Lifestyle

« Diguis cosetes »*

Depuis une semaine, le temps court et file, plus que jamais. C’est toujours cette sensation qui m’envahit à l’arrivée des vacances scolaires qui riment avec vacances de l’assistante maternelle de PrincesseThelma. Mon organisation de maman freelance qui travaille à la maison se voit, forcément, chamboulée. Les journées sont plus longues car je me lève plus tôt afin d’avoir un peu plus de temps pour travailler, au calme…

Et puis, les journées sont aussi plus bruyantes, plus souriantes, plus vivantes ! Il n’y a pas de doute, elle est là !

Mais on s’organise, on s’organise, au moins, on essaye car il faut dire que les emplois du temps de ChériGuiri sont bien changeants depuis quelques mois ! Mais moi, je suis là !

Je m’égare… je le sens déjà ! PrincesseThelma est partie mercredi chez papy et mamie à 70 km (ah oui, je le rappelle à chaque fois, c’est énorme pour l’îlienne que je suis) car c’est bien gentil de jongler et concilier vie de maman avec vie de freelance à la maison mais… on ne travaille pas pareil.

Au planning, un aller-retour à Paris vendredi pour un rendez-vous professionnel avec un nouveau client. De ces projets là qui mettent le sourire aux lèvres. Retourner à Paris c’est toujours un peu spécial pour moi. C’est à Paris que je suis venue m’installer en France pour la deuxième fois, après ma parenthèse Belge. Paris est une si belle ville, Paris m’a offert de très jolis moments et d’autres moins beaux, j’ai tourné une émission télé à Paris sur les Espagnols au bout du monde, à chaque fois je profite aussi pour voir des copines et anciennes collègues de travail. Et puis, c’est aussi Paris et ma vie de célibataire que j’ai quitté pour m’installer à Nantes, me marier, faire des enfants. Paris, cette ville de transition, cette ville de découverte de soi-même, oui, car je le crois, c’est à Paris qu’une petite introspection m’a fait prendre conscience de mon vrai moi-même.

Diguis cosetes

Et je disais donc, j’ai pris un train à Nantes à 6h29 le matin, levée depuis 5h, nous n’avions pas beaucoup dormi, réveillés constamment par la pluie et le vent. Le soir, je suis rentrée très tard, j’étais de retour à 00h10 avec un ChériGuiri qui m’attendait à la gare comme à chaque fois que je venais passer ici mes week-ends avant qu’on emménage ensemble. Et tout cela, je me le disais dans le train, je me parlais amour, vie, trajectoire et avenir, j’avais mal aux pieds et je baillais. J’ai voulu vous écrire un article intitulé « 6 ans de toi » car c’est un 13 février que je me suis installée à Nantes. Et puis, je n’ai pas eu le temps.

Diguis cosetes

J’ai voulu aussi prendre de jolies photos à Paris comme à chaque fois que j’y vais, ou presque. Mais il a plu, beaucoup, toute la journée et il ventait, beaucoup de vent. Je n’ai pas photographié Paris, je l’ai regardée et l’ai contemplée collée aux vitres qui séparent les brasseries des terrasses. Et j’ai pensé aux terrasses. Et j’ai refait le monde avec une copine. « Paris », c’était encore le sujet d’un autre article. Mais comme beaucoup d’autres, comme celui de « 6 ans de toi », il restera aussi dans ma tête, dans mon coeur.

Parce que je suis rentrée et la vraie vie c’est que j’étais rincée, dans tous les sens du terme. Presque 20 heures débout et que j’avais des ampoules aux pieds car je m’étais faite belle et que j’avais mis des talons. Les talons que je n’avais plus remis depuis Noël, à Minorque. Car ici, j’habite en campagne et que les matins et bien il fait noir, très noir et on file vite dans la voiture pour aller chez la « nounou ». Et j’ai dormi comme un bébé. Et samedi nous sommes partis retrouver PrincesseThelma mais on s’est d’abord fait un restaurant en amoureux. Et puis, nous avons passé un week-end calme au chaud de chez mes beaux-parents, à l’abri de la tempête, dans la jolie Bretagne.

Et puis ce soir, je suis venue ici vous « dir cosetes » comme PrincesseThelma aime autant tous les soirs au coucher. Elle aime bien les histoires des livres mais elle adore, surtout, que maman lui « digui cosetes » et voilà que je me suis permise de faire pareil et de venir vous « raconter les petites choses »* de la vie !

Alors, vous aussi, les soirs, vous aimez bien qu'on vous "digui cosetes" au creux de votre oreille ?

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Mots éparpillés

Mots Eparpillés : février 2016

Nous voici réunis de nouveau pour le rendez-vous interblogueur « Mots éparpillés ».

Mots Eparpillés
Cet article participe au rendez-vous mensuel « Mots éparpillés » de Margarida Llabrés et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist.

Mots Eparpillés février 2016

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Quand le rat n’est pas là, les pourris dansent, écrivit-elle un jour de rage.

Elle, cette femme forte et au caractère bien trempé, cette femme qui ne se laissait jamais aller.

Elle avait toujours beaucoup aimé les dictons, la langue, l’histoire et la tradition. Alors, le jour où elle comprit le sens du détournement donné à cet adage, elle sourit et à son tour elle voulut l’écrire pour le faire connaître à tout le monde.

Si elle avait un caractère si fort et à la fois si agréable c’est parce que la vie lui avait montré que souvent, hélas bien souvent, ce sont les pourris qui dansent et sautent de joie. Pour elle, c’était un cumul de circonstances : les chats, les rats, les souris et les pourris, elle les avait tous connus, tous fréquentés. Au choix, elle n’en prenait aucun.

