Voyages

Au coeur de Bourges

Un week-end à Bourges

Vitrail (Les docteurs de l’église) à l’intérieur de la cathédrale

 

Voici quelques images d’un week-end où le coeur n’y était pas, même pas pour partager en direct sur Instagram nos jolies découvertes. Parce que notre week-end escapade, dont on rêvait depuis longtemps, a eu, finalement, une saveur à détente brisée.

Mais Bourges s’est offerte, plus que jamais, comme un joli cadeau, une belle petite ville à arpenter tranquillement, des moments à rigoler, à profiter de nous trois, d’elle et de lui. Une belle ville qui, même sous un fort brouillard et un ciel plutôt gris, nous a réchauffé le coeur, un tout petit peu, au moins. Et puis, le soir arrivé, on s’est blotti, coeur contre coeur, mains dans les mains.

Au coeur de Bourges pour s’aimer très fort, d’un amour plus robuste que toutes ces pierres centenaires et plus grand que cette superbe cathédrale, patrimoine de l’Unesco.

Un week-end à Bourges

Fresque murale montrant Jacques Coeur

 

Un week-end à Bourges

L’incroyable bâtiment de La Poste

 

Un week-end à Bourges

Pour donner un peu de couler

 

Un week-end à Bourges

La cathédrale Saint-Etienne, construite entre le XIIème et le XIIème siècles


Un week-end à Bourges
Un week-end à Bourges

Les jolies rues et maisons à colombages et petite visite aux marais de Bourges

 

Un week-end à Bourges

Encore une jolie façade

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Un week-end à Bourges
Et puis, au retour, nous avons fait une petite halte gourmande à Tours mais chut-chut, on laisse ça pour une autre fois, dites, sí o sí ?

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Mots éparpillés

Mots éparpillés : novembre 2015

Mots Eparpillés

Bienvenus à une nouvelle parution du rendez-vous interblogueur « Mots éparpillés ».

Cet article participe au rendez-vous mensuel « Mots éparpillés » de Margarida Llabrés et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist.

Mots éparpillés Florence Gindre Margarida Llabrés>>Merci à Oh et puis ! de nous avoir autorisé à utiliser cette image.

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Le désir d’aimer
Le désir d’admirer
Le désir du septième ciel
Le désir de désirer

Pourquoi le porno serait-il le bêtisier du désir ?
Le désir a-t-il un bêtisier ?
Le bêtisier de la vie ?

Aimer pour désirer
Désirer pour aimer
Ambitionner et se passionner

Flambée qui s’envole
Sueur qui revit
Larmes de désespoir
Chair de poule
et peau hérissée

Pourquoi le porno serait-il le bêtisier du désir ?
Et si la vie était un peu porno ?
Voir pour sentir
Regarder pour éprouver

Et puis se cacher
se lover. S’aimer.

et Le baiser.

DÉCOUVREZ LES AUTRES PARTICIPATIONS DE CE MOIS-CI :

– Florence Gindre de « FG-Florence Gindre »
– Laura de « Carnet d’Efie »
– Claire de « Blonde thinking on sundays »
– Marie de « J’habite à Waterford »
– Jacou de « Les mots autographes »
– Agnès de « Mes livres, mes lecteurs et moi »

Le 15 de chaque mois, nous vous soumettons une photo de ces mots éparpillés pour que vous les libériez le 15 du mois suivant par un texte.

Pour participer, rien de plus simple :

– écrire un texte inspiré de la photo (entre 100 et 300 mots) et le publier sur votre blog le 15 du mois suivant.
– intégrer dans votre article la phrase « Cet article participe au rendez-vous mensuel Mots éparpillés de Margarida Llabrés et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist. » (sans oublier d’activer les liens vers les blogs).
– nous faire savoir que vous avez écrit en commentant chez nous que votre article est en ligne.

… et ne pas hésiter à rejoindre le groupe Facebook dédié au projet Mots Eparpillés !

De notre côté, sur nos blogs respectifs, nous mettrons les liens des participants à la suite de notre propre texte.

En juillet prochain, nous publierons un e-book de toutes vos participations, téléchargeable sur nos blogs. Si vous souhaitez que votre texte n’y apparaisse pas, merci de nous le signaler lorsque vous mentionnez votre participation dans les commentaires. Vous pouvez trouver l’e-book de l’édition 2014-1015 en cliquant ici !

VOICI LA PHOTO POUR LES TEXTES DU 15 DECEMBRE :

Mots Eparpillés Décembre 2015

 

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Lifestyle

L’insouciance et le Je ne sais pas

A la nuit tombée quand les oiseaux font leur petit dodo et que les volets sont fermés, je lui chuchote à l’oreille des mots doux. Délicatement, elle s’endort et l’insouciance de cet enfant devient cette chose-là la plus importante. Cette chose à serrer fort dans son âme, cette chose à conserver dans une petite boîte secrete remplie de mots doux. L’insouciance. Soudain, elle rouvre les yeux pour me demander où il est papa, il travaille lui dis-je d’une sûreté qui n’est que fictive. Quelques secondes après, je la sens s’abandonner à cette insouciance, lui faisant confiance aveugle comme aux bras de Morphée.

L'insouciance et le Je ne sais pas

Et puis un je ne sais pas. Un je ne sais pas qui me survient et ouvre férocement avec de grosses épingles mes petits yeux remplis de fatigue. Un je ne sais pas quoi faire, quoi dire, quoi penser, quoi écrire. J’y pense moi aussi à l’insouciance de mon enfance et me dis que j’aimerais bien la rattraper. Quant à ma petite boîte secrete remplie de mots doux, je la prends au vol en plein milieu d’un de mes nombreux cauchemars éveillés. Les mots, d’une calligraphie intacte ne veulent plus rien dire, j’essaye de mettre de l’ordre dans ce tas de lettres désinvoltes.

Mais je ne sais toujours pas. Je me retourne, et retourne encore, je veux dormir et j’entends son souffle signe de vie. Accroupie, raidie, je guete la vie ! Le noir de la pièce et le vent qui souffle. Les cauchemars recommencent et l’insouciance qui ne revient toujours pas. Je décide de faire front à ces cauchemars et j’enfile ma robe de chambre, je me lève avec une tranquillité qui n’est aussi que fictive. J’écoute les bruits et je descends. Je me mets à pianoter. Je travaille, je traduis le tourisme et le prêt-à-porter, j’écris le décryptage numérique. Je travaille, je travaille parce que je ne sais pas, je ne sais plus rien faire, rien dire, rien penser. Les minutes sont des heures dans cette noirceur de la nuit.

Soudain, cinq heures sonne. Il est là. Je respire profondément. On se serre dans les bras et on monte trouver notre lit. Elle est là, elle et son insouciance. La vie ! On lui fait des bisous. Je me pose. Sept heures, le lever et son lot de quotidien. Mon coeur est aussi lourd que mes paupières. Très lourd.

Je ne sais pas les mots.
Je ne sais plus l’insouciance.

Je respire, je travaille, je ne dors plus. Il me manque. J’ai peur. J’ai sommeil. Et quand il rentre, je me pose. Je ne dors plus. Voilà mes cinq jours de silence. Cinq jours et une éternité. Un mois de novembre sombre et ses cinq jours passés à ne plus rien savoir, à vous lire en diagonale parce que les mots font trop mal.

Insouciance où es-tu parce que moi je ne sais plus 

Margarida

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