Freelance

Travailler à la maison et faire garder son enfant

Je suis femme, je suis jeune maman, je suis freelance et je travaille à la maison. Mais non, je ne garde pas ma fille moi-même.

Quand je me suis lancée dans cette aventure de devenir freelance et de travailler à la casa, il y a eu des gens qui ont cru que je faisais cela pour garder ma fille avec moi. J’ai fait cela parce que c’est ce qui me plaisait, parce que j’avais envie de tester cette formule, parce que c’était mon rêve professionnel. Mais je savais très bien que je ne pouvais pas garder petite princesse avec moi car sinon je ne travaillerais pas. Un bébé a besoin d’attention. Quand on travaille on a besoin de concentration, ce sont donc, pour moi, deux choses incompatibles.

Vu qu’il faut chercher un mode de garde quand bébé n’est pas encore né et que souvent on ne sait pas trop de quoi sera faite notre vie dans cinq ou six mois, ChériGuiri et moi avons opté pour une assistante maternelle – temps enseignant. Cela signifie qu’elle ne prend pas petite princesse pendant les vacances scolaires. C’est un choix réfléchi. C’est ce qu’on voulait. Elle est gardée 40 heures par semaine et cela nous permet très bien de concilier vie de famille et vie professionnelle. Oui. Pour l’instant nous sommes ravis de notre choix. Je la dépose à 8h, à 8h15 je suis déjà derrière mon poste. Je la récupère à 17h trois fois par semaine, à 15h le mercredi (c’est la seule des trois enfants gardés par notre nounou qui y va le mercredi -je suis espagnole, toute ma vie je suis allée à l’école les mercredis !) et à 14h le vendredi. Le mercredi après-midi c’est notre rendez-vous webcam avec papi et mamie de Minorque. Les rituels s’instaurent.

Avoir un enfant c’est aussi tout faire pour avoir du temps pour s’en occuper. Sans pour autant, complètement s’oublier ni négliger sa carrière. Pour moi, le plus important c’est de trouver le juste équilibre et, jusqu’à présent, nous y sommes arrivés. J’ai déjà parlé du fait que quand la famille est loin, il faut aussi réfléchir vraiment bien aux horaires, car en cas d’imprévu, des soucis de dernière minute, la famille n’est pas là pour venir au secours, genre « je-suis-dans-un-embouteillage-je-fais-quoi-de-bébé » ou genre « appel-de-nounou-bébé-malade ».

Les premières vacances scolaires, quand elle était encore très bébé, à 4 mois et à 6 mois, j’ai pu la garder et continuer à travailler sans problème. Elle faisait ses siestes ou alors elle restait dans le transat à côté de moi. Ensuite il a fallu trouver une solution, elle grandissait, c’était les quatre pattes, elle se mettait débout. J’ai réussi à m’occuper d’elle tout en travaillant « un peu ». Pendant ces vacances scolaires-là je rattrapais mon travail le soir quand ChériGuiri rentrait. C’est ça qui est bien aussi, je suis reine et maître de mon temps ! Il suffit de bien le gérer !

Nous voilà en juillet, l’école est finie vendredi dernier. Que fais-je de petite princesse ? Elle marche depuis un mois, il faut la surveiller, elle a tout le temps envie de jouer, elle rigole, elle « bavarde », bref, une vraie petite pipelette ! Compliqué cette fois-ci de la garder auprès de moi… Nous avons une mamie qui habite à un peu plus d’1 heure de route, difficile pour les imprévus et les dernières minutes mais tout de même très faisable pour les gardes organisées d’avance, elle va venir la garder quelques jours durant ces prochains 15 jours. Les autres jours petite princesse s’amusera énormément, le temps de quelques matinées, avec notre voisine de 18 ans.

Nous sommes ravis de ce mode de garde. Avoir pris une assistante maternelle – temps enseignant me permet d’avoir du temps pour travailler sans courir et, à la fois, d’être très disponible pour elle. Les soirs nous avons le temps de jouer avec elle, de lui donner le bain sans devoir se dépêcher car il est tard-on-est-trop-fatigués-mon-con***-de-chef-je-ne-sais-quoi, tous les jours elle a amené sa petite gamelle concoctée avec amour par maman. Qu’elle soit à la maison pendant les vacances scolaires nous permet aussi de commencer à nous y habituer pour quand elle ira à l’école.

Etre freelance et travailler à la maison pour mieux concilier travail et vie de famille !

Rendez-vous sur Hellocoton !

Inspiration

Ce que j’aime des dimanches ~ Lo que me gusta de los domingos

Les dimanches…

J’aime le chant des oiseaux au petit matin
J’aime la quiétude des journées dominicales
J’aime le bonjour non pressé
J’aime les petits-déjeuners qui se rallongent
J’aime le moment de calme après avoir mangé
J’aime le café post-sieste
J’aime avoir le temps pour moi

Les dimanches….

Je veux partager avec moi et avec les autres
Je veux être contente
Je veux penser à toi, à lui et à toi aussi
Je veux me reposer un peu
Je veux parler à mes amis
Je veux écrire une lettre
Je veux avoir un sourire et un bisou

Les dimanches….

Je pense à plein de choses
Je pense à ne pas trop penser
Je pense à tous ceux qui me manquent
Je pense à tous ceux qui sont avec moi
Je pense à prendre le temps de rêver
Je pense à tout ce que j’ai fait
Je pense à aimer, à vouloir et à penser

Los domingos….

