Inspiration

Pour toujours ~ Para siempre

Elle et moi c’était pour toujours. Sauf que, jamais, nous avions réalisé que ce toujours avait, en fait, une date limite d’utilisation optimale. Nous n’avions rien vu venir. Nous avions peut-être consommé trop vite. Nous n’avions pas su bien distribuer les rations.

à suivre

Ce fut donc d’un coup que cette DLUO s’afficha en grand, aux yeux de personne, à l’abri de mauvais entendus. Le silence allait-il guérir ce manque produit par le fait d’avoir arrêté de consommer ? Seules, elle et moi. Personne n’avait rien su. Les longues soirées d’hiver, occupées à vivre nos vies, nous avions mis ça de côté. Plus le temps d’y penser. Plus le temps de se poser des questions, de chercher à savoir pourquoi cette date limite d’utilisation optimale nous avait frappées fort, à coup de gros fouet.

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Parce que, trop loin, nos regards n’allaient plus pouvoir se croiser. Il y eut des tentatives. Il y en aura encore. Mais nous n’avions plus le temps. Plus le temps d’essayer de prolonger cette date limite d’utilisation optimale. Le bocal, depuis trop longtemps ouvert, commençait à sentir le moisi, à moitié vide, des traces de ce qui avait été restaient collées sur le verre. Un verre sale mais au travers duquel on entrevoyait une lueur d’espoir.

Ella y yo era para siempre. Aunque un detalle se nos había escapado. Nunca antes vimos que, en realidad, ese siempre tenía una fecha de consumo preferente. No vimos llegar la tormenta. Quizá habíamos consumido demasiado rápido. Quizá no supimos distribuir correctamente las raciones.

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Y de repente, sin avisar, apareció por vez primera esta fecha de caducidad. Apareció en silencio, sin decir nada. Lejos de cualquier mirada, de todo malentendido. ¿Curaría el silencio esa carencia? Solas, ella y yo. Nadie supo nada. Y en las largas veladas de invierno, ocupadas con nuestro quehaceres cotidianos, apartamos eso, lo pusimos de lado. Sin tiempo para pensar en ello. Sin tiempo para cuestionarnos, para buscar las razones por las cuales esa fecha de consumo preferente nos había golpeado de lleno, un porrazo.

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Porque, demasido lejos la una de la otra, nuestras miradas ya no se cruzarían. Hubo tentativas. Habrá más. El tiempo faltaba. Tiempo para intentar alargar esa fecha de consumo preferente. El tarro, abierto desde años ha, empezaba a oler a moho, medio vacio, con rastros de lo que había sido pegados en el cristal. Un cristal sucio pero a través del cual se adivinaba una chispa de esperanza.

Vie à l'étranger

Balade dans les rues de Nantes ~ Paseo por las calles de Nantes

Aujourd’hui plus d’images que de mots. Le temps d’une balade nantaise. Le temps de reprendre le souffle après un long week-end férié et avant un départ prévu pour la fin de la semaine. Une semaine plus courte que d’habitude qui nous permettra de revivre les souvenirs de ces jours passés entre amis ou en famille.

À Nantes, pour savourer ces heures d’été, prémices d’un soleil à venir, pour voyager le long du château, pour vivre des expériences uniques. À Nantes à la découverte de modernité et pour contempler les joyaux du passé.

Hoy, más imágenes que palabras. Instantáneas de un paseo por Nantes. Momentos para retomar el aire después de un largo fin de semana y antes de las despedidas previstas para dentro de unos días. Una semana que se anuncia más corta que de costumbre y que nos permite rememorar los recuerdos de estos últimos días pasados entre amigos o con la familia.

En Nantes, para saborear el verano, indicios de un sol aún por llegar, para viajar cerca del castillo, para vivir experiencias únicas. En Nantes, para descubrir modernidad y para contemplar las joyas del pasado.

 

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Freelance

Travailler à la maison et faire garder son enfant

Je suis femme, je suis jeune maman, je suis freelance et je travaille à la maison. Mais non, je ne garde pas ma fille moi-même.

