Web & blogging

Quelques jours de pause

Rêver, toujours. Voler plus loin, aussi. Sourire et y croire. De petits pas. Des liens qui se créent. Des vies. Des projets. Savourer en douceur et s’aimer tout le temps. Chérir les mots, surtout.

Voilà ce que ce blog m’apporte depuis déjà 6 ans. Des rêves et des réalités qui évoluent au gré de ma vie et de mes envies.

Seulement, quelques jours de pause pour revenir mieux, plus beau, plus performant.

De petites mains très délicates travaillent avec beaucoup d’enthousiasme et plein d’amour pour vous dévoiler une surprise que nous préparons déjà depuis quelques mois. Parce que la patience est aussi une grande vertu.

Merci d’être là et de suivre ces mots, Les mots de Marguerite.

Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi suivre la page facebook du blog.

Rendez-vous très très vite.

Le texte du projet « Mots Eparpillés » paraîtra bien ce jeudi 15, pour ne pas manquer à son rendez-vous mensuel.

les mots de marguerite

Rendez-vous sur Hellocoton !

Freelance

1 an d’épanouissement freelance

C’était en janvier 2014 quand j’ai cliqué sur la case qui aller me donner un numéro de SIRET. Un acte simple, facile. Pourtant, un acte mûrement réfléchi et préparé depuis septembre 2013. En vrai, la décision de me lancer en freelance je l’ai prise lors de mon congé maladie pendant ma grossesse. Une décision prise à deux, toujours avec le soutien et l’écoute de ChériGuiri.

Aujourd’hui, je peux dire que je fête mon anniversaire de freelance, mon premier anniversaire d’auto-entrepreneuse. Et j’en suis fière et contente.

Je sais qu’il y a beaucoup de gens qui envisagent de « se mettre à son compte », comme on dit. Des gens qui s’interrogent, des gens qui veulent mais n’osent pas. S’il y a des gens qui ont besoin d’être encouragés, je suis là pour le faire. Je veux vous dire que nous sommes très contents de la décision prise il y a environ deux ans ainsi que du chemin parcouru depuis 1 an.

Non, ce n’est pas toujours évident. Oui, il y a des moments de doute. Bien sûr, on s’interroge sur la capacité financière à assumer ce risque. Mais à la fin, le résultat est positif. Ici, on se sent plus épanouis. On se sent plus soi-même. Je parle au pluriel puisque je considère mon aventure comme une aventure de famille. Sans lui je n’aurais pas pu le faire : ni financièrement ni moralement. Bien que je sois de nature forte, indépendante et que j’adore les nouveaux défis, j’ai toujours peur du gouffre financier. Lui il est là pour me rappeler que la vie est plus que de l’argent et qu’on peut vivre plus heureux avec 100 € en moins. Pourtant, aujourd’hui, 1 an après avoir cliqué, je peux dire que l’affaire commence à être rentable, et ce depuis quelques mois déjà. Je fais encore attention, oui, c’est sûr mais la caisse se remplit. Des petites gouttes pour faire un grand océan.

Mon épanouissement je ne peux même pas le décrire. Pour moi c’est maintenant une joie et un bonheur de me lever tous les matins. Parfois même, j’aimerais que les journées aient plus de 24 heures pour continuer à travailler sur mes projets et pour en mettre en place d’autres. Des heures pour exprimer ma créativité, pour écrire, pour traduire, pour communiquer, pour bidouiller des photos.

C’est en 2015 que je peux dire haut et fort que oui, je suis T R A D U C T R I C E et R E D A C T R I C E et que je travaille beaucoup pour le W E B. Que j’ai des clients, des projets enthousiasmants et que je sais qu’il y en a d’autres qui vont arriver.

1 an de bonheur, simplement. 1 an de douceur professionnelle. 1 an de rêves accomplis et à accomplir. 1 an déjà… et beaucoup d’autres à arriver.

première année auto-entrepreneur

Rendez-vous sur Hellocoton !

Freelance

La ténacité du ballet et les freelance

tenacidad de un freelanceser tenaz para ser freelance

Détrompez-vous, vous ne connaissez pas encore tout de moi. J’ai un côté pudique, voulu et non voulu. Non, je ne vous raconte pas ma vie privée même si mon pinceau laisse parfois entrevoir certains aspects. C’est en me faisant cette réflexion que je me suis rendue compte que je ne vous avais jamais parlé de mon amour pour la danse classique.

A cinq ans j’ai commencé à prendre des cours de ballet avec une prof à l’accent sud-américain qui résidait sur mon île adorée. J’avais déjà mes jolis chaussons, mes demi-pointes, des justaucorps et une chevelure bien épaisse que ma mère se faisait un plaisir de tirer en arrière pour en faire un joli chignon.Quelques grimaces pour faire face à ce peigne qui tiraillait un peu trop sur mes boucles. Cette prof, un peu raide et sévère, nous a quittées au bout d’un an. Il n’y avait pas beaucoup de choix en danse classique sur l’île il y a une trentaine d’années, c’est pour cela que je me suis tout naturellement tournée vers la gymnastique rythmique. De mes 6 ans à mes 16 ans ma vie a tourné autour de ce sport. Des heures d’entraînement. Bien qu’à petit niveau, dans ce milieu-là, la ténacité, la persévérance et le vouloir toujours étirer la jambe un peu plus haut sont des éléments toujours présents. C’était important d’être les meilleures face à nos concurrentes régionales. Des heures à étirer les muscles, des heures avec le chignon tiré. J’adorais ce sport, je l’adore toujours. Avec le ruban, la corde ou le cerceau. Appréhender chacun de ces instruments jusqu’au point qu’ils dansent au même rythme que notre corps.

Aimer la danse classique ou d’autres sports comme la GRS signifie être tenace, croire en soi, ne pas avoir peur de la douleur ni des courbatures, avoir mal aux pieds, être volontaire, être capable de répéter mille fois si nécessaire le même mouvement afin que le résultat final soit juste parfait. Etre capable aussi de se présenter seule sur le tatami, devant un jury qui ne sourit guère et donner le meilleur de soi avec beaucoup de sérieux et un petit sourire.

Ténacité, persévérance, des heures d’entraînement, ne pas avoir peur de se présenter seule… ce sont tout des mots et des expressions qui me rappellent, également, ma vie de freelance. Des traits de caractère et des facteurs importants pour réussir son aventure professionnelle en solo :

– Je suis seule mais ce n’est pas grave, je me suis entraînée pour donner le meilleur de moi.
– La ténacité, l’obstination, l’entêtement… autant de synonymes que vous voulez pour montrer qu’on a besoin de tout ça tant pour démarrer l’aventure que pour la continuer. Ne jamais lâcher.
– Ne pas se fatiguer de répéter et de répéter, de s’entraîner parce que c’est seulement ainsi que nous produirons les meilleurs résultats en qualité de travail et donc, en gains.
– Le ruban, la corde ou le cerceau, autant de clients différents à qui on aura sans doute affaire au long de notre carrière, il va falloir tous les appréhender.

Enfin, j’aime imaginer une vie de freelance comme une jolie performance de danse classique qui sent la légèreté et la grâce mais qui cache un travail fait avec obstination et surtout, beaucoup de passion. Parce que sans passion, il n’y aura pas de danseuses pour la valse des freelances !