Désormais elle dansait seule et heureuse de sa valse !

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DÉCOUVREZ LES AUTRES PARTICIPATIONS DE CE MOIS-CI :

– Florence Gindre de « FG-Florence Gindre »
– Sylvette Nepples, à la fin de cet article
– Pom de Pin de « Pom de pin in Wonderland »
– Agnès Audibert de « Mes livres, mes lecteurs et moi »
– Marie B de « Waterford ma ville »

POUR PARTICIPER, RIEN DE PLUS SIMPLE :
Le 15 de chaque mois, nous vous soumettons une photo de ces mots éparpillés pour que vous les libériez le 15 du mois suivant par un texte.
Pour participer, rien de plus simple :
– écrire un texte inspiré de la photo (entre 100 et 300 mots) et le publier sur votre blog le 15 du mois suivant.
 – intégrer dans votre article la phrase « Cet article participe au rendez-vous mensuel Mots éparpillés de Margarida Llabrés et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist. » (sans oublier d’activer les liens vers les blogs).
 – nous faire savoir que vous avez écrit en commentant chez nous que votre article est en ligne.
… et ne pas hésiter à rejoindre le groupe Facebook dédié au projet Mots Eparpillés !
De notre côté, sur nos blogs respectifs, nous mettrons les liens des participants à la suite de notre propre texte.
En juillet prochain, nous publierons un e-book de toutes vos participations, téléchargeable sur nos blogs. Si vous souhaitez que votre texte n’y apparaisse pas, merci de nous le signaler lorsque vous mentionnez votre participation dans les commentaires. Vous pouvez trouver l’e-book de l’édition 2014-1015 en cliquant ici !

VOICI LA PHOTO POUR LES TEXTES DU 15 MARS :

Mots Eparpillés mars 2016
Un grand merci à Sofie depuis Paris pour cette jolie photo

Texte de Sylvette Neples :

Boulragan Tony Tempête

Un coup d’œil rapide sur cette photo et voilà que des gros mots sautent à mes yeux : ouragan, tonne, tempête, rat, pourris…

Un malaise s’empare de mon cœur si tendre en cet instant, et je voudrais effacer ces mots, lourds, moches et synonymes d’éléments déchainés.
Alors d’un geste machinal j’essuie mes lunettes usagées et rincées de larmes amères et tout à coup les mots se mettent à danser, donnant de la légèreté à cette page beige.

La rat devient de l’art, les pourris lancent un beau soupir, l’ouragan se transforme en une belle et douce brise réconfortante et tony tempête, empruntant l’air (le R) restant des pourris, devient trompette pour sonner la victoire des mots.

La musique enveloppe mon âme toute entière et tout devient possible. Je me rends compte que Boulragan, et Tony Tempête sont peut être des personnages illustres d’une BD d’action qui lance ainsi sa promotion. Ma grande ignorance nécessite un long silence.

Mais qu’importe ! Les mots dansent toujours devant mes yeux et j’en profite pour les coucher avec passion sur le papier.
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Bilinguisme

Familles trilingues : le Podcast

C’est aujourd’hui un tout petit article que je viens partager avec vous. Tout le monde sait ô combien je suis intéressée par le trilinguisme et comment c’est un peu notre quotidien. C’est sûr, PrincesseThelma est une petite bilingue en construction mais nous avons aussi une troisième langue maternelle, l’espagnol, que nous n’oublions pas et que nous introduisons (elle et moi) dans notre quotidien à travers les jeux, les comptines, les dessins animés et les poupées.

Quand Laura Mascaró m’a invité à participer à ce podcast, j’ai tout de suite dit oui. Un grand oui.

Laura est à la tête de toute une série de podcasts qu’elle enregistre et publie sur son canal Youtube. Elle est juriste, auteure de plusieurs livres, maman unschooler. Elle gère plusieurs sites webs, tous en rapport avec les enfants : TarkusKids.com et DesescolarizaciónInterior.com. Elle est la fondatrice de la Plataforma por la Libertad Educativa et conseillère en Espagne pour la Libertarian International Organization.

Pour cet épisode, Laura avait décidé de s’attaquer au sujet du trilinguisme et elle a pensé à moi. Nous avons passé une agréable après-midi à discuter, nous avons compté également avec la présence de Arantxa Colom, avocate et maman de deux enfants dont le papa est italien.

En presque une heure de débat nous avons abordé plusieurs aspects :

⇒ Comment les enfants se débrouillent avec les différentes langues ?
⇒ Quelle méthode utilisons-nous : la technique de une personne une langue (OPOL) ou non ?
⇒ Quand il y a d’autres personnes présentes, nous continuons de parler notre langue maternelle à nos enfants ?
⇒ Les enfants, ils mélangent les langues ? Si oui, nous les corrigeons ?
⇒ Différences entre acquisition et apprentissage…
⇒ Qui leur apprend à lire et à écrire dans ces langues maternelles – minoritaires ?
⇒ 

Tout ceci fut, bien sûr, en espagnol mais si vous maîtrisez cette langue ou que vous connaissez des gens à qui cela pourrait intéresser, n’hésitez pas à le partager.

Je ne peux pas finir un article sur le bi(tri)linguisme sans rappeler qu'une langue est beaucoup plus qu'un outil de communication, une langue est un tout : culture, sentiments, voyages, vie... Et seul les parents peuvent transmettre une langue maternelle à ses enfants, et ce où que l'on soit car cette transmission est une richesse inestimable, un trésor incalculable, le meilleur des héritages !

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Pour plus d’informations sur les travaux de Laura Mascaró, voici sa page Web

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