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La fête (commerciale) des mères : oui ou non ?

(Dedicat a sa mamà)

On en entend parler, un peu, beaucoup, un peu beaucoup, beaucoup trop… oui, on est tous au courant : aujourd’hui, en France, c’est la fête des mères.

Je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi je trouve que cette fête des mères (tout comme celle des pères) est un peu comme le jour de la Saint Valentin, une fête plutôt commerciale. Parce que moi ma mère je l’aime tous les jours et je n’ai pas besoin d’une journée spéciale pour fêter quoi que ce soit. Ma mère je lui achète des cadeaux quand je veux, je lui dis des mots doux quand je veux, je rigole avec elle bien souvent… Nous, ma mère et moi n’attendons pas la fête des mères pour faire un grand repas. Ma mère et moi nous entendons à merveille.

Il me semble que ces fêtes de ceci ou de cela sont là pour nous rappeler qu’il y a des êtres chers à qui on doit leur faire des bisous de temps en temps, et franchement, je suis sûre qu’on est tous suffisamment grands et mâtures pour les câliner sans besoin d’une date sur le calendrier. A l’exception de quand j’étais petite et qu’à la maternelle on faisaitdes petites créations pour offrir à papa et à maman, et bien, depuis, je ne leur ai plus jamais fait de cadeaux quand le calendrier « m’en obligeait ». Et puis parfois je le zappe, car la date change en fonction du pays et puis, c’est pas bien grave… je sais que pour eux le plus important est que je sois à côté d’eux, loin mais tout près. Cette année, à titre d’exemple, le hasard a voulu que je sois chez mes parents pour la fête des mères (en Espagne c’était le 4 mai), comme d’habitude je n’avais pas de cadeau, en rigolant j’ai dit ça à ma mère et elle m’a répondu que « le plus beau cadeau est que tu sois là », c’est pas joli, ça ?

Je pense aussi à tous ces gens qui ont eu, peut-être, une vie moins facile, pour qui penser à une mère ou à un père c’est quelque chose qui les rend triste, parce que ça existe aussi. Je me mets à leur place et ça doit être dur de se voir bombardés de messages publicitaires qui rappellent ce bonheur qu’ils n’ont pas eu.

Voilà. C’est pour tout cela que je trouve que les rapports mère – enfants sont des sujets sensibles et intimes. Je voulais juste dire que les mamans on les aime tous les jours de l’année et on pense à elles souvent, tant ceux qui ont eu une enfance merveilleuse comme ceux qui ont eu un peu moins de chance. Tous, à notre manière on y pense à nos mères et à nos pères, parce qu’en fin de compte, mère il y en a qu’une !

EDIT : Cet article avait déjà été publié (à quelques changement près) en 2011. Entre temps je suis devenue maman d’une petite princesse, mais croyez-moi, rien n’a changé, je pense toujours pareil !

Mare2
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Simple Things

Une panne d’électricité et voilà que le monde s’écroule. Que fais-je ? Prise par la panique et le découragement la première réaction est, sans appel, de penser à ce texte pas fini, à cet onglet qui vient de se fermer devant mon nez, bref, à ce travail qui en l’espace de moins d’une seconde est devenu noir, comme l’écran devant mes yeux.

Heureusement je ne mets pas beaucoup de temps à réagir, ce n’est pas la fin du monde. Je me dis qu’il faut donc que j’en profite pour faire plein d’autres tâches. Quand on travaille à la maison les tâches ne manquent jamais, si vous voyez de quoi je parle.

Je sors de mon bureau et je vois sur la table du salon un chouette magazine que je viens de découvrir, Simple Things. Oh, je n’ai pas eu le temps de finir de le caresser, de le regarder, de savourer ses lignes, d’entrelacer ses mots, de me laisser emporter par ses jolies images… j’ai du temps maintenant pour ces Simple Things.

Parce qu’en vrai, avec cette vie frénétique que nous menons, entourés de smartphones, de bips, d’écrans, d’onglets qui s’ouvrent et se ferment, de liseuses, et bien d’autres matériels sophistiqués et à la pointe, on a tous un peu oublié ces petites choses simples, ces petits bonheurs qui viennent parfumer notre quotidien.

Nous sommes tous conscients de ce rythme trépidant mais nous avons tous du mal à y remédier. Peut-être qu’une petite panne d’électricité tous les jours nous ferait prendre conscience que toucher la feuille de cette plante qui grandit dans le salon, sentir le linge fraîchement plié, relire calmement le courrier que notre copine a envoyé ou ne pas être pressés quand on lit l’histoire du soir sont des moments qui peuvent nous apporter beaucoup plus de bonheur et de joie de vivre qu’on ne le croit.

C’est pour cela que je dis oui à ces Simple Things ♥

EDIT : Je n’ai pas été contactée (pas encore -allez on rigole) par le magazine. Ce que je dis c’est ce que je pense. J’ai acheté, j’ai lu, j’ai savouré et j’ai eu envie de partager.

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Vie à l'étranger

Ces amies qu’on voit peu, presque pas, pas beaucoup…

Je suis montée dans le train tôt, très tôt, c’est toujours pareil quand je dois aller à la capitale. Maintenant que j’habite en province on dirait que c’est une sacrée organisation aller passer une journée à Paris. Pourtant Paris je la connais. A Paris j’y ai vécu. A Paris j’ai rencontré des gens, quelques-uns sont devenus mes amis. Certes, Paris n’est pas la ville la plus facile au monde quant aux relations humaines. Il y a mieux, il y a pire.

Une fois installée dans le train, je me suis sentie prise par une espèce de nostalgie. C’est à chaque fois le même sentiment qui revient. Je ne sais plus trop l’exprimer. Je ne changerais pour rien au monde la vie que j’ai actuellement et pourtant… la nostalgie est toujours là.

J’ai ouvert un livre, « La Traversée » de Lénaïk Gouédard. Ce livre attendait depuis des mois sur ma table de chevet, c’était l’occasion idéale. Je me suis facilement laissé emporter par l’histoire de Wendy, cette jeune fille d’Idaho qui débarque à Rennes pour approfondir ses études et qui découvre une partie de l’histoire de ses ancêtres qui est liée, à son tour, à l’histoire de la Bretagne. J’aime bien, je lis, je lis, je tourne les pages. Le train n’est pas à son complet, plus on s’approche de Paris plus les rayons de soleil se font présents.

Après deux heures de lecture, mes yeux commencent à fatiguer. Je pose mon livre et mes pensées se recentrent sur cette copine avec qui je vais déjeuner. Nous avons partagé des tas de moments quand j’habitais à Paris. Je suis partie, elle est restée, et au fond, j’ai l’impression qu’à Paris les choses n’ont pas changé autant que ça.

Je pense à elle mais je pense également à toutes ces autres copines qui sont là, loin de moi, très loin de moi. Certaines d’elles je ne les ai pas vues depuis belle lurette. Avec chacune un code de communication s’est installée : téléphone, wahtsapp, facebook, sms, email. Elles ne sont pas là et elles me manquent. Elles sont toutes éparpillées dans les quatre coins du monde. Elles me manquent.

Le soir, je reprends le train qui me conduira chez moi. Il y a plus de monde. Quelques minutes auparavant, aux pieds du métro, on s’est dit au revoir avec ma copines. Maintenant je ne sais plus combien de temps il va falloir attendre avant qu’on ne se revoit. C’est toujours pareil.

J’ai des amies que je vois peu, presque pas, pas beaucoup, rarement… mais elles sont là et elles sont mes amies !

Et vous, vous en avez de ces copines qui malgré la distance sont toujours présentes ?

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