Vie à l'étranger

Non, je n’ai pas encore pu voter

Hier j’ai accompagné mon ChériGuiri au bureau de vote. Il faisait beau (mais très froid), nous sommes partis, lui et petite princesse carte électorale en main. J’en rêvais moi aussi d’avoir une carte à moi. Mais apparemment je n’ai pas su prier aussi fort qu’il le fallait. Car je commence à penser qu’il s’agit d’une conspiration et qu’il n’y a pas de vœux ni de prières qui marchent. J’ai le droit de voter aux municipales et c’est avec beaucoup de regret que je n’ai pas pu exercer, encore une fois, ce droit de vote.

Je m’explique : si à une administration compliquée viennent s’ajouter des erreurs d’agents municipaux le cocktail est prêt. Et là je dois vous avouer que j’en ai marre.

Cela fait quelques années que j’ai eu 18 ans (psschhhtt !!) et je n’ai voté que deux fois dans ma vie. C’est triste. Oui, je pleure dans mon coin. A mes 18 ans, comme beaucoup de jeunes, j’ai quitté la maison de mes parents. En Espagne quand tu pars dans une autre région tu peux voter par courrier. Oui mais bon c’est la galère, il faut (ou il fallait, peut-être que ça a changé) faire quatre aller-retours à Correos (La Poste). Plus tard et déjà en France j’ai été d’abord clandestine, oui vous savez, quand vous êtes jeune et que vous ne vous inscrivez pas au Consulat parce que… et ben parce qu’en fait tu en as encore ras-le-bol de faire des papiers et que de toute façon tu ne sais pas pour combien de temps tu resteras chez les Gaulois. Parce que tu restes et que tu repars et que tu reviens et que tu vas voir chez les cousins des Gaulois, les Belges… Et tout ça fait que c’est à chaque fois compliqué par cause de délais, de papiers manquants ou d’administrations qui ne sont pas tout à fait au courant des pièces à présenter.

Mais depuis quelque temps je suis devenue sérieuse. Ben oui. Il fallait. Je me suis même mariée et suis devenue maman. Alors, ça ne rigole plus et s’il faut voter il faut voter.

Quand je, ah non, maintenant c’est nous, sommes arrivés ici, là ou nous habitons nous sommes allés en bon citoyens nous inscrire à la mairie. On ne pouvait pas en échapper car Monsieur le Maire est notre voisin et on était fichés ! Nous partons donc à la mairie pour nous inscrire. Mon ChériGuiri présente sa carte d’identité et moi la/les miennes : carté d’identité espagnole + carte de séjour (oui, je n’en ai pas besoin mais en fait c’est mieux). La dame, très gentille, fait les démarches, nous remplissons des papiers et voilà que nous rentrons à la maison manger tranquillement une succulente paella.

Tout allait bien. Sauf que. Sauf que la dame gentille de la mairie a du faire une erreur. Je parle tellement bien la langue de Molière qu’elle a du oublier de cocher une case « étrangère UE » :-P. Ils s’en sont rendu compte et ils m’ont envoyé un courrier recommandé pour m’avertir de l’erreur et que si je voulais voter pour les municipales il fallait que je repasse à la mairie avant le 31 décembre. Sauf que. Sauf que le courrier ils l’ont envoyé le 26 décembre. Un peu juste surtout pour une « étrangère UE » qui à ces dates de Noël était partie en Espagne manger du turrón !

Voilà pourquoi, pour la énième fois je n’ai pas pu voter !

Voter

Freelance

Les Caf’ Preneurs à Nantes de F. Resmond

A Nantes, une fois par mois, a lieu un café micro-entrepreneur (anciennement, auto-entrepreneur). C’est un moment de convivialité où, l’espace de deux heures, les jeunes auto-entrepreneurs se réunissent afin d’échanger leurs expériences et partager des bonnes idées.

A l’initiative de ces cafés il y a Floriane Resmond qui avec une belle capacité à accueillir les nouveaux et également à remotiver les plus expérimentés réussit avec toute simplicité à rappeler les points capitaux du statut d’auto-entrepreneur.

La micro-entreprise (auto-entreprise) est un statut à la fois simple et compliqué. Il est constamment soumis à des changements ou à des rumeurs sur ce vers quoi le statut pourrait évoluer. Autour d’un café tout parait plus jovial et plus clair. Entendre les autres parler de leurs expériences fait du bien, redonne des idées, remet les choses en place. Souvent, quand on devient auto-entrepreneur on reste un peu seuls, c’est aussi l’occasion de retrouver des confrères, des gens qui à un moment de leur vie ont décidé de changer de cap.

Les Caf’ Preneurs sont à la fois le lieu idéal pour parler démarches administratives et paperasse mais aussi pour échanger sur les modes de faire, la prospection, etc.

Pourquoi ces Caf’ Preneurs organisés par Floriane sont et font du bien ?

