Lifestyle

Life(my)Style

Qu'est-ce que le lifestyle ?

Lifestyle. Mode de vie. Style de vie. Ma vie. Votre vie. Notre vie. Parler de nous. Parler de moi.

Lifestyle. Terme anglais ancré dans notre culture occidentale. Life et Style, deux notions qui ont fait entrée dans nos foyers doucement, sans faire de bruit, en silence comme un bisou posé doucement sur la joue d’un bébé.

Depuis quelques décennies, le lifestyle fait partie de nos vies. Erreur. Le lifestyle a du toujours exister. Certainement. Oui. Mais avant, on n’y prêtait pas attention. Oui, c’est cela.

Et puis, un jour, avec la modernisation des sociétés, nous avons eu besoin d’étiqueter les modes de vie différents aux nôtres, aux vôtres. Une société à grande vitesse, des gens qui se bousculent, des gens qui vivent des styles de vie.

Parce que, en vrai, tout le monde a un lifestyle, mais ce n’est pas tout le monde qui en est conscient. Hélas. Dommage. Ravage.

Le lifestyle du plombier, le lifestyle du pompier, le lifestyle du graphiste, le lifestyle du modiste. Seulement, il y en a qui s’arrêtent à réfléchir à leur lifestyle et d’autres qui vivent leur lifestyle, sans le savoir.

Des vies, des lifes et des styles. Pour des likes.

La fierté d’avoir un lifestyle à raconter. Des blogs, des magazines, des émissions télé. Parce que je like my life, et toi, tu life ton style ?

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Bilinguisme

Être maman d’un enfant bilingue

Être maman d'un enfant bilingueAvoir un enfant bilingue (ou multilingue) doit, avant tout, être un projet de famille. C’est très important que l’ensemble de la famille soit d’accord sur le sujet et notamment sur les méthodes adoptées.

Bien que généralement tout le monde s’accorde pour dire qu’il faut laisser faire les choses « naturellement » (principe auquel j’adhère), je me dois aussi de préciser qu’il faut, tout de même, un petit peu de travail.

Créer des situations, provoquer des rencontres

Quand, comme dans notre cas, il n’y a qu’un des parents pour transmettre la langue minoritaire (celle non parlée dans le pays où la famille habite), ce sera, surtout, ce parent qui devra créer des situations et provoquer des rencontres pour que son enfant bilingue puisse baigner dans cette/ces langues.

En dehors du cadre familial, l’enfant entendra principalement la langue du pays, que ce soit à l’école, avec les copains, une partie de la famille, chez le boulanger, etc. L’enfant « risque » donc de penser que cette langue minoritaire n’existe qu’au travers ce seul et unique parent. Pour nous, c’est moi, la maman.

Comme toutes les mamans du monde, je veux le meilleur pour ma fille. Qu’elle soit heureuse et en bonne santé, surtout. Quant à notre vie de famille bilingue, je me dois aussi de tout faire pour que Petite Princesse découvre qu’il y a d’autres gens qui parlent la langue de maman. Bien sûr, elle sait que par téléphone ou Skype il y a les grands-parents de Minorque qui parlent le catalan. Elle va aussi comprendre que le catalan c’est pour les vacances, c’est quand on prend l’avion, « boum bouuum », fait-elle en levant le bras dessinant une trajectoire. Pour l’espagnol, elle sait surtout que son Mickey chante des berceuses dans la langue de Cervantes.

La règle du 30 %

Pour qu’un enfant devienne vraiment bilingue, il faut qu’au moins il soit 30% de son temps en contact avec cette deuxième, troisième langue. C’est là que je me dis qu’on a du travail à faire. Je ne suis pas très forte en mathématiques mais je sais très bien que Petite Princesse est plus en contact avec le français qu’avec le catalan et surtout qu’avec l’espagnol.

