Langues

La France, les Français et les langues

En France on n’a qu’une langue et c’est le français. En France les gens apprennent des langues étrangères, comme partout dans le monde, d’ailleurs… Mais ici en France on ne sait pas trop ce que cela veut dire un pays qui compte avec plusieurs langues.

Lors de plusieurs interventions en salle de cours collège et lycée, ça m’est arrivé d’aborder le sujet du plurilinguisme et de la cohabitation de plusieurs langues dans un même état ou état-nation. C’était avec des élèves qui ont presque tous voyagé et qui apprennent une langue vivante 2 voire une LV3.  J’ai été de surprise en surprise. Tout d’abord, certains d’entre eux ne savaient même pas de l’existence de pays qui ont plusieurs langues officielles. Cela m’a déjà un peu épaté car quand on voyage on se renseigne sur notre destination, bref. Et ma plus grande surprise je l’ai eue après avoir effectué un petit sondage à main levée. J’ai demandé s’ils aimeraient (j’ai parlé d’un fait hypothétique) que la France compte aussi avec plusieurs langues, pas des langues parlés par quatre personnes dans leur petit terroir mais vraiment des langues qui sont parlées couramment et normalement. Si une classe compte environ trente élèves (et oui, faut rêver pour avoir des classes plus petites !) seulement trois personnes ont répondu affirmativement dans une classe et une seule dans l’autre classe. Muette, je suis restée muette. Cela a été un grand moment de solitude, il faut avouer.

D’accord, en France il y a le breton, le corse, le basque, etc. Mais j’ai déjà dit que je parlais de l’hypothèse d’avoir un état avec des langues co-officielles, tel est le cas de l’Espagne et les Pays Bas ou alors l’hypothèse d’avoir un état  avec plusieurs langues officielles comme le Canada, la Belgique ou la Suisse. Quand j’ai demandé de raisonner et argumenter les réponses, la plupart m’a répondu que « ça doit poser problème pour aller d’un endroit à un autre et pour s’entendre avec les autres gens du pays », et moi, toute convaincue je leur ai dit que je ne croyais pas que cela pose problème. Parce que je le crois et je le sais. L’existence de plusieurs langues dans un pays ne cause pas de problèmes entre la population ni entre les citoyens, malheureusement il y a les politiciens qui viennent gâcher tout cela. Et c’est l’image qu’il en reste. Hélas, hélas, hélas, hélas…

Je pars toujours du principe qu’une langue est égal à une culture et même à une manière d’être. Parce que parfois on n’exprime pas pareil les choses en fonction de notre langue maternelle. On doit voir un pays plurilingue comme une richesse et non pas comme une entrave.

C’est vrai, chaque pays a une histoire, on y peut rien. Et puis, c’est un sujet large, j’aurais besoin de plusieurs jours pour bien le traiter. Il faudrait définir langue, langue minoritaire, régionale, bilinguisme, politique linguistique, dialecte, etc.

Mais je voulais aujourd’hui partager avec vous tous cette petite anecdote qui m’a laissé sans parole, sans langue ! Et qui me fait encore aujourd’hui bien réfléchir…

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Vivre en ville v/s Vivre en campagne

Indiscutablement vivre en ville n’est pas la même chose que vivre en campagne. Pendant longtemps je me suis posé la question de savoir où je préfère vivre et je n’ai toujours pas trouvé une réponse.

Vivre en ville est avoir plein d’offre culturelle, de quitter la maison tôt le matin et rentrer tard le soir. Vivre en ville c’est aussi en avoir plein les yeux, la pub dans tous les coins de la rue, des magasins et encore des magasins, du bruit et des couleurs. La ville c’est aussi l’anonymat ou le partage des choses avec des gens qu’on connait à peine. Habiter en ville peut être contradictoire, avoir un chez soi petit dans une ville énorme. Parce que vivre en ville c’est aussi découvrir tous les jours de nouvelles rues et ruelles. Se balader dans une ville signifie avoir l’habitude du transport en commun, être soumis en quelque sorte aux aiguilles de la montre qui avancent trop vite, au moins, on en a l’impression. Vivre en ville c’est les musées, les expos, les concerts et les sorties. Loger en ville c’est avoir des voisins et ne pas trop les connaître, faire des fêtes de voisins sans trop savoir qui est celui qui s’est assis à mes côtés.

Vivre en campagne c’est le calme et le silence. Vivre en campagne c’est devoir prendre la voiture pour tout et n’importe quoi. Une maison en campagne c’est avoir l’espace et en profiter. La campagne c’est le temps qui passe et qui permet de faire plus de choses dans une journée. La vie en campagne c’est rester plus souvent chez soi. Vivre en campagne c’est la nature et les moineaux qui chantent, les enfants qui jouent dans la rue. Et parce que vivre en campagne signifie aussi devoir s’organiser pour une sortie cinéma, quand les films ne restent pas longtemps à l’affiche. Vivre en campagne c’est le bonheur d’avoir une plus grande maison. C’est aussi prendre le temps de connaître les gens.

Mais si on habite en ville on peut toujours songer à partir en weekend à la campagne et contrairement, si on habite en campagne on peut vite prendre le train pour profiter de la ville le temps d’un weekend.

Comme quoi, je ne sais pas encore dire si je préfère la ville ou la campagne…

Ville et Campagne

 

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L’Open space m’a tuer

Suite à l’article sur le télétravail je voulais boucler un peu ce sujet en vous conseillant la lecture d’un livre qui m’a fait bien rigoler. Il s’agit de L’Open space m’a tuer de Alexandre des Isnards et Thomas Zuber. Il a été publié en 2008 et je vous retranscris le quatrième de couverture pour vous en faire une idée :

 » Ils ont fait de bonnes études, occupent des postes à responsabilités dans des entreprises prestigieuses, auront demain les clés de l’économie française… et pourtant, les jeunes cadres sont au bord de l’explosion. Dans les années 1980, ils étaient prêts à tout pour réussir. Aujourd’hui, ils prennent leurs RTT, refusent des promotions et pensent que la vraie vie est ailleurs. Passé l’enthousiasme des premières semaines, les jeunes recrues se heurtent aux dures réalités des nouvelles méthodes de management. Tendinite du BlackBerry, malaises vagaux du aux stress, départs pour des ONG de surdiplômés: dans des saynètes truculentes, on découvre les souffrances et les désillusions de la génération open space. Jusqu’à présent, elle continuait à faire bonne figure. Avec ce livre elle décide d’ôter le masque. »

Bonne lecture à vous tous !