Quand je me suis lancée dans cette aventure de devenir freelance et de travailler à la casa, il y a eu des gens qui ont cru que je faisais cela pour garder ma fille avec moi. J’ai fait cela parce que c’est ce qui me plaisait, parce que j’avais envie de tester cette formule, parce que c’était mon rêve professionnel. Mais je savais très bien que je ne pouvais pas garder petite princesse avec moi car sinon je ne travaillerais pas. Un bébé a besoin d’attention. Quand on travaille on a besoin de concentration, ce sont donc, pour moi, deux choses incompatibles.

Vu qu’il faut chercher un mode de garde quand bébé n’est pas encore né et que souvent on ne sait pas trop de quoi sera faite notre vie dans cinq ou six mois, ChériGuiri et moi avons opté pour une assistante maternelle – temps enseignant. Cela signifie qu’elle ne prend pas petite princesse pendant les vacances scolaires. C’est un choix réfléchi. C’est ce qu’on voulait. Elle est gardée 40 heures par semaine et cela nous permet très bien de concilier vie de famille et vie professionnelle. Oui. Pour l’instant nous sommes ravis de notre choix. Je la dépose à 8h, à 8h15 je suis déjà derrière mon poste. Je la récupère à 17h trois fois par semaine, à 15h le mercredi (c’est la seule des trois enfants gardés par notre nounou qui y va le mercredi -je suis espagnole, toute ma vie je suis allée à l’école les mercredis !) et à 14h le vendredi. Le mercredi après-midi c’est notre rendez-vous webcam avec papi et mamie de Minorque. Les rituels s’instaurent.

Avoir un enfant c’est aussi tout faire pour avoir du temps pour s’en occuper. Sans pour autant, complètement s’oublier ni négliger sa carrière. Pour moi, le plus important c’est de trouver le juste équilibre et, jusqu’à présent, nous y sommes arrivés. J’ai déjà parlé du fait que quand la famille est loin, il faut aussi réfléchir vraiment bien aux horaires, car en cas d’imprévu, des soucis de dernière minute, la famille n’est pas là pour venir au secours, genre « je-suis-dans-un-embouteillage-je-fais-quoi-de-bébé » ou genre « appel-de-nounou-bébé-malade ».

Les premières vacances scolaires, quand elle était encore très bébé, à 4 mois et à 6 mois, j’ai pu la garder et continuer à travailler sans problème. Elle faisait ses siestes ou alors elle restait dans le transat à côté de moi. Ensuite il a fallu trouver une solution, elle grandissait, c’était les quatre pattes, elle se mettait débout. J’ai réussi à m’occuper d’elle tout en travaillant « un peu ». Pendant ces vacances scolaires-là je rattrapais mon travail le soir quand ChériGuiri rentrait. C’est ça qui est bien aussi, je suis reine et maître de mon temps ! Il suffit de bien le gérer !

Nous voilà en juillet, l’école est finie vendredi dernier. Que fais-je de petite princesse ? Elle marche depuis un mois, il faut la surveiller, elle a tout le temps envie de jouer, elle rigole, elle « bavarde », bref, une vraie petite pipelette ! Compliqué cette fois-ci de la garder auprès de moi… Nous avons une mamie qui habite à un peu plus d’1 heure de route, difficile pour les imprévus et les dernières minutes mais tout de même très faisable pour les gardes organisées d’avance, elle va venir la garder quelques jours durant ces prochains 15 jours. Les autres jours petite princesse s’amusera énormément, le temps de quelques matinées, avec notre voisine de 18 ans.

Nous sommes ravis de ce mode de garde. Avoir pris une assistante maternelle – temps enseignant me permet d’avoir du temps pour travailler sans courir et, à la fois, d’être très disponible pour elle. Les soirs nous avons le temps de jouer avec elle, de lui donner le bain sans devoir se dépêcher car il est tard-on-est-trop-fatigués-mon-con***-de-chef-je-ne-sais-quoi, tous les jours elle a amené sa petite gamelle concoctée avec amour par maman. Qu’elle soit à la maison pendant les vacances scolaires nous permet aussi de commencer à nous y habituer pour quand elle ira à l’école.

Etre freelance et travailler à la maison pour mieux concilier travail et vie de famille !

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