Alors, le cerveau de maman qui veut le bonheur et l’épanouissement de sa fille se met en route… je cogite, je cogite. Ce n’est pas toujours facile, la journée n’a que 24 heures et ce, pour tout le monde. Et parfois, je sens un sacré poids, une sacrée responsabilité. Oui. J’avoue. Les avancées en catalan et en espagnol de Petite Princesse dépendent à 90% de moi. Wow ! Cela fait peur.

Mais nous n’avons pas le temps d’avoir peur.

Les familles multilingues

Je suis maman d’un enfant bilingue, je trouve des solutions

Oui. Encore une fois, comme toutes les mamans du monde, on finit par trouver des solutions. On tâtonne, on explore, on fait des recherches.

Et donc, récemment et pour la première fois, nous avons fait connaissance, Petite Princesse et moi, d’une autre maman espagnole avec un petit bout de chou exactement du même âge que ma petite. Nous avons pris un verre ensemble dans un café adapté pour les enfants (c’est important, il faut qu’ils aient de la place pour bouger, pour s’exprimer).  C’est cette autre maman, aussi désespérée que moi de l’infime nombre de jeunes familles franco-espagnoles qu’on peut croiser à Nantes, qui a pris contact avec nous, via ce blog. Elle est tombée sur Les mots de Marguerite et n’a pas hésité une seconde à me contacter. Je lui dis ¡muchas gracias! 
Nous avons fait un pas de plus dans notre aventure de famille bilingue.
Peut-être que ce samedi après-midi où nous avons pris ce café et bavardé en espagnol, j'avais d'autres choses à faire courses, ménage, préparer une paella mais en tant que maman d'un enfant bilingue, je dois aussi travailler et provoquer des situations et des contextes. Et c'est là que je dis que tout ne se fait pas "naturellement".

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Enfants

« Le Petit Prince » qui sommeille en nous

Le Petit Prince

Petite Princesse a reçu ce joli cadeau de la part de sa marraine, à Noël. J’avoue avoir aimé grandiosement ce symbolique présent.

Symbolique parce que Le Petit Prince est un des premiers livres, avec Le Petit Nicolas, que j’ai lu en français. Mais aussi parce qu’elle nous a offert (oui, « nous ») la version en catalan de ce magnifique conte. Version, qui plus est, en beau-livre comme vous pouvez le constater, avec la reproduction des aquarelles de l’auteur. Symbolique aussi, parce que la traduction du français vers le catalan, a été réalisée par la traductrice Anna Casassas avec qui j’ai correspondu virtuellement, il y a quelques années de cela.

Voilà.

Le Petit Prince

Après avoir pris soin de très bien emballer le beau-livre afin de le transporter en avion sans crainte qu’il s’abîme, j’ai pris le temps de le scruter. Et de le mettre hors de portée des enfants ! Je vous ai déjà dit que je l’aime trop ce livre ? En attendant donc que Petite Princesse puisse le savourer, je l’ai fait à sa place : je l’ai caressé, je l’ai senti, je l’ai touché, je me suis amusée à ouvrir délicatement les découpes, parce qu’il s’agit, bien sûr, d’un livre découpé (ou pop-up comme on dit maintenant) et à le replier.

Au fait, je l’ai lu aussi. Enfin, relu.

Je l’avais lu jeune, adolescente, au lycée. Je me suis rendue compte que j’étais trop jeune. Ou peut-être pas. En fait, Antoine de Saint-Exupéry avait raison de dire qu’il s’agit d’un conte pour enfants et pour grands car « toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants. (Mais peu d’entre elles s’en souviennent.) ».

J’aime le langage simple et chargé de symbolisme. Ce langage que tout enfant comprend facilement et que les adultes décryptent aisément jusqu’à atteindre ce sens profond que l’auteur a voulu nous transmettre.

Je n’ai pas à vous faire une dissertation sur Le Petit Prince.

Tout le monde l’a lu.

Seulement... Tout le monde devrait le relire...
Le Petit Prince

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