en tirer vos propres conclusions !

Quand la vache folle rumine avec Marguerite

Québecoise à Paris – Tout sur ma vie d’expatriée

Des questions et mes réponses sur l’expatriation

Expat tag

Expat tag

Expatriée qui suis-je maintenant ?

Expat tag

avio1

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Elle, la dame Bio

Elle avait d’abord téléphoné. Elle a pris rendez-vous. Une semaine plus tard elle frappait à la porte, elle, la dame Bio arrivait avec une valisette remplie de produits de beauté, deux gammes, corps et visage. Elle se présente, elle étale tout un tas de choses, disons qu’elle fait la déco comme si elle était en train de réfléchir à la vitrine du plus luxueux magasin des Champs Élysées. Touche de couleur comprise. Elle parle, tout doucement comme pour ne pas polluer l’ambiance, il faut rester toujours dans le bio, la paix, la zénitude.

Elle avait appris par coeur toutes les étapes de son démarchage, elle avait bien révisé ses cours. Cela se passait bien, une espèce de feeling s’installait entre la dame Bio et la jeune fille aux yeux bleus. Les habitudes-beauté devenaient le sujet principal de la conversation, il était question d’étudier la peau, mixte, normale ou grasse, on se lave le matin ou le soir… La jeune fille aux yeux bleus répondait sans enthousiasme mais tout en s’impliquant dans le cadre beauté-bio qui régnait dans la pièce. La dame Bio qui venait d’arriver avec une valisette ne se laissait pas de son discours. Elle regardait par où entrait la lumière afin de mieux faire passer le message, afin de trouver la plus minuscule des imperfections sur le visage de la jeune fille.

Elle contribuait à cette ambiance de détente, son parler était franc, lent, amical. La jeune fille aux yeux bleus se laissait emporter, elle aimait être dorlotée par ces mains froides et inconnues. Lorsque ces mains parcouraient tout son visage son cerveau s’était déjà mis à réfléchir : quel produit allait-elle acheter ? le plus cher ? le moins cher ? Les flacons étant tous pareils la question du prix lui semblait donc le point le plus important. Le soin se termina. Elle, la dame Bio remplit de nouveau sa valisette, enfila son manteau et traversa le seuil de la porte par où elle était arrivée. La jeune fille aux yeux bleus et à la peu fine et douce n’avait qu’à attendre maintenant la visite du facteur avec le produit acheté.

Elle, la dame Bio à la valisette peut frapper chez vous à n’importe quel moment….

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