– Parce que l’on apprend des choses sur le statut d’auto-entrepreneur ;
– Parce que grâce à l’expérience des autres on arrive à y voir plus clair dans les labyrinthes administratifs ;
– Parce qu’écouter les autres parler de leurs succès, grands ou petits, redonne de la motivation ;
– Parce que c’est un lieu où l’on peut poser des questions ;
– Parce qu’une fois par mois cela permet de sortir de sa « bulle » et de rencontrer les autres ;
– Parce qu’inconsciemment on évalue notre propre évolution ;
– Parce qu’en sortant des cafés on a envie de continuer et continuer et d’aller de l’avant ;
– Parce que l’on y trouve des idées ;
– Parce que tous les secteurs d’activités s’y retrouvent : bien-être, services aux entreprises, coaching, beauté, rédaction, secrétariat, traduction…
– Etc.

Les Caf’ Preneurs de Floriane existent depuis plus d’un an et bien souvent ils ont lieu dans un petit et charmant café nommé Madam Bla, un lieu international mais à l’ambiance scandinave où l’on partage aussi bien des moments créatifs que des échanges culturels.

Personnellement, je trouve que Floriane a eu une très bonne idée ! Si cela vous intéresse je vous invite à consulter le site web où vous trouverez toutes les informations sur ces cafés auto-entrepreneurs :

Les Caf’ Preneurs de Floriane à Nantes

Caf' Preneurs à Nantes (micro-entrepreneur)

Les rencontres ont lieu chez Madam Bla à Nantes

 

Madam Bla Nantes (Caf' Preneurs)
Inspiration

Pourquoi les femmes nous suivent partout ?

Sacré Manuel Guisade qui dit que…

Il y a des choses qui ne changent jamais et ne me demande pas pourquoi. En fait, je pense qu’elles ne vont jamais changer. Par exemple, si dans la nuit tu as faim ou que tu dors mal et tu décides donc de te lever tu es sûr qu’au bout de 10 ou 15 minutes tu entendras une voix qui dit « qu’est-ce que tu fais débout ? ».

Tu jettes un coup d’œil pour voir ce qu’il se passe et d’où vient cette voix et d’un coup c’est ta femme qui apparait. Oui, c’est ça, elle ne rentre pas dans la pièce, non, elle apparaît, simplement. Et puis, qu’est-ce que tu veux, à cette heure-là elles sont toutes pareilles : décoiffées, à moitié dans le sommeil, elles n’arrivent pas à marcher droites tellement elles sont dans le pâté et même que tu entendras un « ouille » parce qu’elle vient de se coincer le petit doigt avec va savoir quoi…de toute façon tu t’en fiches, à cette heure-là tu n’as aucune envie d’enquêter pour savoir où elle a mis ce fichu petit doigt…

Personnellement, quand cela m’arrive, je regarde ma femme et je lui dis : « ben, qu’est-ce que tu crois que je fais ? rien, je me suis réveillé, c’est tout », c’est évident, j’ai même envie de lui dire « mais tu crois que j’ai envie de me lever tous les jours à quatre heures de la nuit ?« , et pendant que tu (moi) es en train de réfléchir à tout cela tu repères son pyjama et tu te dis « oh mon Dieu !! Mon Dieu les fleurs !!, quand est-ce que j’ai du lui dire que c’était joli… » Mais bon, comme à ce moment-là tu n’as pas non plus envie de parler mode et fringues tu te tais, c’est mieux.

Et c’est là, vu que tant toi que elle vous êtes à moitié endormis, que vous engagez une conversation surréaliste : « que vas-tu manger ? ». Tu as juste envie de lui répondre : « imagine, un verre de lait, un yaourt, une banane, quelque chose de léger, mais bon, si tu veux je peux bouffer un cassoulet, j’ai déjà fait tellement de choses pour toi… »

Et ce qui est encore plus hallucinant, comme si elle portait ça dans les gênes, comme si sa mère était un balai et son père une brosse, tel un ressort elle te lance : « Ne salis pas ». Et toi tu penses (oui, je ne sais pas pourquoi mais j’ai la manie de penser et de réfléchir) : « à vrai dire si je tâchais ton pyjama…il serait peut-être plus joli ».

Mais c’est dans des situations comme celle-ci qu’il y a toujours des choses extraordinaires qui arrivent, parce que là d’un coup, ta femme dit : « ah, et n’oublies pas qu’aujourd’hui tu dois… » et punaise, on dirait qu’elle est sous anesthésie partielle mais que son cerveau est dirigé par le commandant de la Légion et elle commence toute une kyrielle de choses à faire, tout ça en même temps qu’elle sort un « allez, on se recouche ».

Et toi, aussi à côté de la plaque qu’elle tu te limites à répondre d’un ; « oui, oui, oui », tu prends ton yaourt à toute vitesse, la banane n’est qu’à moitié épluchée et tu ne sais pas quoi en faire, tu regagnes ta couchette et tu te dis « bon, ça y est » sans savoir si c’est « ça y est » parce que tu as mangé ou parce qu’elle a fini avec la liste de commissions.

Et au lendemain… ben, le lendemain, enfin, quelques heures plus tard, elle se réveille et te dit : « j’ai rêvé ou tu t’es levé dans la nuit ?… » et tu lui réponds : « tu as rêvé ma fille, tu as rêvé. Tu fais toujours des rêves… » en te disant que « continue à rêver ma fille, continue à rêver… parce que si tu crois que je vais aller à La Poste, aux Impôts, à la banque… et ben, il vaut mieux que tu continues à rêver ! »

mujer1CréditPhoto: www.que.es