Inspiration

Un petit air marin

Il y a de ces jours où l’on voudrait que le temps s’arrête, que l’instant de quelques heures les aiguilles de la montre ne tournent plus et que ce petit brin d’air et de soleil continuent à nous réchauffer les cœurs pour l’éternité.

En me baladant le long de la promenade mes yeux étaient fixés sur cet horizon qui se confondait avec l’eau salée de la mer et l’eau douce de la rivière. De l’autre côté un aperçu grisonnant d’industrie qui nous montrait la dureté de la vie en elle-même, et par ici le calme de la mer et la place vide de ces pêcheurs qui devaient profiter d’un moment de répit.

Calme, enfin en vacances, des jours de repos ici avant de partir à la quête de ce soleil méditerranéen qui paraît dernièrement beaucoup plus timide que notre soleil breton. Le temps de trois quarts d’heure j’ai pu décompresser, après deux derniers jours bien chargés en émotion au travail, un établissement malheureusement sous les projecteurs d’une des plus tristes nouvelles de ces dernières années, et après un weekend festif et bien rempli, j’ai pu enfin me retrouver avec moi-même.

Le sable rougeâtre et une mer étincelante de coquillages m’ont donné du baume au cœur, j’ai pris le temps de me poser, de me projeter vers l’avenir avant de retrouver l’espace de quelques jours mon passé qui sera toujours mon présent. Chargée de toutes ces belles pensées, espoirs et illusions je m’apprête à donner place à des belles journées de retrouvailles. Je partirai une valise vide en affaires, j’ai appris à voyager avec l’indispensable et surtout, en laissant de la place à tous ces souvenirs qui resteront avec moi jusqu’au jour, sûrement dans quelques années, où ces retrouvailles avec de très bonnes copines vont se reproduire.

Ces carrelets de pêcheurs m’ont aussi fait rêver d’une vie qui devrait pouvoir s’étirer longuement, tel la souplesse de ces élastiques avec lesquels on jouait dans la cour de l’école. Submergée dans cet instant de paix et de calme j’ai pris mon appareil photo, j’ai voulu immortaliser ce moment magique.

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Bilinguisme

Bébé parle deux langues

J’ai récemment eu une conversation fort intéressante avec une copine sur le bilinguisme chez un bébé et l’apprentissage de plusieurs langues depuis tout petits. Ma copine, qui attend son premier bébé pour très bientôt, est polonaise et son mari espagnol, ils habitent à Madrid. Pour vous situer. En tant que jeune maman elle se pose des questions, ce qui est tout à fait normal et sain. Dans sa tête il est clair qu’elle va lui parler polonais et son mari espagnol mais…est-ce qu’il y a des limites ? On doit lui parler tout le temps dans cette langue dite maternelle ? Cela peut frôler le non respect et l’impolitesse quand on est entre amis, belle-famille et autres gens qui ne comprennent rien à cette langue ?

Une autre femme, anglaise et mariée aussi à un espagnol, maman de trois jeunes et belles filles me commentait  presque au même moment, que l’anglais était SA LANGUE SECRÈTE entre elle et ses enfants mais qu’elle ne pouvait pas dire qu’elle leur avait tout le temps parlé en anglais, car justement elle considère un manque de respect de leur parler en anglais devant ses beaux-parents, par exemple; mais que parmi son entourage, des amies étaient beaucoup plus strictes et ne passaient jamais à la langue de la belle-famille.

Ma copine, la polonaise, me disait qu’elle ne voulait pas trop se pencher dans la lecture des innombrables livres existants sur le sujet, puisqu’elle avait peur de se noyer parmi autant d’information et points de vue différents.

Il y a eu une période où la question du bilinguisme chez un nourrisson était vu plutôt  comme un problème. Des experts affirmaient que cela pouvait entraîner des problèmes d’apprentissage et de dyslexie, actuellement c’est bien le contraire, les enfants qui depuis un très jeune âge développent l’apprentissage d’une deuxième langue semblent être plus ouverts à l’acquisition d’une troisième et quatrième langue. Comme quoi, les goûts et les couleurs ça ne se discute pas.

Seulement un aspect m’interroge : l’apprentissage d’une langue fait appel à une dimension affective. Si l’enfant se sent plus proche de l’un de ses parents, il développera peut-être une préférence pour la langue avec laquelle il lui parle… Je pense que c’est bien vrai mais je ne voudrais pas que langue soit équivalent d’une préférence de la part de l’enfant envers le père ou la mère. Je ne pense pas du tout que cela se passe comme ça, surtout que tous ces couples qui se posent la question du bilinguisme chez son enfant sont des familles où l’une des deux langues n’est pas du tout parlée dans le pays où ils ont choisi d’habiter.