Me gusta el canto de los pájaros al alba
Me gusta la tranquilidad dominical
Me gusta el « buenos días » sin prisa
Me gustan los desayunos alargados
Me gusta la paz de después de comer
Me gusta el café post-siesta
Me gusta tener tiempo para mí

Los domingos…

Quiero compartir conmigo y con los demás
Quiero estar contena
Quiero pensar en ti y en él y en ti también
Quiero descansar un poco
Quiero hablar con mis amigos
Quiero escribir una carta
Quiero una sonrisa y un beso

Los domingos…

Pienso en muchas cosas
Pienso en no pensar demasiado
Pienso en todos los que no están
Pienso en todos los que están
Pienso en darme tiempo para soñar
Pienso en todo lo que he realizado
Pienso en amar, en querer y en pensar

Vie à l'étranger

Partir pour idéaliser (et soutenir le foot et eurovision) ~ Marcharse para idealizar (y ser fan de fútbol y de eurovisión)

Partir loin de chez soi se traduit presque toujours par une idéalisation de notre lieu de provenance. Pas au début. Au commencement, nous sommes contents de vivre une expérience différente, de faire de nouvelles rencontres, de découvrir quotidiennement un nouveau quartier, une nouvelle tête, un nouveau boulanger, un nouveau mot… Au commencement, il y a tellement de nouveautés qu’on oublie d’où l’on vient. Nous sommes tellement pris par ce devoir de tout enregistrer que nous n’avons plus de temps à consacrer à la vie que nous avons laissé derrière nous. Si ce n’est que quelques coups de fil (enfin, ça c’était avant, maintenant on va dire poster sur facebook ou envoyer des whatsapp) presque par obligation.

Ensuite vient le temps de l’accalmie. On s’y fait, la fréquence de nouveautés s’estompe et nous avons plus de temps pour penser à ce que nous faisions avant, avec qui nous trainions. On passe aussi par la phase où les dimanches se convertissent en ce moment de la semaine qui sert presque à regretter le fait d’être parti (ça pour les solos -donc moi quand je suis partie !). On pense de trop à ce qu’on ferait si on vivait toujours dans notre ville d’origine.

Plus tard, nos origines passent, en quelque sorte, à un deuxième plan. On se confond dans la masse tout en souhaitant dans un petit coin de notre tête que la boulangère ou le coiffeur se souviennent, tout de même, d’où nous venons.

Mais ce qui est plus étonnant, presque comme un phénomène paranormal !! est que nous sommes capables, du bout du monde, de nous transformer en les plus grands supporters de foot de notre équipe nationale (remarquez que je n’ai pas eu de bol cette année !), que quand Nadal gagne (c’est-à-dire tous les ans au Roland Garros) je suis presque aussi fière que sa mère, que la chanson d’eurovision on ne la trouve pas si pourrie que ça (ou bien oui ?!), que Alonso est le meilleur en F1 et on oublie jamais que le Chupa Chups est une marque espagnole ! quand en temps normal, on s’en fiche du foot, du tennis, de l’eurovision et qu’à la F1 on n’y connait strictement rien.

Les Chupa Chups je les garde, miam miam !

Marcharse lejos de casa se traduce, casi siempre en una idealización de nuestro lugar de origen. Al principio no. Al principio, estamos contentos de vivir una experiencia diferente, encontrar gente nueva, descubrir algo todos los días, tener un panadero nuevo, aprender una nueva palabra… Al principio hay tantas novedades que poco más y olvidamos de donde venimos. Tenemos tantas cosas que hacer, tantas novedades que guardar en nuestro disco duro que no tenemos tiempo para pensar en lo que dejamos atrás. Solo hay tiempo para algunas llamadas (bueno, eso era antes, ahora publicamos en facebook o mandamos whatsapps) y casi por obligación.

Después, las cosas se calman. Uno se acostumbra a lo nuevo. La frecuencia de novedades ralentiza y nos sorprendemos pensando de vez en cuando en lo que hacíamos antes, con quién andábamos. También pasamos por la fase en que los domingos se convierten en ese momento odiado de la semana, cuando casi te arrepientes de haberte ido (eso para los singles -o sea yo cuando me fui!). Pensamos demasiado en lo que haríamos si continuaramos viviendo en nuestra ciudad de origen.

Más tarde, nuestros orígenes pasan a un segundo plano. Empezamos a camuflarnos entre la masa, aunque en el fondo deseamos con todas nuestras fuerzas que el panadero o el peluquero se acuerden de donde somos.

Pero lo más asombroso en toda esa historia es que hay un fenómeno paranormal que nos invade sin poder hacer nada al respeto : nos transformamos en los más grandes hinchas de fútbol de nuestro equipo nacional (¡vaya, no he tenido nada de suerte este año!), que cuando Nadal gana, o sea todos los años en Roland Garros, estoy casi más orgullosa que su madre, que la canción de turno de eurovisión no es tan mala (¿o eso será que sí,), que Alonso es el mejor en F1 y no nos olvidamos nunca de que el Chupa Chups es una marca española! Cuando, realmente, en tiempo normal, el fútbol nos importa un pepino, el tenis también, eurovisión aun más y de F1 no nos enteramos de nada.

¡Eso sí, el Chupa Chups me lo guardo, ñam ñam!