Moi personnellement j’ai aussi mon expérience à moi. Je suis bilingue mais pas parce que mes parents soient de langues différentes mais parce que je suis née dans un pays où le bilinguisme est assez courant. J’ai vécu toute mon enfance dans une région où la co-officialité des langues est présente, le catalan et le castillan je les ai appris en même temps. Ou presque, en fait je ne sais pas. Je me suis retrouvée souvent dans des situations surréalistes quand des gens me demandent comment j’ai appris à parler espagnol (castillan), ma réponse étant toujours : je ne sais pas. A quel âge ? je ne sais pas non plus… Je sais seulement que ma maman me disait « si tu viens de lire un livre en catalan maintenant tu en lis un en espagnol. Je sais seulement qu’à l’école j’avais des maîtresses qui venaient de la péninsule ibérique et qui étaient, donc hispanophones mais depuis le temps qu’elles habitaient sur l’île elles comprenaient le catalan, donc je pouvais très bien leur parler en catalan même si elles me répondaient en espagnol. Je sais seulement que, petite, j’ouvrais un journal et une page était écrite en catalan et celle d’à côté en espagnol.

Je pense donc que le bilinguisme peut être vu plutôt comme un avantage, je ne crois pas avoir eu des problèmes d’apprentissage, bien au contraire, je pense que le fait de connaître deux langues depuis petite m’a donné envie d’en apprendre encore d’autres.

En ce qui concerne le fait de parler cette langue maternelle pas comprise par une partie de la famille (voire par un des progéniteurs) ou amis, je vois cela comme une règle à établir entre papa et maman, même avant la naissance, il suffit de se mettre d’accord et de laisser les choses bien claires pour ne pas tomber dans des malentendus !

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Minorque

S’évader…à Minorque !

Les beaux jours sont la et nous avons envie de voyager. Après un hiver long et rigoureux nos pensées commencent à se projeter sur les vacances d’été. On pense à ces petites escapades que nous allons faire et qui vont nous permettre de mieux attaquer la rentrée prochaine. On songe à de belles promenades le long de la mer, à des barbecues entre amis, à rendre visite à ces amis chers et qui habitent loin, on cherche, en définitive et quels que soient nos goûts, nos besoins, notre situation ou nos modes de vie à nous évader.

Le fait de s’évader permet à l’être humain de se vider, de changer d’air, de non-maîtriser ses pensées obsessives qui parfois nous poursuivent à longueur de journée, et de nuit aussi. L’évasion a du être créée comme contrepartie aux angoisses quotidiennes qui viennent de temps en temps miner nos journées.

Heureusement donc qu’on est tous capables de nous évader, que ce soit au travers d’une bonne lecture, d’un film, d’un dîner aux chandelles ou d’une balade champêtre…et surtout, et c’est bien connu, ce sont les voyages qui ont la capacité de nous faire tout oublier et qui nous permettent, aussi, d’ouvrir les yeux au-delà de nos frontières.

Dans le monde il y a plein de coins et de recoins incroyables, pas un meilleur que l’autre, tout dépend du point de vue, du moment et des circonstances, le plus important c’est de bien en profiter, d’en garder des souvenirs magnifiques et inoubliables.

Les voyages sont des expériences uniques et non transférables. Et comme l’a dit un célèbre écrivain « les nationalismes guérissent en voyageant »…

Mais aujourd’hui je veux m’attarder sur l’île de Minorque, tellement de choses ont été écrites sur cette petite île, « Si la Méditerranée était un livre Minorque serait un merveilleux poème lu à voix basse »… qu’il est difficile d’en ajouter d’autres.

Les îles Baléares beaucoup de monde les connait, Majorque, la grande île, connue par ses touristes allemands qui envahissent les petites et grandes villes de la Serra de Tramontana, ou Ibiza, où les fêtes s’enchaînent jour et nuit. Mais en vrai, il faut chercher plus loin que tous ces clichés, parce que la vraie Majorque ou la vraie Ibiza existent toujours, la où les gens du terroir ont leurs propres coutumes et vivent bien différemment des touristes qui ne cherchent qu’à se bronzer. Parce que voyager et être touriste n’est pas toujours équivalent. Heureusement.

Mais Minorque ? Qui connaît Minorque ? L’île mineure, la pointe la plus orientale de l’Espagne, là ou le premier soleil se lève…? Telle est la question que le magazine Elle s’est posée cette semaine. Un petit article pour une petite île, des belles paroles pour une belle île ! L’année dernière c’était Le Figaro qui en parlait.

Je vous laisse déguster par vous-mêmes et voici quelques liens pour commencer votre évasion, bon voyage 🙂

Si après tout vous êtres prêts à faire les bagages, passez par ici, le Lieu Unique, Minorque…

Minorque

 

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